L’essentiel de l’actualité sportive du 16 au 20 janvier 2020

Coupe de France : Bordeaux, principale victime de la magie de la Coupe

Magie de la Coupe de France oblige, un « petit » a fait tomber un « gros » ce week-end lors des 1/16^ème de finale. Opposé à Pau, pensionnaire de National, les girondins sont tombés dans le piège et s’inclinent 3 buts à 2, malgré une égalisation en fin de match, qui pouvait laisser croire que les professionnels allaient finalement s’imposer. Courageux et déterminés, les palois ont fini par décrocher le graal au bout du bout de la prolongation grâce à une réalisation aussi inespérée que salvatrice de Mamadou Lamine Gueye. Egalement en difficulté, mais beaucoup plus appliqués et opportunistes que les bordelais, les olympiens se sont déjoués du piège normand, tendu par Granville, en s’imposant sur le score flatteur de 3 à 0. Longtemps tenu en échec par des amateurs affutés et parfaitement organisés, les hommes de Villas-Boas, auteur d’une sortie remarquée dans la presse cette semaine :

ont parfaitement su profiter de l’exclusion de l’attaquant normand pour marquer le premier but de la rencontre par Alvaro et en sceller le résultat. Les 2 réalisations suivantes de Radonjic et Payet sont finalement anecdotiques et ne viennent qu’alourdir une défaite de Granville beaucoup moins nette qu’il n’y parait. Autres clubs de Ligue 1 a évité les pièges de pensionnaires de divisions inférieures, Nice s’impose face au Red Star, 2 buts à 1, Lille face à Gonfreville, 2 à 0 et Strasbourg à Angoulême, 5 buts à 1. En déplacement au Paris FC, Saint-Etienne était mené 2 buts à 1 à 20 minutes du terme avant de marquer deux fois en moins de 10 minutes et rallier le tour suivant. Dans le choc de ces 1/16^ème de finale, l’OL s’est imposé sur la pelouse de Nantes, 4 buts à 3 dans un match ultra spectaculaire, marqué du sceau du jeune Ryan Cherki, 16 ans seulement et auteur de 2 buts et 2 passes décisives. Après avoir successivement mené 2 à 0, puis 3 à 1 et même 4 à 1, les gones ont encaissé 2 buts dans les dernières minutes et ont souffert jusqu’au bout. Petit poucet de l’épreuve, les réunionnais de Saint-Pierroise, réduits à 10 au bout de 15 minutes de jeu, ont longtemps résisté à Epinal avant de s’incliner en prolongation à la 118^ème minute. Dans l’autre choc entre équipes de l’élite, Dijon n’a pas fait dans la demi-mesure en s’imposant 5 à 0 face à Nîmes. De son côté le PSG, une nouvelle fois avec une équipe largement remaniée n’a pas tremblé sur la pelouse de Lorient et s’impose, au cours d’un match pour le moins insipide, par la plus petite des marges, 1 à 0, grâce à une réalisation de Pablo Sarabia à 10 minutes du terme. Au final en dehors de Bordeaux, toutes les équipes de l’élite se sont imposés, à savoir Rennes, Angers ou encore Monaco, tombeur 3 buts à 1 de saint Pryvé Saint Hilaire, qui ne rééditera pas son exploit du tour précédent face à Toulouse. Au prochain tour, les duels entre clubs de l’élite se multiplient naturellement avec notamment un alléchant Nice-Lyon ou encore Angers-Rennes, Marseille-Strasbourg et un indécis Monaco-Saint-Etienne. Souvent épargné par les tirages ces dernières saisons, le PSG se déplacera à Pau, tandis que le petit poucet de l’épreuve, Limonest, recevra Dijon :

