L’événement de cette semaine sportive est la victoire d’Armel Le Cléac’h dans l’édition 2016-2017 du Vendée Globe Challenge. Après 2 secondes places lors de ses 2 premières participations, en 2009 et en 2013, le breton de 39 ans décroche enfin le graal, qui plus est, en s’offrant le record de l’épreuve en 74 jours, 3 heures, 35 minutes et 46 secondes. Longtemps talonné par le britannique Alex Thompson, qui ne termine qu’à « 16 heures » de son adversaire (soit un écart d’environ 1 minute 30 sur une course de 2h30), le français aura su résister jusqu’au bout et porter l’estocade finale en fin de course pour s’offrir la plus belle victoire de sa carrière, fruit de plus de 2 ans de travail acharné avec son équipe, pour construire ce bateau aux performances hors-du-commun. Comme en témoigne le récent record du monde de Thomas Coville, ces « formules 1 » des mers sont toujours plus fiables et performantes et offre aux skippers des possibilités quasi illimitées en terme de vitesse et de record. Malgré cela, le troisième de cette édition 2016, Jérémie Beyou n’ a atteint les Sables d’Olonne que lundi, soit plus de 3 jours après le vainqueur, tandis que les autres concurrents ne devraient pas arriver avant plusieurs jours ou semaines, voire pas du tout, pour les plus malchanceux d’entre eux :
Autre français à s’illustrer ce week-end, comme chaque week-end en cette période hivernale, le biathlète Martin Fourcade a dû se contenter de la seconde place lors de l’épreuve individuelle disputée sur 20 km à Antholz en Italie. Uniquement battu par le russe Shipulin, également en grande forme en ce moment et véritable spécialiste de la station italienne, le catalan s’est tout de même assuré le petit globe de cristal de la discipline, le 17ème de sa carrière et s’est rapproché un peu plus de son 6ème globe au classement général consécutif. Avec ce 106ème podium en carrière, l’ogre du biathlon mondial devance le surprenant ukrainien Semenov, très à l’aise sur ce type de course, et le toujours jeune Ole Einar Bjørndalen, qui a bientôt 43 ans, continue de surprendre les observateurs par sa longévité à un tel niveau de compétition. Principaux rivaux du français dans la lutte pour le classement général, l’allemand Schempp et le norvégien Boe, doivent se contenter des 5ème et 15ème places. Après avoir fait l’impasse sur le relais, remporté par l’équipe d’Allemagne, à la photo finish devant une belle équipe de Norvège, et regardé ses coéquipiers terminer 7ème, le champion français a dû se contenter de la 5ème place lors du mass-start disputé dimanche et remporté par un Johannes Boe, épatant au tir avec un 20/20 et toujours très rapide sur les skis. Les biathlètes français ont réalisé un excellent tir groupé sur cette course, avec notamment la 2nde place de Quentin Fillon-Maillet, qui efface ses déboires au tir lors du relais, mais aussi la 6ème place, derrière Martin Fourcade, de Jean-Guillaume Béatrix. De très bon augure avant les mondiaux, qui auront lieu du 9 au 19 février à Hochfilzen, en Autriche.
Du côté des femmes, les françaises ne sont pas en reste avec les belles 2nde et 4ème place d’Anaïs Chevalier et Marie Dorin-Habert lors de l’individuelle de 15 kilomètres, la victoire finale revenant à la leader du classement général, l’allemande Laura Dahlmeier, qui reprend le dessus sur la Tchèque Koukolova et la finlandaise Makarainen, qui avaient survolé le week-end précédent à Ruhpolding. Et les françaises ont confirmé leur belle forme actuelle en bataillant jusqu’au bout avec une incroyable équipe d’Allemagne, qui s’impose finalement de 24 secondes sur nos tricolores, qui n’auront jamais démérité sur cette course et devancent les russes, les biélorusses et les suédoises. Privés de leur star, Eckhoff, les norvégiennes terminent très loin des leaders, à la 1ème place. Enfin la belle histoire de ce week-end à Antholz revient à l’inattendue allemande, Nadine Horchler, plutôt habituée au rôle de remplaçante en coupe du monde. Profitant du forfait de sa coéquipière, Franziska Preuss, l’expérimentée biathlète de 30 ans, s’est qualifiée de justesse pour le mass-start de samedi, qu’elle a brillamment remporté, après un 20/20 au tir, devant sa coéquipière, Laura Dahlmeier, qui conserve la tête du général, et la tchèque Koukolova. Une belle histoire et un grand moment, que seul le sport peut nous offrir :
Seule française à tirer son épingle dans cette course, Marie Dorin-Habert se classe 4ème derrière le trio de tête, tandis que les 3 autres tricolores engagées, Anais Chevalier, Anais Bescond et Célia Aymonier terminent respectivement 18ème, 25ème et 30ème. Pas de quoi cependant altérer les ambitions de nos biathlètes lors des prochains mondiaux, qui viseront plusieurs médailles comme les garçons.
