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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 22 au 29 mai 2017

Avant des vacances bien méritées, nos sportifs préférés nous offrent quelques derniers barouds d'honneur, notamment Francesco Totti, qui fêtait son dernier match avec la Roma, mais aussi de nombreuses finales de Coupe nationales et européennes en football, sans oublier le Top 14, les débuts des finales NBA et NHL, le mythique grand prix de F1 de Monaco, la fin du Giro ou encore le lancement de l'édition 2017 de Roland-Garros, ...

A l’affiche cette semaine, l’immense Francesco Totti, qui disputait ce week-end son 617ème et dernier match avec son club de toujours, l’AS Rome. Véritable légende du football romain, italien et mondial, l’éternel numéro 10 de la Louve restera à jamais dans les mémoires des tifosi, dont la plupart était en pleurs dès l’échauffement et encore un peu plus lors de son entrée en jeu à la 55ème minute de cette rencontre historique face au Genoa. Hasard du destin, son entrée en jeu a coïncidé avec l’égalisation de son équipe, qui s’est finalement imposé à la 90ème minute sur un but de Perotti, qui propulse les siens à la 2ème place et leur offre un ticket direct pour la prestigieuse ligue des champions. Un final à la hauteur de cet immense champion et tout un symbole de son incroyable carrière qui se termine donc sur un énième succès. Il était alors pour tout un club, tout un stade et toute une ville de fêter son héros, son enfant, celui qui est né à Rome et qui y a consacré l’intégralité de ses 28 années de football (de 12 à 40 ans), renonçant toujours aux sirènes anglaises ou espagnoles qui ont toujours rêvé de déloger la légende de son club de toujours. Mais Totti et la Roma, c’est plus qu’une histoire d’argent, c’est une véritable histoire de cœur, d’amour, de loyauté et de sacrifice comme le sport moderne en offre trop peu de nos jours. Pour tout cela et aussi pour tout le reste, merci M. TOTTI et bonne retraite :

En dehors de la seconde place, que convoitait également le Napoli, qui malgré sa victoire 4 buts à 2 sur la pelouse de la Sampdoria, devra donc passer par les barrages de la Ligue des Champions, cette dernière journée de Série A offrait peu d’enjeu. Déjà champion, la Juve a joué le jeu jusqu’au bout en s’imposant sur la pelouse de Bologne, 2 buts à 1, avec 1 but de Dybala, qui est prêt pour la grande finale de la Ligue des Champions face au Real de Zinédine Zidane. Les places en Europa League étant déjà attribuées à l’Atalanta et à la Lazio, tous les regards étaient braqués vers le bas du classement, où c’est finalement Empoli, qui parvient à se maintenir dans l’élite à la faveur de son score nul et vierge sur la pelouse de Palerme Crotone, malgré sa victoire 2 buts à 1 sur une Lazio démobilisée, accompagnera donc Palerme et Pescara à l’échelon inférieur.

Le reste de l’actualité du football européen était marqué par de nombreuses finales, à commencer par celle de l’Europa League, disputée ce mercredi dans un contexte très difficile pour les mancuniens. Encore meurtris par le terrible attentat qui a endeuillé la ville quelques jours auparavant, les joueurs de Mourinho avaient à cœur de remporter ce trophée, non seulement pour leur ville mais aussi pour s’ouvrir les portes de la Champions League, après une saison pour le moins mitigée. Face à une équipe de l’Ajax, trop jeune (la plus jeune de l’histoire en finale d’une coupe d’Europe) et inexpérimentée à ce niveau de la compétition, les Red Devils n’ont pas tremblé pour assurer une victoire finalement aisée, 2 buts à 0, avec notamment une réalisation de Paul Pogba, qui devient donc le 11ème français buteur en finale d’une coupe d’Europe :

Certes, cette victoire n’enlève rien à la peine et à la douleur d’une ville blessée dans sa chair, mais elle permet tout de même de redonner un peu de joie et de bonheur à des supporters, qui le temps d’un match ont pu oublier la cruauté du monde actuel.

