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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 22 au 28 mai 2018

En cette fin de saison, l’actualité sportive ne faiblit pas avec la grande finale de la C1 entre le Real et Liverpool, le premier match amical des bleus, qui se préparent pour la coupe du monde en Russie, mais aussi l’affiche des finales NBA enfin connue et identique à celle de l’an dernier, les victoires de Christopher Froome sur le Giro 2018 et de Daniel Ricciardo au grand prix de Monaco de F1, les débuts de Roland-Garros, porte d’Auteuil et le triomphe de Montpellier en finale de la C1 de handball, lors d’un Final Four marqué par la présence inédite de 3 clubs français sur 4

L’actualité principale de ce week-end est la finale de la Ligue des Champions, qui opposait deux des clubs les plus titrés de la compétition, le Real, recordman des victoires avec 12 titres et Liverpool, sacré à 5 reprises. Grand favori de cette rencontre avant cette finale, le Real de Madrid n’a pas failli à son statut pour ajouter un 13ème titre à sa vitrine de trophées et permettre, par la même occasion, à son jeune coach, Zinedine Zidane, de devenir le premier entraineur de l’histoire à remporter 3 C1 consécutivement :

Avant-dernier acte de cette saison footballistique, qui se terminera en apothéose par la Coupe du Monde en Russie dans quelques semaines, cette rencontre nous a offert toutes les émotions, que peut nous procurer un grand moment de sport. Après une première période en forme de round d’observation, soldée par un logique 0 à 0, et essentiellement marquée par les blessures de Carvajal et surtout de Mohamed Salah, meilleur joueur de la saison en Angleterre et atout offensif numéro des Reds, qui pourraient tous les deux manquer le rendez-vous russe, la seconde période est devenue complétement folle. C’est tout d’abord l’attaquant français, Karim Benzema, profitant de la première « boulette » de la soirée du gardien allemand, Loris Karius, qui a ouvert le score en contrant un dégagement hasardeux du portier liverpudlien. Quelques minutes après, le 3ème membre du trio fantastique des Reds, avec Firmino et Salah, Madio Sané, a permis aux siens de garder espoir avec un but sur corner, avant que Zinedine Zidane ne lance dans la bataille son « super-sub », en grand forme en cette fin de saison, Gareth Bale. Le gallois va alors illuminer la fin de rencontre, en signant un véritable chef d’œuvre de but avec un retourné acrobatique en pleine lucarne du malheureux Karius, qui conclura cette folle soirée sur sa seconde erreur monumentale, avec une faute de mains impardonnable sur une frappe lointaine de ce même Gareth Bale, auteur d’un doublé. Homme du match, le gallois, qui pourrait quitter la maison blanche en fin de saison, et pas verni par les blessures cette année, offre donc le titre à son club, tandis que Loris Karius, héros malheureux, a, lui, reçu des menaces de mort sur les réseaux sociaux, prouvant une fois de plus la bêtise de certains supporters, qui semblent oublier que le football reste un sport et un jeu.

Sur la scène nationale, la saison n’était totalement terminée et s’est définitivement conclue par le maintien en Ligue 1 de Toulouse au profit du club corse d’Ajaccio. Vainqueurs des 2 rencontres de barrages 3 à 0, puis 1 à 0, les toulousains conservent donc leur place dans l’élite face au 3ème du dernier championnat de Ligue 2. Un soulagement, lorsque l’on voit les débordements, dont sont capables certains pseudo-supporters ajacciens, qui ternissent l’image du football et leur île magnifique. Espérons désormais que les dirigeants insulaires seront faire le ménage dans leurs supporters et conserver la même dynamique l’an prochain, car la Ligue 1 mérite un club corse, mais avec de vrais supporters, amoureux et respectueux de leur sport et de leur club.

Pour conclure cette page football, qui verra le mercato d’été démarrer début juin, un mot sur la Coupe du Monde en Russie, qui démarrera dans quelques jours, avec des bleus ambitieux et capables de décrocher un 2nd titre de champions du monde. En livrant sa sélection de 23 joueurs le 17 mai dernier, le sélectionneur Didier Deschamps a évidemment fait des heureux et des malheureux. Au premier rang de ces derniers, le parisien Adrien Rabiot a défrayé la chronique ces derniers jours en refusant son statut de réserviste, via une lettre ouverte à la fédération :

Enfant gâté du football français, qui n’en est pas à sa première frasque, le jeune espoir français, qui avait déjà menacé de quitter son club, le PSG, si son statut de titulaire était remis en cause, et qui a refusé toute la saison de jouer à un poste de sentinelle, qui estime inadapté à son « talent », vient sans doute de faire une croix définitive sur sa carrière internationale. Lorsque l’on imagine le nombre de joueurs, qui seraient prêts à tous les sacrifices, même pour une place de simple réserviste, il est impossible de trouver des excuses au parisien, qui ne semble pas prêt de revêtir de nouveau la tunique bleue.

