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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 14 janvier au 20 février 2018

Des JO de PyeongChang à la place de numéro 1 ATP de Roger Federer, en passant par l'actualité footballistique européenne et hexagonale, le Rugby, le All-Star Game en NBA ou encore le WRC, une nouvelle semaine sportive riche en images forte et en émotions, ...

L’actualité essentielle de cette semaine écoulée, ce sont bien évidemment les JO d’Hiver de PyeongChang, qui nous apportent, comme tous les 4 ans, son lot de surprises, révélations ou confirmations. Chauvinisme oblige, commençons par nos athlètes français, emmené par leurs porte-drapeau Martin Fourcade, et qui se comportent depuis le début de cette olympiade de manière tout à fait honorable. Certes, il y a les déceptions, notamment du côté de la jeune skieuse slopestyle, Tess Ledeux, 16 ans et championne du monde en titre, ou encore Tessa Worley, seulement 28ème du Super-G, mais à un peu plus de la moitié du chemin, le bilan reste satisfaisant, avec 10 médailles (soit plus qu’à Sotchi au même moment), dont 4 titres : Perrine Laffont en ski de bosses, Pierre Vaultier en snowboardcross et évidemment, le grand Martin Fourcade, doublement titré sur la poursuite et la mass-start. A noter que la jeune française a reçu les félicitations du grand Usain Bolt en personne dont elle a repris la célèbre pose sur le podium :

Quant à Martin Fourcade, il a dépassé au panthéon des JO d’Hiver, un certain Jean-Claude Killy, en devenant, avec 4 médailles d’or, le sportif français le plus titré des olympiades hivernales. Il est même devenu le sportif français le plus titré des JO hiver et été confondu à égalité avec Christian d'Oriola et Lucien Gaudin. Comme sur la poursuite, le champion tricolore a su faire preuve de caractère et d’orgueil après sa désillusion de l’individuel (ses 2 fautes sur le dernier tir lui faisant perdre un titre, qui lui tendait les bras) pour disposer dans un duel épique de l’allemand Simon Schempp à la photo finish :

Il reste désormais 5 jours et 2 relais (mixte et hommes) au français pour devenir, seul, le sportif le plus titré de l’histoire française des jeux olympiques, voire battre le record de 8 médailles, tout métal confondus des escrimeurs Philippe Cattiau et Roger Ducret. Quant au reste de la délégation tricolore, l’objectif de 20 médailles reste évidemment accessible. Aux Jeux, les titres ne sont pas la panacée. Il est parfois des médailles, qui valent tout l’or du monde et c’est le cas de celle de bronze décrochée, à la surprise générale, par le relais français de ski de fond. Comme il y a 4 ans, le quatuor composé de Jean-Marc Gaillard, Maurice Manificat, Clément Parisse et Adrien Backscheider a su déjouer tous les pronostics pour échouer au 3ème rang, pas si loin de la grande Norvège, ultra favorite et des invités russes, respectivement 1er et 2nd :

A contrario, il est des médailles d’argent, qui apparaissent comme une désillusion, comme celle du couple français Papadakis- Cizeron, battu par les canadiens Virtue-Moir et qui visait clairement l’or en danse sur glace. Favori et détenteur du record du monde, battu à plusieurs reprises avant les JO, et malgré un programme long à la hauteur de leurs attentes (nouveau record à la clé), le couple français paye surement un programme court où la patineuse tricolore a connu un désagréable problème vestimentaire, rare à un tel niveau de la compétition :

Au rayon des surprises, la plus étonnante nous vient de la skieuse tchèque Ester Ledecka, championne du monde en titre de snowboard et qui est devenu cette semaine championne olympique de ... Super-G. Pour un petit centième de seconde, la jeune championne de 22 ans, partie avec le dossard 26, a coiffé au poteau les plus grandes dames de la discipline, dont Linsey Vonn, reléguée au 6ème rang ou encore Anna Veith, finalement 2nde et que toutes les autres skieuses avaient déjà commencé à féliciter pour son titre. Croyant à une erreur de chronométrage, la nouvelle championne olympique qui réconcilie ski alpin et ski « fun » a même dû assister à la conférence de presse masquée car elle n’était pas ... maquillée ! Une belle histoire de sports, comme seuls les jeux olympiques peuvent nous offrir :