Toujours dans les sports d’hiver, l’autrichien Matthias Mayer a enfin accroché la mythique « Streif » à son palmarès en remportant le Super-G de Kitzbühel devant l’italien Christof Innerhofer (+0''09) et le Suisse Beat Feuz (+0''44) :
Leader de la spécialité et vainqueur des 3 premiers Super-G de la saison, le norvégien Kjetil Jansrud est totalement passé à côté de sa course, la faute à une erreur sur le haut du parcours, qui le fait échouer à la 9ème place à 92 centièmes du vainqueur. Cocorico lors de la descente disputée le lendemain sur la même piste, avec les 2ème et 3ème places de Valentin Giraud Moine et Johan Clarey, qui ne sont devancés que par le rapide italien, Dominik Paris, qui prend ainsi le leadership de la discipline devant Aksel Lund Svindal, forfait jusqu’à la fin de la saison après l’opération de son genou droit, qui le faisait souffrir depuis plusieurs semaines. Pour compléter le joli tri groupé des français, n’oublions pas les 7ème, 12ème et 14ème places d’Adrien Théaux, David Poisson et Maxence Muzaton. Enfin lors de la dernière épreuve de ce week-end, c’est l’autrichien, Marcel Hirscher, au prix d’une seconde manche d’anthologie :
qui s’impose lors du slalom devant l’anglais Dave Ryding, qui manque de peu de devenir le premier britannique à remporter une épreuve de coupe du monde de ski alpin. Tombé lors de la 1ère manche, le norvégien Henrik Kristoffersen, doit céder la tête du classement général de la discipline, à son rival autrichien, qui le devance également, mais beaucoup plus largement, au classement général de la coupe du monde. Meilleur français sur ce slalom, Alexis Pinturault, doit se contenter de la 10ème place.
Chez les filles le week-end a été marqué par le grand retour sur le devant de la scène de l’américaine, Lindsey Vonn, qui a brillamment remporté la descente de samedi devançant la suissesse Lara Gut et l’allemande Viktoria Rebensburg. Cette même Lara Gut a pris sa revanche le lendemain lors du Super-G, qu’elle domine devant la surprenante autrichienne Stéphanie Venier et la skieuse du Liechtenstein, Tina Weirather, toujours aussi constante et régulière au plus haut niveau. Brillante la veille, Lindsey Vonn, doit cette fois-ci se contenter de la 9ème place. Côté française, seule Tessa Worley s’est distinguée sur le Super-G avec une belle 5ème place, tandis qu’aucune descendeuses tricolore n’est parvenue à se hisser dans le top 30.
Dans le reste de l’actualité des sports d’hiver, la domination allemande en combiné nordique se fait, chaque week-end, de plus en plus outrancière. En France, à Chaux-Neuve, dans le fief de l’ancien champion, Jason Lamy-Chappuis, c’est d’abord Johannes Ryzdek, qui s’est imposé devant son coéquipier Fabian Riessle et le japonais Akito Watabe, qui devancent deux autres allemands, Eric Frenzel, leader de la coupe du monde et le revenant Bjoern Kircheisen. Et dès le lendemain, c’est Fabian Riessle, qui prenait sa revanche sur Johannes Ryzdek, tandis qu’Éric Frenzel gagnait un rang pour prendre place sur le podium avec ses 2 coéquipiers. Fort logiquement, on retrouve donc ses 3 hommes largement en tête de la coupe du monde.