Dans le même temps, les 22 sélectionnés, qui seront rejoint dans peu de temps par Raphaël Varane, vainqueur de la C1 avec le Real, disputait la 1ère rencontre amicale du programme post Coupe du Monde, face à l’Irlande au Stade de France. Un match, que j’ai eu la chance de suivre en tribunes familles avec femme et enfants et qui a vu nos Tricolores triompher sans trembler mais avec sérieux et application, d’une très faible équipe d’Irlande, bien loin du niveau de celle de 2010. Avec des réalisations de l’inévitable Giroud et de Fékir dés la 1ère période, les hommes de Didier Deschamps, qui avait choisi de faire confiance à quelques remplaçants, notamment Mandanda dans les buts, Rami en défense centrale ou encore N’Zonzi au milieu et Fékir devant, ultra-dominateurs tout au long de la rencontre, ont rapidement fait la différence et ont ensuite pu gérer et contenir les timides assauts irlandais de la seconde période :

Disputée sous une pluie diluvienne et incessante, notamment en fin de match, cette rencontre, trop facile pour l’un des favoris au sacre final, n’aura surement apportée aucun enseignement notable au sélectionneur tricolore, si ce n’est la forme étincelante de Kylian Mbappé, sans doute le meilleur joueur sur le terrain hier soir, et on attend beaucoup plus de la prochaine confrontation face à l’Italie à Nice, le 01/06 prochain.

 

En Rugby, les ½ finales di Top 14 nous ont offert une confirmation avec la qualification logique de Montpellier et une énorme surprise avec la défaite du Racing 92, récent finaliste malheureux de la Champions Cup, face à Castres, déjà tombeur du Stade Toulousain en barrages. Leader de la saison régulière, les montpelliérains ont fait parler leur puissance et sa précision pour écraser, 40 à 14, une équipe du LOU, visiblement usée mentalement et physiquement après son duel épique face à Toulon le week-end dernier. Malgré 3 semaines de repos forcé, les joueurs de Vern Cotter n’ont pas fait de détails pour inscrire 4 essais par l’inévitable Nadolo, Dumoulin, Picamoles et Willemse, contre 1 seul côté Lyonnais, qui jouait pourtant à domicile, par Mike Harris, d’ailleurs auteur de tous les points de son équipe :

A noter que ce match était également le dernier du grand Frédéric Michalak, qui à 35 ans et après 18 saisons au plus haut niveau dont 77 sélections dans le XV tricolore, a dieu adieu au Top 14 :

Dans l’autre ½ finale, on attendait évidemment une victoire du Racing, qui rêvait d’effacer sa désillusion de la Champions Cup avec un bouclier de Brennus, mais les irréductibles Castrais, éternels habitués des phases finales, dont ils sont souvent la grande surprise, comme en 2013 et 2014 où ils avaient déjà déjoué les pronostics pour allier la finale, ont su faire preuve d’une extrême rigueur et d’un froid réalisme pour triompher des franciliens, dans un duel épique remporté 19 à 14. Malgré 2 essais d’Imhoff et Dupichot contre 1 seul de Vaipulu, les hommes du tandem Labit-Travers, ont fait preuve de beaucoup trop d’indiscipline et concédé 11 pénalités, dont 4 convertis en points par Urdapilleta, qui a su concrétisé les principaux temps forts de son équipe pendant que les ciel et bleus se heurtaient à la défense de fer castraise. L’entraineur castrais, Christophe Urios, qui visait un Brennus à son arrivée dans le Tarn, et dont l’avenir à le tête du CO reste incertain, pourrait donc atteindre son objectif, mais pour cela ses joueurs vont devoir se défaire d’une solide et brillante équipe héraultaise, qui se présentera au stade de France avec l’étiquette de favorite.

Pour clore cette page rugby, signalons que ces ½ finales ont été endeuillés par un tragique accident de bus, qui a coûté la vie à 3 supporters et blessé 11 autres. Une minute de silence en la mémoire des victimes sera respectée lors de la finale au stade de France, le week-end prochain.