En ski de fond, en remportant le relais féminin, la grand Marit Bjoergen, 37 ans, a rejoint son compatriote, Ole Einar Bjoerndalen, sur l’Olympe des JO d’Hiver avec 13 médailles dont 7 en or. Elle pourrait même désormais dépasser le « patriarche », absent cette année, en cas de médailles sur le relais sprint ou le 30 km :

En Ski alpin, outre la surprenante Ledecka signalons la domination de l’autrichien Marcel Hirscher. Déjà titré sur le combiné, le champion de 29 ans, a dominé de la tête et les épaules, le slalom géant, qu’il remporte devant le norvégien Henrik Kristoffersen et le français Alexis Pinturault, déjà paré d’argent sur le combiné. Grand favori du slalom, le grand Marcel pourrait repartir de Corée avec 3 breloques d’or autour du cou. A noter le joli tir groupé des français sur ce slalom géant, puisqu’ils sont 4 dans le top 7 avec Thomas Fanara, Victor Muffat-Jeandet et Mathieu Faivre, respectivement 5ème, 6ème et 7ème. Dans les autres épreuves, la grande favorite du slalom féminin, Mikaela Shiffrin, a échoué à la 4ème place et laisse le titre à la suédoise Frida Hansdotter. Elle se consolera avec le titre en Super-G, enlevé la veille. Chez les hommes, le titre le plus convoité de la descente est revenu au favori norvégien, Aksel Lund Svindal, devant son coéquipier Kjetil Jansrud. Egalement favoris du Super-G, les norvégiens ont dû cette fois s’incliner face au spécialiste autrichien de la discipline, Matthias Mayer, qui s’impose devant le suisse Beat Feuz.

En Biathlon, exception faite des titres et médailles de Martin Fourcade, les autres biathlètes français sont aux abonnés absents, avec comme seuls résultats notable la médaille de bronze d’Anaïs Bescond sur la poursuite ou la 4ème place de Marie Dorin Habert sur le sprint. La grande dame de ces jeux se nomme Laura Dahlmeier, qui glane 2 titres sur le sprint et la poursuite et le bronze sur l’individuelle. Autre fille à se mettre en évidence, Anastasiya Kuzmina, qui, outre son titre sur la mass-start, remporte l’argent sur l’individuelle et la poursuite. En individuelle, c’est la surprenante suédoise Hanna Oeberg, qui n’avait encore jamais signé le moindre podium en compétition, qui s’impose. Chez les garçons, les norvégiens, qui avaient décidé de laisser le grand Bjoerndalen coacher l’équipe de Biélorussie, ont largement déçu. En dehors du titre de Johannes Boe sur l’individuelle, ils ne remportent que 2 médailles de bronze avec Tiril Eckhoff et Emil Svendsen sur les mass-start.

Par contre, en ski de fond, ces mêmes norvégiens respectent leur statut avec déjà 11 médailles en 8 épreuves disputées. A signaler le fantastique triplé de Krueger, Sundby et Holund sur le skiathlon, remporté chez les filles par la suédoise Charlotte Kalla, devant Marit Bjoergen, qui récupère également le bronze sur le 10km libre, remporté par sa coéquipière Ragnild Haga. Décidemment très en forme sur ces jeux, Krueger aurait pu signer un doublé avec le 15km libre, s’il n’était pas tombé sur un Dario Cologna en état de grâce. Quant aux sprints classiques, ils ont été remportés par les grandissimes favoris, Stina Nilssson, la suédoise, chez les filles et le jeune prodige norvégien, Johannes Klaebo, à qui il ne manque encore qu’un peu d’expérience pour glaner beaucoup plus d’or dans les olympiades à venir.