En France, le week-end était consacré à la traditionnelle finale de Coupe de France, qui pouvait permettre au PSG de rentrer dans l’histoire de cette compétition en la remportant pour la 11ème fois et en devenir le club le plus titré devant l’OM. Face à une équipe angevine, qu’on présentait comme une victime toute désignée à la furia parisienne, les hommes d’Unai Emery ont beaucoup souffert et se sont surtout beaucoup heurté au gardien adverse, Alexandre Letellier, grand héros de ce match. Finalement  les parisiens auront donc dû attendre la dernière minute et l’annonce du temps additionnel pour s’imposer sur un ultime corner de Di Maria poussé dans son propre but par le malheureux Issa Cissokho, qui crucifie son équipe, pourtant si solide défensivement et offre au PSG sa 4ème coupe de France de l’ère qatari, la 3ème consécutive auxquelles s’ajoutent 4 coupes de la Ligue consécutives depuis 2014 :

Malgré tout, ce trophée n’efface pas cette saison mitigée des franciliens, qui ont perdu leur titre de champion de France face à Monaco et ont subi une humiliation au Camp Nou en 1/8ème de finale de la Ligue des Champions. Confirmé par ses dirigeants, l’entraineur espagnol du PSG, Unai Emery, sait qu’il n’aura pas droit à l’erreur la saison prochaine et l’arrivée d’Antero Henrique, comme nouveau directeur sportif promet un été mouvementé dans la capitale. Ce match était également l’occasion pour les parisiens de fêter le dernier match sous les couleurs du PSG du brésilien Maxwell, dignement fêté par ses coéquipiers et les supporters présents au Stade De France, et sans doute aussi de Blaise Matuidi, dont un départ de la capitale n’a jamais été autant d’actualité :

En France toujours, Troyes s’est offert le droit de jouer en Ligue 1 la saison prochaine, à la faveur de son match nul à Lorient 0 à 0. Vainqueurs lors du match aller à domicile, 2 buts à 1, les troyens sont donc les 1ers lauréats de cette formule de barrages et retrouvent l’élite pour la 1ère fois depuis 2006. A l’inverse, les merlus joueront donc à l’échelon inférieur la saison prochaine après 11 saisons dans l’élite.

Dans le reste de l’actualité footballistique européenne, la Barça a remporté sa 28ème coupe d’Espagne la 3ème consécutive, aux dépens d’Alavès, avec notamment un Messi de Gala, impliqué sur les 3 buts de son équipe, avec une réalisation et 2 passes décisives pour Neymar, qui devient le 1er joueur depuis Ferenc Puskas en 1960, 61 et 62, à inscrire 1 but lors de 3 finales consécutives. Côté Alavès, le jeune français Théo Hernandez, probable futur joueur du Real Madrid a bien tenté de garder son équipe dans le match, à la faveur d’un magnifique coup-franc à la ½ heure de jeu, mais cela n’aura pas suffi pour permettre aux siens de lutter pour la victoire. Autre français à s’illustrer ce week-end, Ousmane Dembélé a permis à son club de Dortmund de remporter sa 4ème coupe d’Allemagne aux dépens de Francfort, grâce à une frappe somptueuse :

Enfin, outre-manche, on attendait beaucoup du duel entre des Gunners, meurtri par une saison catastrophique et des Blues de Chelsea, qui rêvaient d’un doublé historique. Et ce match a été à la hauteur des attentes. Après un 1er but très rapide et très polémique d’Alexis Sanchez, malgré une main et une position de hors-jeu, les joueurs d’Arsène Wenger ont rapidement pris la mesure d’une équipe de Chelsea, largement dominé et qui aurait facilement pu prendre une correction dans cette rencontre, sans beaucoup de chance (3 poteaux trouvés par les Gunners) et une défense héroïque, symbolisée par Cahill, auteur de 2 sauvetages sur sa ligne. Comme un symbole, après l’égalisation de l’inévitable Diego Costa, il a fallu attendre le coaching gagnant du très critiqué Arsène Wenger et l’entrée en jeu du supersub, Olivier Giroud, pour voir Arsenal s’imposer finalement 2 buts à 1 sur une réalisation de son goléador français à la 79ème minute :

Avec une telle domination, le trophée ne pouvait donc pas échapper aux Gunners, qui permettent à leur entraineur français de rentrer dans l’histoire du football anglais avec désormais un record de 7 coupes d’Angleterre pour l’alsacien. De quoi le convaincre de continuer une aventure débutée en 1996 sur le banc des londoniens ?

Enfin pour clore cette page football, un dernier mot sur les bleuets français, qui disputent actuellement le mondial U20 et qui se sont brillamment qualifié pour les 1/8ème de finale de la compétition en remportant leurs 3 premiers matchs de la compétition pour terminer en tête de leur poule. Ils affronteront au prochain match l’équipe d’Italie, 2ème de sa poule derrière l’Uruguay.