Espagne : Les 2 géants toujours dos à dos

Les journées se suivent et se ressemblent de l’autre côté des Pyrénées ou Real et Barça continuent leur mano à mano. Tombeur de Séville, 2 buts à 1, grâce à un doublé de son milieu brésilien Casemiro, le Real a pris pendant 24 heures les commandes de la Liga avant de se faire rejoindre par son meilleur ennemi, le FC Barcelone, vainqueur de Grenade 1 but à 0. Désormais entrainés par Quique Setien, qui a succédé à Ernesto Valverde sur le banc catalan, les blaugrana doivent une nouvelle fois leur salut à leur génie, Léo Messi, auteur du seul but de la rencontre à un quart d’heure du terme. Battu à Elbar 2 buts à 0, l’Atlético de Madrid a probablement perdu tout espoir de titre et devrait pouvoir se consoler avec une place sur le podium en attendant l’arrivée prochaine de leur probable nouveau buteur, Edinson Cavani.

Angleterre : Liverpool vers une saison record ?

Il ne fait désormais plus aucun doute que les Reds brandiront dans quelques mois leur 19^ème titre de champion d’Angleterre, le premier depuis plus de trente ans, et leur dernière victoire 2 à 0 face à une équipe de Manchester United totalement désemparée ne fait que confirmer ce constat :

La question, qui se pose à présent, serait plutôt de savoir si les hommes de Jurgen Klopp vont réussir à rester invaincus toute la saison et ainsi rejoindre au Panthéon les Gunners de 2003-2004 ? Loin derrière les liverpuldiens, tous les poursuivants ont laissé des plumes ce week-end, à commencer par Manchester City, tenu en échec sur sa pelouse par Crystal Palace, ou encore Leicester, pourtant en grande forme ces dernières semaines, et battu à Burnley, 2 buts à1. Même constat pour les blues de Chelsea, muets sur la pelouse de Newcastle et logiquement battu 1 but à 0, tandis qu’Arsenal, qui a toujours du mal à trouver ses marques malgré l’arrivée sur son banc de Mikel Arteta, a été rejoint en fin de match par Sheffield United, pour un match nul final 1 but partout à l’Emirates Stadium.

Allemagne : débuts tonitruants pour Håland

Menés 3 buts à 1 sur la pelouse d’Augsbourg à l’heure de jeu, les jaunes de Dortmund semblaient se diriger vers une quatrième défaite cette saison et quitter provisoirement la zone de qualifications pour la Ligue des Champions, mais le jeune prodige norvégien Erling Håland en avait décidé autrement. Recruté pour une bouchée de pain au Redbull Salzbourg, le nouveau phénomène de 19 ans, auteur de 31 buts en 23 rencontres cette saison, a réussi des débuts fracassants en trouvant la faille quelques minutes après son entrée en jeu afin de ramener son équipe à 3 buts à 2 avant de conclure la rencontre sur un triplé scellant la victoire des hommes de la Ruhr :

Provisoirement rejoints par les Borussen, le Bayern de Munich a repris seul la seconde place du classement en s’imposant largement sur la pelouse de Berlin 4 buts à 0. La Bundesliga reste cependant toujours dominée par le surprenant RB Leipzig, qui s’est imposé 3 buts à 1 face à l’Union Berlin pour conserver ses 4 points d’avance sur les bavarois.

Italie : La Juve prend une option

Il n’aura fallu que de 15 minutes entre la 43^ème et la 58^ème minute pour que les turinois s’imposent face à Parme, qui avait pourtant eu le mérite de revenir au score, grâce à un doublé de l’inévitable Cristiano Ronaldo, auteur de ses 15^ème et 16^ème réalisation de la saison. Et comme dans le même temps, le principal rival des bianconeri, l’Inter de Milan, devait se contenter d’un match nul 1 but partout sur la pelouse de Lecce, les turinois en profitaient pour prendre 4 points d’avance en tête de la Série A. Longtemps sur les talons de la vieille dame et même parfois devant, les intéristes marquent clairement le pas et vont même devoir commencer à regarder dans leurs rétroviseurs car la Lazio de Rome, toujours emmené par un Ciro Immobile inarrêtable et auteur d’un triplé ce week-end, s’est imposé 5 buts à 1 pour revenir à une petite longueur des milanais. Dans le même temps, l’autre pensionnaire de Milan, l’AC semble profiter au mieux de l’arrivée de Zlatan et enchaine un 3^ème succès de rang pour revenir au 7^ème rang à 2 points des premières places qualificatives pour la Coupe Europa. Tombeur du Genoa, 3 buts à 1, l’AS Rome repasse devant l’Atalanta, qui a été surpris à domicile par le dernier de la classe, SPAL Ferrara, 2 buts à 1.