Dans les autres épreuves, l’allemand Andreas Wellinger et le polonais Kamil Stoch se sont partagés les épreuves du tremplin normal et du grand tremplin en saut à skis, tandis que ce sont les norvégiens, plus réguliers, qui remportent l’épreuve par équipe devant les allemands et les polonais. Éric Frenzel, très discret toute la saison, a surpris son monde en remportant le 1er concours de combiné nordique, devant le leader de la coupe du monde, le japonais, Akito Watabe. Enfin en attendant les concours féminin et de danse sur glace, le japonais Yuzuru Hanyu est parvenu à conserver son titre de champion olympique devant son compatriote, Shoma Uno et ce, malgré un Nathan Chen, survolté, qui a passé pas moins de 6 quadruples sauts, un record, lors de l’épreuve libre, mais qui a été beaucoup trop pénalisé par un programme court, totalement raté. En couples, ce sont les allemands Savchenko et Massot, qui s’adjuge la médaille d’or devant les chinois Sui et Han et les canadiens Dumahel et Raford. A noter la belle performance des français James et Cipres, qui terminent 5ème.

En Football, revenons tout d’abord sur l’évènement de ce milieu de semaine, les 1/8ème de finales des coupes d’Europe et notamment le très attendu Real-PSG. Ce match, face à une équipe du Real, dépassée en championnat et éliminé des coupes nationales, devait permettre aux parisiens, qui ont énormément investi pour cela cet été, d’entrer, enfin, dans la cour des grands. Après avoir ouvert le score par Adrien Rabiot et globalement dominé une rencontre largement à leur portée, les franciliens repartent de Madrid avec une défaite 3 buts à 1, dont un doublé de l’inévitable Cristiano Ronaldo :

Les plus fervents supporters parisiens pourront arguer que leur équipe a dominé ce match ou que l’arbitre, que le président parisien a très largement critiqué, a pris des décisions pour le moins défavorable aux hommes d’Unai Emery, dont les choix tactiques, notamment celui de remplacer Cavani en fin de match, seront très commentés, le constat est sévère : les parisiens ne sont pas encore à la hauteur des plus grandes équipes européennes et devront cravacher au retour pour espérer rallier les ¼ de finales. A l’inverse des parisiens, les 2 clubs anglais, Liverpool et Manchester, peuvent attendre leur match retour sereinement, après leurs victoires respectives 5 à 0 et 4 à 0 sur les terrains de Bêle et de Porto. Enfin dans l’autre choc de cette semaine, la Juventus a bien cru avoir fait le plus dur en menant rapidement 2 buts à 0 face à Tottenham, doublé de Gonzalo Higuain, sur leur pelouse, mais les londoniens n’ont jamais douté et ont fini par revenir à 2 buts partout, notamment grâce à un but de l'inévitable Harry Kane, meilleure réalisateur européen.

En Ligue Europa, les clubs français engagés ont tenu leur rang, avec les victoires de Marseille et de Lyon, respectivement 3 à 0 et 3 à 1 face aux portugais de Braga et aux espagnols de Villareal. Egalement à la lutte pour le podium en Ligue 1, les 2 clubs peuvent raisonnablement espérer rejoindre les 1/8ème de finale de la compétition. Parmi les surprises de cette soirée, signalons la claque reçue à domicile par le Napoli face aux allemands de Leipzig. En lice pour le scudetto, les napolitains avaient très clairement choisi de négliger la coupe d’Europe. A l’inverse, l’Atlético de Madrid ou encore le Milan AC ont tenu leurs rangs avec des victoires 4 à 1 et 3 à 0 sur les pelouses respectives de Kobenhavn et Ludogorets.