 

En NBA, l’affiche des finales, qui débuteront dans 2 jours, est désormais connue. À l’Est, ce sont bien les Cavs de Cleveland, pourtant régulièrement en difficulté lors des play-offs, qui tenteront de prendre leur revanche de la saison passée, et qui permettent à Lebron James de participer à sa 8ème finale consécutive :

Face à une équipe des Celtics, amputée par les blessures de nombreux joueurs majeurs et qui n’aura jamais déméritée tout au long de ces finales , les joueurs de l’Ohio ont fait parler leur expérience et leur maitrise et su s’appuyer sur leur leader pour contenir des joueurs de Boston, qui menaient pourtant 3 victoires à 2. Après un match 6, qui a vu le King terminer la rencontre, avec 46 points, 11 rebonds et 9 passes décisives, le match 7, disputé à Boston, a une fois de plus vu le meilleur joueur du monde, survolé les débats, avec une nouvelle performance XXL : 35 points, 15 rebonds et 9 passes. Pourtant privé de son bras droit Kevin Love, King James, qui n’a plus perdu un match 7 depuis huit ans, guide donc à nouveau les siens vers une nouvelle finale NBA, dont il espère une issue plus favorable que l’an dernier.

Comme les 2 dernières saisons, les Cavs seront opposés aux Golden State Warriors, qui ont suivi un chemin similaire à celui des joueurs de l'Ohio. Menés 3 matchs à 2, après leur défaite sur le parquet de Houston lors du match 5, les californiens ont su profiter de la blessure de Chris Paul, pour prendre définitivement le dessus dans cette série. Tout d'abord à domicile, en remportant facilement le match 6, puis ensuite sur le parquet de Houston lors d'un match 7 couperet, particulièrement tendu. D'abord survoltés, malgré l'absence de leur meneur titulaire, les Rockets ont fait parler leur défense et leur agressivité et su profiter de la maladresse des californiens pour mener 24 à 19 à la fin du premier quart-temps et 54 à 43 à la mi-temps. Mais au retour des vestiaires, les stars des Warriors allaient reprendre le match en main, avec notamment un Kevin Durant, auteur de 34 points au final et un Stephen Curry, 27 points, dont 19 après la pause, à la hauteur de l'événement. En face, les texans allaient vivre un véritable calvaire avec une série improbable de 27 tirs primés manqués, pire série de toute l'histoire des playoffs NBA : 

Handicapés par cette maladresse, les coéquipiers de James Harden, probable MVP de la saison, n'ont jamais pu suivre le rythme des Warriors et s'inclinent au final 101 à 92, malgré l'avantage du parquet. Pour la quatrième année consécutive, les NBA Finals opposeront donc les Cavs aux Warriros, après les titres de 2015 et 2017 de Golden State et celui de 2016 des Cavs. Pour quel résultat ? Une nouvelle alternance ? Ou la confirmation de la suprématie des californiens ? : réponse à partir du 31 mai prochain ... 

 

Porte d’Auteuil, le tournoi de Roland-Garros 20148, 117ème du nom, a démarré ce dimanche. Peu de surprises à signaler pour le moment avec seulement l’élimination de Stan Wawrinka, vainqueur en 2015 et finaliste l’an dernier, battu en 5 sets par l’espagnol Garcia-Lopez. Pour le reste du tableau masculin, tous les favoris, ont pour le moment, franchi ce 1er tour sans encombre, ainsi que les français Richard Gasquet, Gaël Monfils, Gilles Simon ou encore Benoit Paire, qui affrontera le redoutable japonais, Kei Nishikori au prochain tour. Quant au grandissime favori à une 11ème couronne à Paris, le majorquin Rafael Nadal, son match a été interrompu par la pluie, alors qu’il menait 2 sets à 0, mais était en difficulté, 3 jeux à 0 dans le 3ème set, face à l’italien Bolelli. Côté filles les françaises sont un moins en réussite que les garçons, avec entre autre les éliminations d’Océane Dodin ou encore de Kristina Mladenovic. Par contre, en ce qui concerne les têtes de série, les surprises sont beaucoup plus nombreuses que les hommes avec les éliminations précoces de Venus Williams, 9ème mondiale, mais surtout de la tenante du titre, Jelena Ostapenko, battue 7-5 / 6-3 par Kozlova, 66ème mondiale. Enfin au rayon des belles histoires de ces premiers jours, signalons la victoire du jeune français de 19 ans, Corentin Moutet, 143ème mondial, tombeur du géant croate, Ivo Karlovic ou encore le lucky loser argentin, Marco Trungelliti, rappelé de dernière minute, après le forfait de l’australien Nick Kyrgios, et qui a du traverser la Catalogne et la France depuis Barcelone, en voiture avec sa mère, son frère et sa grand-mère, pour battre l’australien, Tomic, et rallier le 2nd tour, alors que la veille il s’apprêtait à profiter des plages barcelonaises en famille :

 