Rugby : Les affiches des quarts de finale de la Champions Cup sont connues

Depuis le week-end dernier, une grande majorité des qualifiés pour les ¼ de finale de la Champions Cup de Rugby étaient connue. On en connait désormais toutes les affiches et elles promettent d’être alléchantes. Tombeur de Gloucester 35 à 14, le champion de France en titre, le Stade Toulousain, conforte largement sa 1^ère place, déjà acquise depuis la semaine dernière et recevra l’Ulster, vainqueur de Bath 22 à 15, au prochain tour. Malheureusement il pourrait manquer quelques points aux hauts-garonnais pour recevoir également en ½ finale selon l’équipe qu’ils auront à affronter. Déjà qualifiés avant cette dernière rencontre, les Racingmen, battus dans les derniers instants aux Saracens, 27 à 24, manquent de peu un retentissant exploit et devront se déplacer à Clermont, vainqueur aux Harlequins 26 à 19, pour le seul ¼ de finale franco-français de cette édition 2019-2020. De leur côté les Saracens, tenants du titre, au bord du gouffre avant cette rencontre, sauvent les meubles d’extrême justesse et devront se déplacer chez la meilleure équipe de cette phase de poules, le Leinster, pour un remake de la dernière finale. En effet les irlandais se sont imposés sans trembler 18 à 0 sur le terrain de Trévise pour conclure cette première phase, invaincus, tout comme le Stade Toulousain et Exeter, qui a dominé le Stade Rochelais 33 à 14 et affrontera au prochain tour une équipe de Northampton, qui s’est imposé sur la pelouse du LOU 36 à 24 pour décrocher son billet pour le tour suivant et offrir le seul choc britannique de ces ¼ de finale :

Handball : En chute libre, les bleus doivent désormais reconstruire

Pour la première fois depuis près de 20 ans, les tricolores abordaient ce championnat d’Europe de Handball sans détenir aucun titre majeur. Destitués de leurs titres mondial et olympique par le Danemark puis par l’Espagne sur la scène européenne, les hommes de Didier Dinart se présentaient à cette édition 2020 des championnats d’Europe, co-organisée par la Suède, l’Autriche et la Norvège, sans certitude aucune mais avec un statut assumé de favoris légitimes au regard de leur immense palmarès des 20 dernières années. Deux matchs et deux défaites plus tard face au surprenant Portugal et à l’ogre norvégien, les bleus, malgré une dernière victoire inutile face à la Bosnie, étaient renvoyé chez eux dès le premier tour, leur pire résultat depuis 1978, avec des doutes plein la tête et la nécessité de reconstruire rapidement avec en ligne de mire un tournoi de qualifications olympique à domicile et un barrage en avril pour espérer disputer le mondial 2021 :

Maigre consolation pour les bleus, qui ne sont pas les seuls à quitter cet Euro la tête basse, puisque le champion du monde et olympique en titre, le Danemark, a subi le même sort après leur défaite face à l’Islande et leur nul face aux hongrois également dès le premier tour. Avant les ½ finale puis la finale prévue le week-end prochain à Stockholm, le second tour bat son plein et les équipes les mieux placées pour rallier le carré final sont l’Espagne, la Norvège et la Croatie, qui sont toujours invaincus. Le dernier strapontin pourrait de disputer entre la Slovénie et la Hongrie à la lutte pour la seconde place dans le Groupe II, tandis que la Suède, battu par le Portugal et la Norvège a surement dit adieu à ses chances de poursuivre sa route à domicile.