De retour sur la scène nationale, les parisiens avaient donc beaucoup à se faire pardonner après leur déconvenue européenne et leur victime du week-end se nommait le RC Strasbourg, seule équipe de Ligue 1 à être parvenu à les battre cette saison. Au final, le score est sans appel pour les parisiens, qui s’imposent 5 buts à 2, avec des buts de Draxler, Neymar, Di Maria et un doublé de Cavani, qui se rachète de son non match à Bernabeu, mais malgré tout quelques zones d’ombre persistent dans le ciel de la capitale, avec notamment une défense toujours hésitante, malgré le retour du capitaine Thiago Silva, écarté à Madrid au profit de Kimpembe, ou encore un poste de sentinelle, toujours en souffrance, mais qui pourrait se préciser avec le retour du taulier, Thiago Motta. Vainqueur facile, 4 à 0, de dijonnais trop timorés, les monégasques, débarrassés de toute coupe d’Europe, conserve leur seconde place derrière les parisiens. Emmené par un Florian Thauvin, une fois de plus décisif, son 15ème but cette saison, les marseillais suivent le rythme effréné des 2 leaders, à la faveur de leur victoire 1 but à 0, face à une équipe bordelais, beaucoup trop timide en 1ère période pour espérer revenir du Vélodrome avec autre chose qu’une défaite. Malgré un léger sursaut en 2nde période, notamment grâce à un Malcom, qui surnage dans cette équipe désormais entrainé par Gustavo Poyet, les bordelais n’avaient pas beaucoup d’arguments à opposer à la machines phocéenne, toujours invaincue en 2018 et qui se présentera dans une semaine au parc des princes pour un « classico » qui sent déjà la poudre. Le grand perdant de ce week-end de Ligue 1 se nomme l’OL. Pourtant les gones menaient 2 buts à 0 sur la pelouse de Lille, mais comme à Monaco, il y a 15 jours, les joueurs de Bruno Génésio n’ont pas su conserver leur avantage et revienne de leur déplacement nordiste avec un nul 2 buts partout, qui les relèguent à 7 points de Monaco et 6 de Marseille. Dans les autres résultats, Saint-Etienne confirme son regain de forme avec une victoire 1 but à 0 sur la pelouse d’Angers ; Nice et Nantes, 2 prétendants à l’Europe se neutralisent, 1 but partout à l’Allianz Arena, tandis qu’en bas de tableau, Mets s’incline 1 à 0 sur la pelouse de Troyes dans le match de la peur de cette 26ème journée et reste bon dernier de la classe, tandis que les aubois remontent au 15ème rang :

Dans le reste de l’Europe, La Premier League faisait une pause ce week-end pour laisser place aux ¼ de finales de la FA Cup (l’équivalent de la Coupe de France outre-manche). Sans surprise, Chelsea et Manchester United rallient le tour suivant en disposant facilement d’Hull City et d’Huddersfield avec notamment le 1er but d’Olivier Giroud sous ses nouvelles couleurs. A l’inverse, Tottenham, malgré le 1er but de Lucas depuis son départ du PSG, devra passer par un match d’appui, après son nul peu glorieux sur la pelouse de Rochdale, pourtant en Division 3. Irrésistible en Ligue des Champions, comme en Premier League, Manchester City. Qui alignait pourtant une équipe proche de son équipe type, est tombé sur la pelouse de Wigan, modeste pensionnaire de D3 anglaise. Une véritable sensation outre-manche, qui ne devrait cependant pas remettre en cause la domination des citizens sur le sol anglais

En Espagne, malgré l’usure affichée de Zinedine Zidane, qui commence à évoquer un départ de la Maison Blanche en fin de saison, le Real poursuit son renouveau, après sa belle victoire en Ligue des Champions, en s’imposant 5 buts à 3 sur la pelouse du Bétis Séville, avec notamment un but de Karim Benzema, entré en fin de match à la place de Cristiano Ronaldo, également buteur. Avec 3 buts encaissés, la défense des merengues inquiète, mais son attaque reste redoutable et le PSG devra s’en méfier pour espérer un exploit dans 10 jours. Sans trembler mais sans briller non plus, le Barça a rempli son contrat en s’imposant 2 buts à 0, sur des réalisations de Luis Suarez et Jordi Alba, pour conserver 7 points d’avance sur son 1er poursuivant, l’Atlético de Madrid, vainqueur sur le même score de l’Athletic Bilbao, avec des buts du français Kevin Gameiro et du revenant Diego Costa, de retour au bercail après son escapade londonienne du côté de Chelsea. A noter, le nouveau record de Lionel Messi, qui rejoint Michel en tête des meilleurs passeurs décisifs de la Liga avec un 147ème caviar distribué :