En Cross-Country, les hommes et les femmes s’étaient donné rendez-vous à Ulricehamn en Suède pour 2 épreuves en libre respectivement de 15 et 10 kilomètres. Chez les hommes, on attendait beaucoup du français Maurice Manificat, véritable spécialiste de cette discipline, mais qui se classe seulement 24ème à plus d’1 minute du vainqueur, Alex Harvey. En grande forme actuellement, à quelques semaines des mondiaux, le fondeur québécois a marqué les esprits en réalisant une course parfaite, pour devancer 2 pointures du ski de fond mondial, Martin Sundby, leader du général, et Markus Hellner, le local, respectivement de 6 et 14 secondes. Chez les filles, c’est la revenante Marit Bjoergen, qui, elle aussi, prend rendez-vous pour les prochains mondiaux, qui s’est imposée devant 2 filles en forme actuellement, la finlandaise Krista Parmakoski et la locale Charlotte Kalla. Les deux géantes de la discipline, les norvégiennes Heidi Weng et Ingvild Flugstad Oestberg, doivent se contenter des 6ème et 9ème places, respectivement à 34 et 45 secondes de leur coéquipière. Dans les relais disputés le lendemain, ce sont les norvégiennes, qui se sont logiquement imposés devant d’accrocheuses allemandes, qui n’échouent qu’à 8 secondes des ogres scandinaves et se permettent de devancer les suédoises. Chez les garçons, ces mêmes norvégiens ont eu toutes les peines du monde pour s’imposer dans un sprint à 9 nations, particulièrement spectaculaire, qui voit les français échouer à une encourageante 9ème place, et le norvégien, Finn Haagen Krogh, priver la Suède d’une belle victoire sur ces terres :
Enfin pour clore cette page sur les sports nordiques, signalons la victoire de Kamil Stoch en Saut à skis, sur ses terres à Zokopane. Le polonais devance une colonie allemande qui réussit un joli tir groupé avec les 2nde, 3ème et 4ème places d’Andreas Wellinger, Richard Freitag et Markus Eisenbichler, qui avait déjà flambé lors de la dernière tournée des 4 tremplins. Egalement vainqueur de l’épreuve par équipe disputée ce week-end devant les polonais et les slovènes des frères Prevc, les allemands prouvent qu’il faudra compter avec eux pour les prochains mondiaux de Lahti du 22 février au 5 mars. Avec ce résultat, Kamil Stoch renforce son leadership au classement général de la coupe du monde, devant Daniel André Tande et Domen Prevc, seulement 7ème et 9ème ce week-end.
Lors des championnats du monde de Handball disputés en France, nos « experts » continuent leur sans-faute. Après avoir bouclé la phase de poules invaincus, les coéquipiers de Nikola Karabatic, privé de son frère Luka, forfait pour le reste de la compétition, se sont défait facilement de l’Islande sur le score de 31 à 25 et retrouveront donc la Suède, qui a étrillé de faibles biélorusses, 41 à 25, en ¼ de finales. Pour trouver des surprises lors de ces 1/8ème de finales, il fallait se tourner vers le Qatar, déjà finaliste surprise de la dernière édition disputée à domicile et qui a surpris l’Allemagne, 21 à 20. Mais le résultat le plus étonnant vient des hongrois, qui ont réussi l’exploit de battre les champions olympiques en titre, les danois, principaux rivaux des français dans cette compétition, 27 à 25. Autres qualifiés pour la suite de la compétition, la Slovénie, qui s’est défait de la Russie, 32 à 26, l’Espagne, qui a souffert face au Brésil, 28 à 27, la Norvège, qui n’a laissé aucune chance à la Macédoine, 34 à 24 et la Croatie, qui a dû batailler jusqu’au bout, pour se défaire de l’excellente équipe d’Egypte, 21 à 19. Le tableau complet de la suite de la compétition est disponible ici :
En Ligue 1, Nice continue de marquer le pas, avec une nouvelle contre-performance, cette fois-ci en Corse sur la pelouse de bastiais, accrocheurs et désireux de conserver leur place dans l’élite. Les hommes de Lucien Favre n’ont plus gagné depuis 3 matchs en championnat et restent sur 4 matchs nuls sur leurs 5 dernières rencontres. Doit-on y voir un simple coup de moins-bien ou le signe d’un réel essoufflement de cette jeune équipe joueuse ? Seul l’avenir nous le dira, mais s’ils souhaitent conserver leur place en Ligue des Champions l’an prochain, les coéquipiers de « Super Mario » vont devoir rapidement trouver un seconde souffle pour boucler cette saison sur le même rythme qu’ils l’ont commencée. Evidemment, les parisiens et les monégasques n’ont pas laissé passer une si belle occasion. En effet, le PSG, facile vainqueur à Nantes sur un doublé de son attaquant vedette, Edinson Cavani, dont un coup-franc zlatanesque :