NBA : Malgré une certaine routine, la semaine à venir pourrait entrer dans la légende

Une certaine routine semble s’installer ces dernières semaines en NBA où les Bucks et les Lakers continuent de dominer outrageusement les conférences respectives avec des bilans respectifs de 38 victoires et 6 défaites et 34 victoires et 8 défaites. Tombeurs des Rockets, qui rétrogradent au 6^ème rang à l’Ouest avec ce 3^ème revers consécutif, les Angelinos confortent leur place de leader avec désormais respectivement 4 victoires et ½ et 5 victoires d’avance sur les Clippers et un duo formé par les Nuggets, battu par les Pacers, et le Jazz d’un Rudy Gobert en grande forme actuellement. Battus 9 fois lors de leurs 10 dernières rencontres, les Warriors ne sont désormais plus seulement derniers de la conférence Ouest mais de toute la NBA et pourraient être tentés de « tanker » jusqu’à la fin de la saison afin d’obtenir un tour de draft très haut et revenir très forts l’an prochain. De l’autre côté du pays, la situation est encore plus limpide avec une domination sans partage des coéquipiers du MVP en titre, Giannis Antetokounmpo, bien parti pour conserver son titre, qui comptent entre 8 et 10 victoires d’avance sur un groupe d’équipes constitués du Heat, des Raptors, champions en titre, des Celtics, des Pacers, ou encore des Sixers. Cette torpeur, qui semble s’installer outre atlantique à quelques semaines du All-star Game à Chicago, du 14 au 16 février prochain, et pour lequel les votes sont ouverts, n’empêche pas l’actualité d’être brûlante avec 2 événements à venir qui pourraient marquer l’histoire de la Ligue. Tout d’abord, les grands débuts du rookie prodige de 19 ans, Zion Williamson, semblent enfin se préciser et pourraient intervenir lors de la prochaine rencontre des Pelicans face aux Spurs le 22/01 prochain en Prime Time sur la télévision nationale. Si l’ex-star de Duke se montre aussi prolifique et décisif qu’en prés-saison, il pourrait considérablement modifier l’avenir de la franchise de Louisiane, qui végète au 12^ème rang de sa conférence :

L’autre fait marquant à venir au sein de la Ligue concerne le King Lebron James, qui devrait dans les jours prochains (probablement d’ici 3 ou 4 matchs) devenir le 3^ème meilleur marqueur de l’histoire de la NBA et dépasser au palmarès son illustre prédécesseur des Lakers, Kobe Bryant :

En effet, il ne manque à l’élu que 82 points pour écrire une nouvelle page de son histoire et de celle de la NBA et a désormais en ligne de mire les 2 premiers que sont Karl Malone et Kareem Abdul-Jabbar, qui comptent encore respectivement près de 3000 et 5000 points d’avance, soit entre 2 et 3 saisons pleines.

Dakar : Sainz et Brabec au sommet

Ce week-end, la 42^ème édition du Dakar, malheureusement endeuillée par le décès du pilote Moto portugais Paulo Gonçalves, portant le nombre de victimes de ce rallye à 70 dont 25 pilotes, a livré son verdict après 12 jours de course, avec les victoires en Auto de l’espagnol Carlos Sainz et en Moto de l’américain Ricky Brabec :