Vainqueur 2 à 1 sur la pelouse de Malaga, grâce à 2 buts en fin de match, dont un du français Francis Coquelin, le FC Valence conserve sa place sur le podium et continue de résister au retour du Real Madrid.

En Allemagne, rien de nouveau sous le soleil de Bavière, où le Bayern, continue sans trembler son chemin vers un nouveau titre e n Bundesliga. Malgré un match compliqué à Wolfsburg, durant lequel les bavarois ont été menés jusqu’à l’heure de jeu, ils sont parvenus à s’imposer dans les derniers instants grâce à l’inévitable Robert Lewandowski, buteur sur pénalty à la dernière minute. Le suspense outre-rhin réside donc désormais dans la lutte pour la seconde place, avec 5 équipes en 4 points, dont le Borussia Dortmund, qui retrouve des couleurs depuis l’arrivée de Michy Batshuayi, qui, même s’il n’a pas marqué ce week-end, a largement contribué à la victoire des siens sur la pelouse de Mönchengladbach.

Enfin en Italie, le duel intense que se livrent le Napoli et la Juventus de Turin bat toujours son plein. Toutes deux vainqueurs 1 à 0 respectivement de SPAL et du Torino, les 2 formations restent séparées d’un petit point en faveur des napolitains. Derrière ce duo de choc, l’AS Rome profite de la défaite de l’Inter face au Genoa, 2 à 0, pour reprendre place sur le podium, à la faveur de sa victoire, également 2 à 0 sur la pelouse de l’Udinese. Une fois n’est pas coutume, l’AC Milan s’est imposé sur la plus petite des marges face à la Sampdoria de Gênes, mais reste englué dans le ventre mou du classement, à la 7ème place, à 7 points des places européennes.

En Rugby, après 15 jours de tournoi des 6 nations et la fameuse soirée écossaise des bleus :

Le Top 14 reprenait ses droits afin de permettre à tous les passionnés d’Ovalie de retrouver le plaisir des pelouses. Et cette 17ème journée marque certainement le glas des derniers espoirs de Clermont de conserver son bouclier de Brennus. Battu sur la pelouse de Lyonnais, qui retrouve ainsi le Top 6, les clermontois, trop maladroits et indisciplinés, enchainent une 5ème défaite consécutive, 36 à 10 et pointent désormais à 15 points de leurs adversaires du jour. Avec encore 11 journées à disputer, les jaunards vont désormais devoir faire le plein de victoires et de bonus et espérer de nombreux faux-pas des équipes que les précèdent. Loin de ces considérations auvergnates, Montpellier, solide leader du championnat, enchaine un 3ème succès de rang, le 2nd à l’extérieur après celui remporté à Clermont, sur la pelouse du dernier de la classe, Oyonnax, 43 à 30. Egalement en très grande forme, le Racing 92 signe un 5ème succès consécutif, le 3ème sur sa pelouse de la flambante neuve U Arena, 19 à 12, face au Stade Rochelais, qui rétrograde ainsi à la 3ème place et voit revenir sur leurs talons, un RCT, qui n’a fait qu’une bouchée du Stade Français, 43 à 5, dont un fabuleux triplé de Chris Ashton, qui signe ainsi ses 15ème, 16ème et 17ème essais de la saison et pourrait venir titiller le record de 21 essais du clermontois Napolioni Malaga :

Tombeur facile d’Agen sur le score de 52 à 25, dans un match ultra-spectaculaire, les toulousains confortent une place dans le Top 6, que Castres, vainqueur sur la pelouse de l’UBB, sur le score étriqué de 7 à 6, convoite également.