 

En Rugby, le week-end était  consacré aux ½ finales du Top 14, avec 2 matchs diamétralement opposés qui se sont déroulés au stade Vélodrome de Marseille, antre habituel des grandes affiches du RCT. Toulon, justement, qui sera le 1er protagoniste de la finale du 4 juin au stade de France, après avoir dominé l’équipe surprise de ce carré finale, la Rochelle. Les Rochelais, qui ont fait honneur à leur rang de leader de la phase régulière en dominant les finalistes en titre, mais sans parvenir à creuser l’écart, jusqu’au tournant du match et le carton rouge mérité de Pierre Aguillon dès la 51ème minute. A ce moment précis du match les toulonnais était encore menés de 9 points, 15 à 6, mais en supériorité numérique, les varois vont logiquement faire jouer leur puissance et leur expérience pour grignoter progressivement leur retard et revenir à égalité après une énième pénalité de leur buteur vedette, Leigh Halfpenny, qui ne disputera pas la finale, en raison de sa convocation pour la tournée des Lions britanniques en  Nouvelle-Zélande. Mais le héros de ce match n’est pas gallois, mais bel et bien français, en la personne du minot, Anthony Belleau, qui d’un drop plein de maitrise offre la victoire aux hommes de Richard Cockerilll, toujours invaincu depuis qu’il a repris les rênes des rouges et noirs en compagnie de Matt Giteau, qui s’est même offert quelques minutes de temps de jeu dans ce match, après la sirène :

Ce résultat est cruel pour des rochelais, qui ont réussi une saison remarquable et qui n’ont jamais rien lâché dans cette ½ finale. A défaut de rallier le stade de France, les maritimes auront tout de même glané une expérience précieuse, notamment pour la saison prochaine, où ils feront désormais figure de favoris annoncés. La seconde affiche de ces ½ finales était une revanche de l’an dernier qui avait vu le Racing 92 surprendre les clermontois pour rallier Barcelone et remporter le bouclier de Brennus aux dépens des toulonnais. Mais cette saison, les jaunards étaient décidés à faire valoir leur rang et n’ont jamais laissé les franciliens trouver leurs marques dans ce match. Bien organisés défensivement et brillants offensivement, les jeunes pousses clermontoises, qui comptaient dans leurs rangs plusieurs espoirs prometteurs du rugby français, comme Penaud, Cancoriet ou Iturria, menaient à la pause 19 à 6 avec déjà 2 essais contre aucun aux racingmen. Mais comme dans le match de la veille, un carton rouge allait venir perturber cette rencontre et c’est le clermontois Van Der Merwe, qui en a hérité après un plaquage très violent au visage de Teddy Thomas. Cependant, contrairement aux rochelais, les clermontois ne vont pas baisser de pied, bien au contraire. En quelques minutes seulement après cette expulsion, les joueurs de Franck Azema vont inscrire deux nouveaux essais et 2 transformations, bien aidés par le carton jaune de Masoe, pour prendre 25 points d’avance, 37 à 12. En champion, les racingmen vont faire preuve d’orgueil pour marquer 3 essais en fin de match, dont 2 par le future retraité, Chris Masoe, qui s’offre même le luxe de transformer le dernier essai de son équipe pour terminer en beauté une carrière remarquable entre Castres, Toulon et le Racing :

Mais cette réaction d’orgueil ne suffira pas et ce sont bien les auvergnats, qui défieront les toulonnais dans une finale inédite entre ces 2 mastodontes du rugby hexagonal. Enfin pour clore cette page « Ovalie », un mot sur le Stade Français, qui a échoué dans sa quête d’une place en Champions Cup la saison prochaine. Après une saison incroyable, ponctuée de nombreux rebondissements, les parisiens avaient l’occasion de finir en beauté avant d’être racheté par le journal allemand Bild. Mais les stadistes se sont inclinés d’1 petit point 23 à 22 face aux anglais de Northampton, malgré une supériorité numérique de presque 20 minutes et un dernier essai encaissé en fin de match alors qu’ils étaient à 15 contre 13 anglais. A l’image de leur saison, ce match laissera beaucoup de regrets, notamment aux anciens (Slimani, Lakafia, Bonneval, Doumayrou, Sinzelle) ou aux futurs retraités (Papé, Dupuy), qui rêvaient de terminer leur aventure parisienne sur une bonne note.