Et l’AS Monaco, une nouvelle fois intraitable à domicile, avec un nouveau carton 4 buts à 0 face à Lorient, ont parfaitement exploité le faux pas niçois pour respectivement revenir à 1 du Gym et prendre 2 points d’avance. Mais l’affiche de ce week-end en Ligue 1 était l’ »Olympico », le duel des olympiques, entre Lyon et Marseille, au Parc OL. Comme la semaine dernière face à Monaco, les marseillais, joueurs et entreprenants, ont été trahis par une défense, totalement indigne d’une équipe, qui se veut ambitieuse. Avec 2 buts offerts à Lacazette, qui reste dans les pas de Cavani au classement des buteurs, les phocéens ne pouvaient espérer que cette défaite 3 buts à 1 , dans un match marqué par les grands débuts des recrues marseillaise et lyonnais, Morgan Samson, titulaire au coup d’envoi et Memphis Depay, qui a remplacé un Mathieu Valbuena, également buteur sur ce match. Dans les autres rencontres de cette 21ème journée, signalons le but capital et magnifique de Yoann Gourcuff, qui offre le match nul à Rennes sur la pelouse de Guingamp, malgré une infériorité numérique et qui permet aux joueurs de Papa Gourcuff de rester leader du championnat de Bretagne, ou encore la victoire 1 but à 0 de Bordeaux sur Toulouse lors du derby de la Garonne, avec le plus le rapide de la saison de Valentin Vada après seulement 1 4secondes de jeu.
Dans les autres grands championnats européens, Chelsea conserve la tête de la Premier League, après sa victoire 2 buts à 0 face à Hull City, et garde ses distances avec Arsenal, difficile tombeurs de Burnley, 2 buts à 1, après une fin de match rocambolesque, qui a vu tout d’abord Burnley égaliser sur un pénalty après 3 minutes dans les arrêts de jeu, puis Arsène Wenger se faire exclure pour avoir contesté ce pénalty avant qu’Alexis Sanchez ne donne finalement l’avantage aux Gunners sur un nouveau pénalty sifflé à la 98ème minutes de jeu :
Mais l’affiche de cette 22ème journée de Premier League opposait Tottenham, solidement accrochés au podium et Manchester City, qui rêve d’en déloger les Spurs. Malgré 2 erreurs du gardien international français, Hugo Lloris, les londoniens sont repartis du nord de l’Angleterre, avec un point du match nul mérité, qui leur permet de conserver 3 points d’avance sur leurs rivaux. Dans le même temps, Liverpool s’est incliné à la surprise générale dans son antre d’Anfield, face aux modestes gallois de Swansea, 3 buts à 2, et perdent une place au classement pour se retrouver 4ème à 10 points du leader Chelsea, tandis que Manchester United s’en est remis à son leader historique, Wayne Rooney, en délicatesse cette saison, pour arracher le match nul, sur la pelouse de Stoke City.
En Espagne, le Real a dû s’en remettre à un doublé de son capitaine emblématique, Sergio Ramos, pour se défaire difficilement de Malaga dans son stade de Santiago Bernabeu et conserver un petit point d’avance sur son surprenant dauphin le FC Séville, qui après avoir battu les madrilènes le week-end dernier, a confirmé cette semaine en s’imposant 4 buts à 3 sur la pelouse d’Osasuna. Derrière les 2 leaders, on retrouve le FC Barcelone du trio Messi-Suarez-Neymar, auteurs de 3 des 4 buts de leur équipe sur la pelouse d’Eibar, mais qui pourrait avoir perdu son milieu de terrain Sergio Busquets pour une longue période :
Enfin l’Atlético de Madrid, qui avait enfin repris sa marche en avant avec 3 victoires consécutives depuis la fin de l’année dernière et le début 2017, marque de nouveau le pas et doit se contenter d’un match nul sur la pelouse de Bilbao, 2 buts partout, avec un but d’Antoine Griezmann, qui les laissent à 8 points de leurs rivaux madrilènes.