En Formule 1, le grand prix de Monaco nous a offert sa traditionnelle procession de voitures, qui se sont suivies pendant les 75 tours de ce circuit atypique, s’il en est. Dominateur tout le week-end et auteur de la pole position le samedi, Daniel Ricciardo a logiquement remporté sa 2nde victoire de la saison, la 7ème de sa carrière, mais la 1ère en principauté. Pourtant, comme il y a 2 ans, le pilote Red Bull a bien failli tout perdre la faute à une voiture une fois de plus perfectible. En finissant la course en manque cruel de puissance et avec seulement 6 rapports sur 8, l’australien a dû batailler pour contenir les assauts d’un Sébastian Vettel, qui rêvait de rattraper une partie de son retard au championnat sur Lewis Hamilton. Malgré une voiture plus rapide et un rythme de course bien meilleur, l’allemand doit donc se contenter de la 2nde marche du podium, juste devant le leader du championnat, Lewis Hamilton, qui limite donc la casse avec seulement 3 points de perdus et toujours une avance confortable de 14 points sur son premier poursuivant. Kimi Raïkkönen sur Ferrari et Vallteri Bottas sur Mercedes complètent le Top 5, juste devant les 2 français, Esteban Occon et Pierre Gasly, auteurs d’une excellente course, notamment le 2nd nommé, qui est parvenu à gagner 3 places par rapport à sa position sur la grille, ce qui constitue un véritable exploit sur le rocher. Parti en dernière position, suite à sa non-participation aux essais, Max Verstappen, qui en a profité pour changer quelques éléments de son moteur, a profité des arrêts aux stands des voitures le devançant pour remonter 11 places et parvenir à marquer 2 points en terminant au 9ème rang :

 

 

En Cyclisme, Christopher Froome a remporté la 101ème édition du Giro pour la 1ère fois de sa carrière :

Le quadruple vainqueur du tour devient ainsi le premier détenteur des 3 grands tours depuis Jacques Anquetil en 1964, après ses victoires sur les tours de France et d’Espagne 2017. Malgré les soupçons de dopage qui pèsent sur sa victoire lors de la Vuelta 2017, le coureur britannique de 33 ans n’a pas laissé les suspicions et les doutes l’envahir, afin de remporter ce succès historique. Seulement 4ème du classement à 3 jours de l’arrivée, le leader de la Team Sky a bouleversé tous les codes, pour prendre la tête du général après une échappée insolite de 80 kilomètres en solitaire. Leader pendant plus de la moitié de l’épreuve avant cette fatidique 19ème place, l’autre britannique, Simon Yates, s’est totalement effondré et termine finalement 21ème à plus d’1 heure du vainqueur, tout comme le français Thibaut Pinot, qui nourrissait beaucoup d’espoir dans cette édition 2018 du tour d’Italie et qui a abandonné à la veille de l’arrivée. Avec seulement 46 secondes d’avance sur son dauphin, le vainqueur de l’édition précédente, le néerlandais Tom Dumoulin, qui a dignement défendu son trophée et près de 5 minutes sur le 3ème, le colombien Miguel Angel Lopez, Froome remporte un succès certes plein de panache mais toujours entaché par les soupçons, qui le place évidemment comme le principal favori à sa succession lors de du Tour de France 2018, qui débutera le 7 juillet prochain.

 

Pour clore cette chronique, un mot de Handball, avec ce magnifique « cocorico » en Ligue des Champions. En effet avec 3 représentants sur 4 en ½ finales de la plus prestigieuses des compétitions continentales, on pouvait logiquement espérer un vainqueur français. Et finalement, c’est Montpellier, 15 ans après leur sacre surprise de 2003, qui est parvenu à décrocher la timbale, face au HBC Nantes. Tombeurs la veille des tenants du titre, le Vardar Skopje, unique représentant non français, les héraultais étaient donc opposés aux nantais, qui sont, eux, parvenus à se défaire du grand favori pour le sacre final, le PSG. Après un début de match équilibré, les joueurs de Patrice Canayer, dernier représentant du sacre de 2003, avec l’ailier Michaël Guigou, ont doucement pris la mesure de leurs adversaires pour basculer à la pause avec un avantage de 3 buts. Après être revenu à égalité en début de seconde période et avoir su contenir leurs adversaires jusqu’à la 50ème minute, les nantais vont finalement craquer en fin de match devant la furia des montpelliérains, qui s’imposent finalement de 6 buts, 32 à 26, dans une finale superbe, qui a fait honneur au handball français :

En passe d’être devancé par le PSG en championnat après avoir fait la course en tête toute la saison, Montpellier se console donc avec le plus beau des trophées, celui de champion d’Europe, qui , à l’instar des footballeurs, échappe toujours au PSG Handball, malgré les millions investis par leurs propriétaires qataris.

 

 

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