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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 23 au 29 janvier 2019

Une actualité sportive très riche cette semaine, avec évidemment le football et la triste disparition de l'ex-buteur nantais, Emiliano Sala, mais également la Ligue 1 et les grands championnats étrangers, le Rugby avec le Top 14, mais aussi le Tennis et l'Open d'Australie ou encore les championnats du Monde de Handball, sans oublier les Sports d'Hiver, Ski et Biathlon en tête, le WRC, le Golf et du Patinage Artistique avec des championnats d'Europe, qui ont sacré 2 couples français

Pour débuter cette rétrospective, une triste nouvelle avec la disparition d’Emiliano Sala, dont l’avion privé s’est probablement échoué en mer avec à son bord l’ex-joueur nantais ainsi que le pilote. L’attaquant de 28 ans, auteur de 12 buts en Ligue 1 cette saison avec les canaris, venait tout juste d’être transféré à Cardiff  pour près de 17 M€ et quelques bonus et s’apprêtait à évoluer dans l’un des championnats les plus relevés de la planète. Joueur attachant, discret et apprécié de ses coéquipiers et de son ancien coach, Vahid Halihodzic, qu’il était justement venu saluer une dernière fois avant de rejoindre le Pays de Galles, l’argentin, qui était pressenti pour rejoindre la Squadra Azzura de Paulo Mancini, laisse un vide immense évidemment auprès de ses proches mais aussi dans le monde du football et du sport en général, comme en témoigne les nombreux messages de soutien et de prières reçus en l’hommage du joueur, notamment à Nantes où le joueur aura laissé une trace indélébile :

Les recherches pour retrouver le joueur et le pilote ont été suspendues vendredi et malgré la mobilisation de nombreuses personnalités, notamment du football, dont Léo Messi, de sa famille et même du gouvernement argentin, qui demande de les poursuivre, les chances de retrouver vivant le guerrier argentin sont infimes :

Au-delà des polémiques sur l’avion, le pilote ou la pérennité de son transfert, qui déchainent la toile, le plus important est aujourd’hui de saluer la mémoire d’un grand joueur, humble, travailleur et honnête, qui s’est battu pour pouvoir vivre son rêve de footballeur professionnel mais qui nous quitte beaucoup trop tôt, alors que sa carrière prenait un nouveau tournant. Le message que le joueur a laissé sur WhatsApp à ses amis alors qu’il se trouvait dans l’avion ne laisse que peu d’espoir de retrouver le joueur en vie :

Repose en paix Emiliano et toutes nos pensées vont à ta famille, tes proches et aux joueurs et supporters nantais.

 

Revenons sur les terrains de Ligue 1 avec la descente aux enfers qui se poursuit pour des marseillais, qui font, chaque week-end, un peu plus peine à voir. Malgré l’arrivée tant attendue de Mario Balotelli, les olympiens, conspués toute la rencontre par leurs propres supporters, qui avaient également réservé un accueil chaleureux à l’actionnaire ; Franck McCourt, présent à l’Orange Vélodrome, se sont une fois de plus inclinés à domicile, face au dauphin du PSG, le Lille de Christophe Galtier. Malgré le premier but de Super Mario sous ses nouvelles couleurs, les coéquipiers de Florian Thauvin, exclu peu après l’heure de jeu, et de Jordan Amavi, qui a reçu une bombe agricole prés de ses pieds, entrainant une interruption du match de 30 minutes, ont donc subi la loi des dogues et de leur buteur Nicolas Pépé, auteur des 2 buts de son équipe :

Une nouvelle soirée cauchemardesque sur la Canebière, qui devrait normalement entrainé l’éviction de son entraineur. La transition est toute trouvée vers l’autre équipe en grande difficulté depuis le début de saison, l’AS Monaco, qui après son élimination en Coupe de France, à domicile, 3 buts à 1, face au leader de Ligue 2, Metz, a évincé son entraineur, Thierry Henry, après seulement 103 jours de présence sur le banc. Et le nom de son remplaçant sera déjà connu, puisqu’il s’agit de Léonardo Jardim, libre depuis son départ de l’AS Monaco ... Un retour aux sources, donc, pour le coach portugais, qui avait quitté le rocher en excellents termes et qui va retrouver une équipe remodelée à même de se maintenir dans l’élite. En attendant les joueurs de la principauté n’ont pas semblé « boostés » par ce énième rebondissement dans cette saison 2018-2019, puisqu’ils se sont incliné 2 buts à 0 sur la pelouse de Dijon. Longtemps malmené par une équipe de Rennes, qui avait choisi de jouer haut pour gêner la relance parisienne, et privé de Neymar, blessé au pied après le match contre Strasbourg et qui devrait être forfait contre Manchester en LDC (aux dernières nouvelles, son indisponibilité pourrait être de 2 mois), le PSG, bien replacé tactiquement par son entraineur Thomas Tuchel, après la pause, a finalement pris la mesure d’une équipe rennaise, coupable de fautes techniques sanctionnées par 3 buts parisiens après l’heure de jeu. Respectivement auteur d’un but et d’une passe décisive et d’un doublé, Mbappé et Cavani ont été les bourreaux de rennais, qui peuvent nourrir des regrets mais qui auront surement donné des idées aux prochains adversaires des futurs champions de France. Derrière l’ogre parisien, les lyonnais, à l’instar des lillois, s’accrochent en s’imposant 1 but à 0 sur la pelouse d’Amiens, grâce à un but de son défenseur central belge, Jason Denayer. Les gones consolident ainsi leur 3ème place devant des stéphanois, qui comptent 4 points de retard et joueront leur match ce mercredi à Nantes ; la rencontre ayant été reportée en raison des manifestations de gilets jaunes. Dans les autres rencontres, Strasbourg confirme son grande forme du moment en dominant Bordeaux à la Meinau sur le score de 1-0 et conforte sa place de 5ème à égalité avec Montpellier, qui a aisément disposé de Caen à domicile, 2 buts à 0. Dans le bas de classement, Guingamp a un orteil de plus en Ligue 2 après sa nouvelle défaite à domicile, la 7ème de la saison, 1 à 0, face à Reims. Seul Monaco fait pire dans l’hexagone avec encore aucune victoire en L1 dans son stade de Louis-II.