Sur 4 roues, l’espagnol de 57 ans accroche à son palmarès un 3^ème Dakar après 2010 et 2018. Il remporte cette année une édition des plus serrées et disputées avec seulement 6 minutes d’avance sur son premier poursuivant, le tenant du titre, le Qatarien Nasser Al-Attiyah et 9 minutes sur le français Stéphane Peterhansel, recordman du nombre de succès avec 6 en Moto et 7 en Auto. Pour sa première participation et malgré de nombreux déboires, le champion du monde de Formule 1, Fernando Alonso, termine à une honorable 13^ème place à plus de 4 heures du vainqueur, bien aidé par son copilote, grand habitué de l’épreuve, Marc Coma. Sur 2 roues, Ricky Brabec, 28 ans, a réussi un double exploit en devenant le premier américain, vainqueur de l’épreuve et également en mettant fin à une hégémonie de 19 ans de KTM en s’imposant sur une Honda. Contrairement à Carlos Sainz, il s’impose avec une confortable avance de 16 minutes sur Pablo Quintanilla et 24 minutes sur le tenant du titre australien, Toby Price. Le premier français, Adrien Metge, ne se classe que 12^ème à plus de 2h30 du vainqueur. Rendez-vous désormais l’an prochain pour la seconde des 5 éditions qui se disputeront intégralement en Arabie Saoudite.

Biathlon : Rien n’arrête les tricolores

L’absence de Johannes Boe, devenu officiellement papa d’un petit Gustav, le 16 janvier dernier, profite pleinement à son principal rival, Martin Fourcade, qui a enchainé 5 succès de rang pour prendre les commandes du classement général de la Coupe du Monde de Biathlon. Déjà vainqueur du sprint de vendredi puis du relais avec ses coéquipiers le samedi, le catalan a poursuivi sa razzia avec un succès lors de la poursuite à Ruhpolding en Allemagne. Invaincu en 2020, le quintuple champion olympique n’est pas le seul à avoir brillé outre Rhin, puisque Quentin Fillon-Maillet, 3^ème et Simon Desthieux et Fabien Claude, 5^ème ex-aequo, complète le tir groupé tricolore en sprint, avant de faire encore mieux lors de la poursuite avec 5 représentants dans le top 10, à savoir, toujours Quentin Fillon-Maillet, second, Simon Desthieux, 4^ème, Emilien Jacquelin, 6^ème et Antonin Guigonnat, remonté de la 13^ème place pour terminer au 8^ème rang :

Cerise sur le gâteau de ce week-end idyllique, le quatuor magique, Jacquelin, Fourcade, Desthieux et Fillon-Maillet a brillamment remporté le relais loin devant une équipe de Norvège, qui semble la seule à pouvoir résister à la suprématie tricolore actuelle, avec notamment Vetle Christiansen, qui se classe respectivement 4^ème et 3^ème du sprint et de la poursuite. Seulement 28^ème du sprint, Tarjei Boe est parvenu à remonter à la 7^ème place de la poursuite à quelques encablures d’Emilien Jacquelin. De leur côté, les filles ne sont pas en reste non plus, avec notamment la belle seconde place du relais ou encore la 7^ème place de Julia Simon lors du sprint, mais elles doivent faire face à la domination sans partage de la norvégienne Tiril Eckhoff, qui a réussi, comme Martin Fourcade, le week-end parfait en remportant toutes les courses au programme ce week-end, le sprint, le relais avec la Norvège et la poursuite. Avec désormais 6 victoires au compteur cette saison, la petite bombe norvégienne compte désormais une confortable avance de 42 points sur sa première poursuivante, Dorothea Wierer, 3^ème du sprint mais seulement 20^ème de la poursuite, après 5 fautes au tir.