 

En NBA, la finale tant attendue et espérée par tous les fans entre Golden State et Cleveland aura bien lieu ! Privés de Tony Parker et de Kwahi Leonard, les Spurs n’ont rien pu faire pour contrer l’armada californienne portée par leur duo all-star Kevin Durant et Stephen Curry et ce, malgré un Klay Thompson, discret et maladroit depuis le début de ces play-offs. Avec ce nouveau « sweep », le 3ème consécutif, les joueurs de Steve Kerr, toujours convalescent et remplacé par Mike Brown sur le banc des Warriors, deviennent la 1ère équipe de l’histoire à enchainer 12 victoires consécutives en play-offs et à rallier les finales sans la moindre défaite. Scénario quasi symétrique à l’Est, où les Celtics de Boston, également privé de leur meilleur joueur, Isaiah Thomas, n’ont pas pesé bien lourds face au champion en titre, emmené par un Lebron James en mission, un Kyrie Irving, toujours aussi génial et un Kevin Love, monumental au-delà de la ligne à 3 points. La seule différence étant que les bostoniens, héroïques pendant cette finale de conférence, sont parvenus à arracher un match sur le parquet de Cleveland pour priver les Cavs d’un 3ème « sweep » consécutif, à l’instar des Warriors. Qu’importe, la revanche des finales de l’an dernier aura bien lieu, ave cette année un invité de marque supplémentaire en la personne de Kevin Durant et cela débute le 1er juin :

Pour clore cette page Basket, un dernier mot de Pro A où l’ASVEL qualifié in extremis pour les play-offs a réussi l’exploit de battre le grandissime favori et leader de la saison régulière, l’AS Monaco. Les basketteurs du rocher ne réussiront donc pas là où les footballeurs sont, eux, parvenus à devenir champions de France. Les ½ finales de Pro A, très ouvertes cette saison, verront donc s’affronter Strasbourg et l’ASVEL, champion en titre, ainsi que Chalons sur Saône et le Paris-Levallois dans des duels désormais en 5 rencontres.

 

En Formule 1, le week-end était consacré au mythique grand prix de Monaco. Le traditionnel circuit en ville, qui n’offre aucune possibilité de dépassement était donc au programme des pilotes, qui savaient qu’une bonne position sur la grille est souvent synonyme d’un excellent résultat sur le rocher. Et à ce jeu, le grand perdant se nomme donc Lewis Hamilton, qui, gêné en Q2 par des voitures plus lentes, n’est parti qu’en 13ème position le dimanche pour échouer tout de même à une honorable 7ème place au drapeau à damier. Le grand vainqueur de ce week-end se nomme donc Sebastian Vettel, parti en 2nde position le dimanche, et qui a profité de l’étonnante stratégie de son écurie Ferrari à l’encontre de son coéquipier, Kimi Raïkkönen pour prendre la tête de la course et ne plus la quitter. A voir la tête de son coéquipier sur le podium de cette course, on peut penser que lui aussi n’a pas bien compris la décision de son équipe de l’arrêter au 35ème tour, alors qu’il était en tête du peloton, pour le faire repartir dans le trafic et perdre ainsi un temps précieux face à son coéquipier de la Scudéria :

A moins évidemment que cette stratégie ait été dictée par la volonté de Ferrari d’offrir la victoire au quadruple champion du monde allemande ? Bien plus heureux dans cette course, Daniel Ricciardo, a également profité dans la lutte dans les stands entre Max Verstappen et Vallteri Bottas, pour se hisser sur un podium inespéré après sa 5ème place en qualification. Toujours très ennuyeuse, cette course a tout de même été marquée par l’accident spectaculaire mais  heureusement sans gravité entre le revenant Jenson Button et le débutant Pascal Wehrlein :

Avec cette victoire, Sébastian Vettel compte désormais 25 points d’avance sur l’anglais Lewis Hamilton au championnat du monde pilote et le doublé Ferrari permet aux « rouges » de reprendre la tête du classement constructeur avec 17 points d’avance sur Mercedes.