Dans le reste de l’Europe, La Premier League était au repos et avait laissé place à la FA Cup, qui a notamment vu Manchester United poursuivre sa formidable série de victoires depuis l’arrivée de Solskjaer sur son banc en allant s’imposer sur la pelouse de l’Emirates Stadium d’Arsenal, 3 buts à 1, avec des réalisations de Sanchez, Lingard et du français Anthony Martial. Parmi les favoris encore en course lors de ce 4ème tour, aucune surprise n’est à signaler et Manchester City ou encore Chelsea verront la suite de la compétition.

En Espagne, un grand Karim Benzema, auteur d’un doublé, a offert la victoire au Real Madrid sur la pelouse de l’Espanyol Barcelone sur le score spectaculaire de 4 buts à 2 :

Ce précieux succès permet aux merengues de conserver leur place sur le podium de la Liga, toujours devancés par l’Atlético Madrid et le FC Barcelone, tous deux vainqueurs 2 buts à 0 respectivement face à Getafe et sur la pelouse de Gérone. Les Blaugrana effacent ainsi leur déconvenue lors de la Coupe du Roi, qui les a vu s’incliner 2 buts à 0 sur la pelouse du FC Séville et ainsi compromettre leurs chances d’un 5ème succès consécutif dans cette compétition.

Statu Quo en Allemagne puisque les 4 leaders de la Bundesliga se sont tous facilement imposés. Vainqueur 5 buts à 1 d’Hanovre, le Borussia Dortmund conserve donc 6 points d’avance sur un Bayern de Munich, qui a fait chuter Stuttgart 4 buts à 1, ou encore 9 et 14 points sur Mönchengladbach et Leipzig, qui ont respectivement disposé d’Augsbourg, 2 à 0 et de Düsseldorf, 4 à 0.

Enfin en Italie, il semble que rien ne puisse arriver à une Juventus toujours aussi irrésistible et implacable. Pourtant menés 1 à 0 jusqu’à 15 minutes de la fin de la rencontre, des buts de Cancelo et de l’inévitable Cristiano Ronaldo (sur pénalty) ont finalement offert à la vieille dame son 19ème succès de la saison en 21 rencontres. Les Bianconeri comptent désormais 11 points d’avance sur un Napoli, qui a dû concéder le score nul et vierge sur la pelouse de San Siro face à l’AC Milan, qui reste 4ème de ce Calcio. Battu au Torino, 1 à 0, l’Inter conserve sa place sur le podium mais voit la Juventus prendre désormais 19 points d’avance.

 