Ski : L’euphorie de Noël se poursuit

Déjà vainqueur en Slalom cette année à Wengen, le français Clément Noël à récidivé ce week-end sur la piste exigeante de Wengen, là même où il avait remporté la première victoire de sa jeune carrière il y a un an tout juste en devançant Marcel Hirscher. Largement en tête après la première manche, le tricolore de 22 ans, qui conforte ainsi sa place de leader de la discipline, a parfaitement maitrisé sa seconde manche malgré quelques erreurs pour devancer de 40 centièmes le norvégien Henrik Kristoffersen et de 83 le russe Alexander Khoroshilov, qui complète le podium :

En embuscade après le 1^er round à la quatrième place, l’autre français, Alexis Pinturault a malheureusement enfourché lors du second et abandonne sa place de leader de la coupe du Monde au norvégien Kristoffersen, qui le précède désormais de 78 points. Pourtant le français avait plutôt bien commencé le week-end en terminant second du combiné devant un autre français Victor Muffat-Jeandet et seulement battu par l’autrichien Matthias Mayer. Ce même Matthias Mayer, qui bien qu’ayant remporté celle du combiné n’a rien pu faire lors de la descente officielle remportée par le suisse Beat Feuz, devant Dominik Paris et Thomas Dressen. Chez les filles, la France s’est également illustrée avec la première victoire en Coupe du Monde de Clara Direz, 24 ans, qui a battu en finale du géant parallèle l’autrichienne Elisa Moerzinger après avoir sorti en huitième de finale la grande favorite et vainqueur des qualifications, l’américaine Mikaela Shiffrin. Déjà battue d’un petit millième de seconde par Federica Brignone et Petra Vlhova, qui s’imposent ex-aequo lors du slalom géant, l’américaine est la grande battue de ce week-end à Sestrières mais conserve malgré tout une belle marge au classement général avec près de 250 points d’avance sur sa première poursuivante la slovaque Vlhova.

Sports nordiques : Bolshunov, Johaug et Kubacki confirment

Dans le reste de l’actualité des Sports Nordiques, le russe Alexander Bolshunov et la norvégienne Thérèse Johaug ont confirmé leurs victoires récentes lors du Tour de Ski en s’imposant lors des deux épreuves de distance disputées ce week-end à novo Mesto en libre et en poursuite classique. Les deux champions en grande forme en ce moment en profitent pour conforter leur avance en tête de la Coupe du Monde :

Même son de cloche pour le sauteur Dawid Kubacki, qui a remporté les 2 concours disputés sur le tremplin de Titisee-Neustadt en devançant notamment le japonais Ryoyu Kobayashi et l’autrichien Stéphane Kraft. Le polonais qui reste sur 9 podiums consécutifs dont 4 succès en profite pour prendre la quatrième place la coupe du Monde, mais toujours loin du leader actuel, l’allemand Karl Geiger, qui le devance de 222 points.

Tennis : Après les incendies, la pluie s’invite à l’Open d’Australie

Après les polémiques nées du démarrage de la compétition malgré la pollution atmosphérique engendrée par les gigantesques incendies qui ont ravagé l’ile dans les derniers mois, c’est désormais au tour de la pluie de perturber les premiers jours de l’Open d’Australie, première levée du grand chelem 2020 :

Protégé par le toit de la Rod Laver Arena, Roger Federer a connu un démarrage tout en contrôle en disposant facilement de l’américain Steve Johnson en 3 sets. En attendant l’entrée en lice de Rafael Nadal, Novak Djokovic, qui a tout de même eu besoin de 4 sets face à Struff, ainsi que toutes les autres principales têtes de série ont franchi ce premier tour, exception faite du canadien Denis Shapovalov, qui s’est incliné en 4 sets face au hongrois Márton Fucsovics ou encore de Borna Coric, battu par Sam Querrey. Chez les filles, le principal fait marquant de ce début de compétition consiste en la victoire de la jeune américaine, Cori Gauff, qui a surclassé sa compatriote Venus Williams de 24 ans son ainé, en 2 sets. Passée au travers des gouttes, la tête de série numéro 3, la japonaise Naomi Osaka verra le prochain tour tout comme les autres principales têtes de série qui ouvraient le bal. Côté française et français, seul Grégoire Barrère a disputé et remporté son premier match face au qualifié égyptien Mohamed Safwat.

Sportivement,

L'équipe Sportive de weekly.fr

@Passion_Sport