 

En Tennis, l’actualité du moment ce sont les internationaux de France de Roland-Garros, qui ont débuté Porte d’Auteuil de dimanche. Comme trop souvent ces dernières années, ce 1er tour a été fatal à de nombreux français, dont Gilles Simon, qui s’est lourdement incliné, en 4 sets, face géorgien Nikoloz Basilashvili, 63ème joueur mondial. Autre français, dont le tournoi s’arrête prématurément, Paul-Henri Matthieu a fait ses adieux, à 35 ans, à l’ocre parisien, dont il a disputé, face au belge Goffin, l’un des outsiders de cette édition, le dernier match de sa carrière, débutée en 2001. L’occasion pour le public parisien de lui offrir une dernière ovation avant une retraite bien méritée et une carrière exemplaire :

Benoit Paire, quant à lui, n’a pas pesé bien lourd face à l’ogre Nadal, immense favori de ce tournoi, qui s’est imposé en moins de 2 heures et 3 petits sets, 6-1, 6-4 et 6-1. Décidemment en grande forme, le majorquin se positionne dès son entrée en lice comme l’homme à battre cette année. En attendant Tsonga, qui, après sa 1ère victoire sur terre battue, ce week-end à Lyon, face à Thomas Berdych, entrera en lice demain, la seule satisfaction tricolore nous vient de Richard Gasquet, pourtant en petite forme, mais qui a disposé en 4 sets du belge Arthur de Greef en 2h10. Du côté des favoris, en dehors de l’élimination de Sock par Vesely, pas de surprises à signaler. Raonic, Dimitrov, Ferrer, Thiem et surtout Novak Djokovic, tombeur en 3 petits sets de l’espagnol Granollers et qui pourrait retrouver Rafael Nadal en ½ finale, verront, tous, le second tour. Du côté des filles, la française Kristina Mladenovic, ambitieuse cette année, est passée très proche de la correctionnelle en ne s’imposant qu’en 3 sets face à la 88ème mondiale, l’américaine Jennifer Brady. Touchée au dos, la tricolore a même songé à abandonner et devra se soigner rapidement si elle veut poursuivre son aventure cette année. Une aventure, qui a pris fin prématurément pour la numéro 1 mondiale, Angélique Kerber, battue sévèrement par la russe Ekaterina Makarova, 6-2, 6-2. Une défaite historique, puisqu’il s’agit de la 1ère fois dans toute l’histoire du tournoi, que la tête de série numéro 1 du tableau féminin est éliminée dès son entrée en lice :

Déjà battue au 1er tour l’an dernier, l’allemande n’est décidemment pas à l’aise sur les terrains parisiens et aurait surement rêvé d’un parcours beaucoup plus long porte d’Auteuil. En dehors de ce cataclysme, ce 1er tour s’est révélé assez tranquille pour les principales favorites, notamment la tenante du titre, l’espagnole Garbine Muguruza, tombeuse de l’italienne Schiavone en 2 petits sets.

 

En Cyclisme, le Giro a touché à sa fin. Après 3 semaines d’intense lutte notamment en haute montagne, le dernier contre-la-montre a livré son verdict et offert logiquement la victoire finale au spécialiste de ce type d’épreuve, le néerlandais, Tom Dumoulin. Au terme d’une course mémorable, le coureur de l’équipe Sunweb, qui aura toujours résisté aux meilleurs grimpeurs de cette 100ème édition, remporte donc le 1er grand tour de sa carrière à la surprise générale :

Il devance ainsi au classement général, les 2 grands favoris, Nairo Quintana de 31 secondes et le local, Vincenzo Nibali de 40 secondes. Seulement 4ème, le français Thibaut Pinot, auteur d’un course remarquable et d’une magnifique victoire d’étape, échoue, certes, au pied du podium, à 1’17’’ du vainqueur, mais prend clairement rendez-vous pour les prochains grands tours et notamment le tour de France, privé de victoire finale française depuis plus de trente ans et la victoire d’Hinault en 1985. Quoi qu’il en soit, cette 100ème édition du Giro aura été à la hauteur des attentes et aura offert aux amateurs de cyclisme un spectacle grandiose, dont on espère qu’il se reproduira sur les prochains grands tours à venir.

 

Enfin en Hockey, après le sacre surprise de la Suède en finale des championnats du monde face au Canada, tous les regards sont désormais tournés vers les Etats-Unis, où vont démarrer les grandes finales NHL opposant les Predators de Nashville aux Pinguins de Pittsburgh. Après un match incroyable face aux Senators d’Ottawa, conclu après une double prolongation, les Pinguins, tenants du titre, ont donc gagné le droit de défendre leur Stanley Cup face à une équipe qui jouera pour remporter le 1er titre de son histoire et même le premier titre professionnel pour tout l’état du Tennessee !  1er match d’une série qui promet d’être haletante et disputée dès cette nuit en Pennsylvanie :

 

  

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