En Allemagne, le RB Leipzig continue tant bien que mal d’essayer de suivre le rythme effréné imposé par le Bayern de Munich. Les deux clubs, respectivement tombeurs ce week-end, de Francfort, 3 buts à 0 à domicile, et 2 buts à 1 sur la pelouse de Fribourg, continuent de surfer sur la Bundesliga et ont relégué le Borussia Dortmund, pourtant également victorieux 2 buts à 1 sur la pelouse de Brême, à 12 points des bavarois et à 9 points des joueurs de l’ex Allemagne de l’est.
Enfin en Italie, la Juventus a déjà effacé son faux-pas de la semaine dernière à Florence, et s’impose facilement 2 buts à 0 dans son antre, pour conforter son fauteuil de leader de la Série A. Derrière la vieille dame, Naples, vainqueur 2 buts à 1 à San Siro face au Milan AC et l’AS Rome, tombeur 1 à 0, de Cagliari au Stade Olympique, reste seconds à 4 points des turinois, tandis que l’Inter de Milan, qui a enchainé ce week-end, un 6ème succès consécutif, à Palerme, 1 but à 0, revient à 1 point de la 4ème place, toujours occupé par la Lazio.
Au niveau du Mercato, en dehors de la Chine et de ses ponts d’or, c’est bien la Ligue 1, qui se montre la plus active. Après Julian Draxler au PSG, l’OM a accueilli la 1ère recrue de l’ère McCourt en la personne de Morgan Samson. Le jeune et prometteur milieu de terrain montpelliérain rejoint la canebière pour un peu plus de 10 millions d’euros avec l’ambition de former avec Maxime Lopez un duo à la hauteur des ambitions phocéenne. L’autre recrue phare de ce début de mercato est l’arrivée de Memphis Depay dans la cité des Gones. Cela faisait bien longtemps, que l’OL de Jean-Michel Aulas ne s’était pas autorisé un recrutement de cette ampleur. Car le néerlandais est un joueur confirmé, qui arrive d’un club huppé, en l’occurrence Manchester United pour une somme non négligeable, 16 millions d’euros cash et 25 bonus compris. Doit-on y voir l’entrée de l’OL dans la cour des grands ou un simple coup marketing ponctuel ? A suivre, car la propriété de son stade devrait théoriquement permettre aux lyonnais de côtoyer rapidement les sommets européens :
Depuis le 14 janvier dernier, la CAN bat son plein au Gabon. Auparavant réputée pour la qualité de son spectacle et la faiblesse de son niveau tactique, cette compétition, qui prive, tous les 2 ans, quelques grands clubs européens de leurs meilleurs joueurs africains, est désormais le théâtre de matchs fermés et de scores étriqués. A ce petit jeu, la surprenant Burkina Faso et l’expérimenté Cameroun se sont offert le luxe de sortir le pays hôte de la poule A, pour se qualifier en ¼ de finales et rejoindre le Sénégal et la Tunisie, lauréats du Groupe B au détriment de l’Algérie. Dans les 2 derniers groupes, qui connaitront leur épilogues le 24/01, la Congo et le Maroc pourraient créer la surprise d’éliminer les ivoiriens, tenants du titre, tandis que le Ghana et l’Egypte, qui s’affrontent lors du dernier match du groupe D, devraient logiquement se contenter d’un match nul pour rejoindre les phases finales et laisser sur le carreau, le Mali, habitué aux honneurs dans cette compétition. Pour les résultats complets de cette compétition :
L’actualité rugbystique de ce week-end, se sont évidemment les derniers matchs de poule de la Coupe d’Europe, qui ont permis de dresser le tableau des ¼ de finales de la compétition. Faciles tombeurs du club anglais d’Exeter, avec le bonus offensif, les auvergnats de l’ASM devront en découdre an ¼ de finales avec le triple vainqueur de l’épreuve en 2013, 2014 et 2015, à savoir le RCT, qui malgré sa défaite sur la pelouse des tenants du titre, les Saracens 10 à 3, parvient à accrocher une des trois places de meilleur second, grâce à un meilleur point-average que Montpellier. En effet les héraultais, vainqueurs 