En NBA, toute l’attention était focalisée sur le All-Star Game, nouvelle mouture, qui mettait aux prises les sélections de Lebron James et de Stephen Curry, les 2 joueurs ayant recueilli le plus de voix de la part des fans. Et cette nouveauté est une grande réussite. Sombrant dans le spectacle outrancier et le manque criant de défense, les derniers matchs des étoiles ne reflétaient plus l’image de basket total que véhicule la NBA. Cette nouvelle formule a eu le mérite de motiver les joueurs et de leur donner l’envie de s’imposer. Oubliés les dunks à gogo, tirs à trois points de toute part et alley-oop et place aux actions défensives, aux prises à deux et aux shoots à deux points dans le périmètre. Il y a même eu des fautes, des actions revues au ralenti et des protestations contre les arbitres ! Des petits éléments simples qui ont évité une nouvelle parodie de basket. Sur le terrain, l’équipe de Curry a rapidement pris le dessus et elle a mené au score pendant quasiment tout le match, mais c’était sans compter sur la soif de Lebron James, qui revit avec son équipe de Cleveland depuis le trade ayant envoyé Isaiah Thomas aux Lakers, et qui voulait coûte que coûte cette victoire. Plus vieux joueur sur le terrain (33 ans), le King est parvenu à faire la différence avec un quasi triple-double, 29 points, 10 rebonds et 8 passes, quand son adversaire du jour devait se contenter de 11 petits points à 4/14 aux tirs. Mais surtout « The Chosen One » a su peser, quand il faillait. D’abord en égalisant à 144 partout sur un tir primé planté sur la tête de Joël Embid, puis en offrant la victoire à son équipe sur un dernier layup après une passe décisive de son ex-coéquipier, Kyrie Irving :

Logiquement, « LBJ » remporte le 3ème titre de MVP de sa carrière et on espère désormais, que les futurs All-Star games seront de la trempe de cette version 2018 de Los Angeles. D’ici là, les joueurs vont pouvoir se focaliser sur l’objectif principal de leur saison, à savoir les play-offs avec en point de mire, un trophée Larry O’Brien, tant convoité.

En Rallye, c’est le belge Thierry Neuville, qui a fait coup double ce week-end en remportant le rallye de Suède et en s’emparant de la tête du classement général. Il devance le surprenant irlandais Craig Breen, intérimaire Citroën, qui laissera son baquet pour les 2 prochains rallyes au Mexique et en Corse. En attendant, celui qui n’avait jusque là signé qu’une 3ème place, il y a un an et ½ en Finlande, a apporté un vent de fraicheur et de joie de vivre à une discipline souvent trop standardisée. Seulement 10ème ce week-end, le champion du monde en titre français, Sébastien Ogier pointe désormais au 2nd rang du classement général, à 10 points de son rival wallon.

En Tennis, non content d’avoir remporté brillamment le premier tournoi majeur de la saison, Roger Federer s’est offert le luxe de reprendre la 1ère place du classement ATP à son rival historique, Rafael Nadal. Victorieux du tournoi de Rotterdam, en disposant en finale du bulgare Dimitrov, 6-2 / 6-2 en moins d’une heure (53 minutes), le suisse a vécu, selon lui, l’une des plus belles semaines de sa carrière avec ce 97ème succès (à désormais 12 longueurs du record de Jimmy Connors) et une place de numéro 1 à l’ATP, qu’il n’avait plus connue depuis 2012. A 36 ans et 6 mois, il est devenu le leader de l’ATP le plus âgé de l’historie et retrouve une place qu’il a occupée pour la 1ère fois, il y a 14 ans en 2004 et qu’il a trustée pendant plus de 300 semaines tout au long de son immense carrière, dont 237 consécutives entre 2004 et 2008. Une renaissance pour un joueur, qui n’a jamais semblé aussi fort que maintenant et qui défie les lois du temps et de l’âge, semaine après semaine :

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