26 à 17 de Northampton, grâce à un Nadolo surhumain, auteur de 2 essais, auraient pu rallier la suite de la compétition, sans le point de bonus défensif accroché par les varois en Angleterre. Finalement seul autre club français qualifié, le Stade Toulousain, qui s’est imposé à Ernest Wallon, face aux irlandais du Connacht, 19 à 10 pour leur reprendre la seconde place du groupe, devra en découdre au prochain tour avec les solides irlandais du Munster, habitués de ses joutes européennes. Enfin, le Racing, Castres et l’UBB, pourtant vainqueur sur la pelouse de l’Ulster voient leurs routes européennes s’arrêter dès la phase de poules et ne verront donc pas les phases finales, dont le tableau complet est disponible ici :
Enfin pour clore cette page Rugby, signalons que le sélectionneur tricolore Guy Novès a communiqué sa sélection pour le tournoi des 6 nations, dans laquelle Matthieu Bastareaud remplace Wesley Fofana, blessé et forfait pour le tournoi :
En Tennis, le 1er tournoi du grand chelem de la saison disputée en Australie, à Melbourne est le théâtre d’une véritable hécatombe chez les favoris aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Ainsi le tableau masculin a déjà vu disparaitre les têtes de série numéros 1 et 2, Andy Murray et Novak Djokovic, respectivement dès le 3ème et 2nd tour. Même constat dans le tableau féminin, où les têtes de série numéro 1, 3 et 4, à savoir Angélique Kerber, Agnieszka Radwanska et Simona Halep, ne verront pas, non plus, les ¼ de finales. Ces résultats étonnants pourraient bien profiter aux 2 « anciens », Roger Federer et Serena Williams, qui pourraient remporter respectivement leurs 18ème et 23ème titres en grand chelem. Côté tricolore, seul Jo-Wilfrid Tsonga défendra les couleurs de la France à ce stade de la compétition, mais il aura fort à faire face au vainqueur de l’édition 2014, le suisse Stan Wawrinka, ce qui n’empêche nos tennismen de s’offrir quelques gestes spectaculaires, comme en témoigne ce passing Kangourou du bondissant Gaël Monfils :
Outre atlantique, la NBA continue d’être le théâtre du duel entre les Cavs de Lebron James et les Warriors du trio Durant-Curry-Thompson. Programmées dès le début de saison pour se retrouver en finale, pour la revanche de l’an dernier, les deux équipes connaissent pourtant des trajectoires différentes depuis quelques semaines. Alors que les californiens enchainent les succès avec une série d’invincibilité de 7 matchs, dont un succès retentissant face aux coéquipiers de King James, 126 à 91 :
Les joueurs de l’Ohio alternent le bon et le mauvais, avec 5 victoires pour autant de défaites sur les 10 derniers matchs, dont la dernière en date à domicile face aux Spurs de Tony Parker. Résultat : Cleveland doit désormais regarder dans son rétroviseur et voit revenir sur ses talons, les Raptors de Toronto, qui reste la seule équipe à pouvoir espérer priver les Cavaliers de l’avantage du terrain pendant les play-offs de la conférence Est. A l’inverse, les Warriors, ont pris le large sur les Clippers et les Spurs, leurs principaux rivaux depuis le début de la saison, qui sont désormais concurrencés par les Rockets de Houston, emmené par son génial leader, James Harden, toujours en concurrence avec Russell Westbrook pour le titre de MVP, mais également par le Jazz d’Utah, du français Rudy Gobert, qui justifie, depuis le début de la saison, son pharaonique salaire, faisant de lui le sportif français le mieux payé.
Enfin pour clore cette page US et sportive, l’affiche du 51ème Superbowl de l’histoire est désormais connue et verra s’affronter les Patriots de la Nouvelle-Angleterre aux Falcons d’Atlanta, le 06 février prochain à Houston, Texas :
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