En Top 14, Le champion en titre castrais a réussi un petit exploit en mettant fin à une série de 13 matchs sans défaite de l’ex-leader clermontois, également privé du moindre point pour la première fois de la saison. Alors qu’ils avaient toujours réussi à ramener au minimum le bonus défensif de leurs déplacements, les auvergnats s’inclinent 24 à 16, terrassés par la réussite au pied des buteurs du CO, auteurs de 4 pénalités et 1 transformation contre seulement 2 pénalités pour les artilleurs clermontois, soit les 8 points qui séparent les 2 équipes au coup de sifflet final. Ce résultat profite donc aux toulousains, qui bien que privés de nombreux internationaux, qui préparent le futur tournoi des 6 nations, et bousculés pendant plus d’une heure par une valeureuse équipe grenobloise, s’est imposé avec le bonus offensif, 29 à 16, pour prendre seul les commandes du Top 14. Bien installés sur le podium de cet exercice 2018-2019, La Rochelle a également souffert pour venir à bout d’une équipe héraultaise, qui retrouve un peu de l’allant qui l’a conduit jusqu’en finale l’an dernier. Il a fallu un essai en fin de rencontre du deuxième ligne fidjien Jone Qovu, transformé par l’ouvreur néo-zélandais Ihaia West, pour que les maritimes s’imposent sur le fil, 27 à 25.  Egalement en souffrance ce week-end, les toulonnais, dominés dans tous les secteurs du jeu par un stade français conquérant ont réussi un petit miracle en remontant 10 points en 3 minutes pour s’imposer finalement 33 à 30, notamment grâce à un dernier essai de leur ailier fidjien, Filpo Naksoi. Ce résultat inespéré pourrait peut-être constituer le déclic d’une saison varoise bien terne et marquer le début du retour en grâce des hommes de Patrice Collazo. Réponse le week-end prochain sur la pelouse d’une équipe d’Agen, battue à Bègles 25 à 17 et qui stagne au 13ème rang de ce Top 14. Dans le choc de cette 15ème journée, le LOU n’a fait qu’une bouchée d’un Racing 92 catastrophique, qui s’incline lourdement 32 à 11 en terre lyonnaise, permettant ainsi aux locaux de prendre la 4ème place du classement général, pendant que les franciliens quittent le Top 6, avec un 7ème rang, indigne de leur standing.

Les résultats complets de cette 15ème journée :

Le classement :

 

En Handball, la France ne glanera pas un 7ème titre de champions du Monde, mais les « experts » sont tout de même parvenus à ramener la médaille de Bronze acquise dans les dernières minutes face à l’un des pays hôtes, l’Allemagne, battue sur le fil, 26 à 25, grâce à un but à la dernière seconde du revenant Nikola Karabatic :

Le titre est finalement revenu au second pays hôte, le Danemark, qui avait terrassé les français 38 à 30, en ½ finale avant de disposer tout aussi facilement en finale de son voisin scandinave, la Norvège, 31 à 22. Champions olympiques en titre, les danois, emmenés par le parisien Mikkel Hansen, logiquement élu meilleur joueur du tournoi, décrochent leur premier titre mondial, tandis que les bleus accrochent à leur palmarès un 20ème podium. Cette compétition aura été marquée par le rythme intensif des rencontres, 10 en seulement 17 jours pour les ½ finalistes, qui a notamment été vivement critiqué par le staff tricolore et qui a provoqué de nombreuses blessures, dont celles de Cédric Sorhaindo ou Cyril Dumoulin.

 

En Tennis, la finale de l’Open d’Australie, premier tournoi majeur de la saison nous promettait une affiche alléchante entre deux des meilleurs joueurs de tous les temps, l’espagnol Rafael Nadal et le serbe, numéro un mondial, Novak Djokovic. Mais ce 53ème duel entre les deux hommes a rapidement tourné court, la faute à un « Djoker » ultra dominateur, dont le tennis a, par moment, frôlé la perfection. Comme en demi-finale face au français Lucas Pouille, qui a réalisé un superbe parcours, le serbe n’a laissé que des miettes à un adversaire, qui avait pourtant réalisé un parcours parfait jusqu’à présent en dominant tous ses adversaires en 3 sets, notamment en demi-finale, le grec  Stéfanos Tsitsipas, tombeur de Roger Federer en 1/8ème de finale. Avec ce 7ème sacre en Australie et ce 15ème majeur remporté, Djokovic entre un peu plus dans la légende de son sport et confirme plus que jamais sa place de numéro 1 mondial. De plus cette victoire nette, 6-3, 6-2, 6-3, pourrait peser lourd lors des duels à venir entre les deux hommes, que le champion serbe domine désormais 28 à 25 :

Au sommet de son art, on peut même rêver à un grand chelem du serbe sur une saison, exploit que seul Rod Laver a réalisé en 1962 chez les amateurs et en 1969 chez les professionnels.

Chez les filles, la japonaise Naomi Osaka a fait coup double, en remportant son deuxième titre majeur consécutif après l’US Open 2017, et en s’emparant de la première place au classement WTA. Au terme d'une finale au scénario incroyable, la jeune championne de 21 ans, plus jeune numéro 1 mondial depuis Caroline Wozniacki en 2010, après trois balles de match perdues dans le deuxième set, s'est reprise pour battre Petra Kvitova (7-6 [2], 5-7, 6-4). Celle qui ne pointait qu’au 72ème rang WTA, il y a un an est désormais l’héroïne de tout un pays et devient la première asiatique, hommes et femmes confondus, sur le toit du monde. Dans un tennis féminin d’une grande densité et qui se cherche des leaders depuis la baisse de régime des sœurs Williams, Naomi Osaka est peut-être en train de débuter un règne, qui pourrait durer plusieurs années :

En doubles, le duo français Nicolas Mahut – Pierre-Hugues Herbert est entrée dans l’histoire en devenant la 8ème paire de l’histoire a remporté le grand chelem sur une carrière. En dominant Henri Kontinen et John Peers pourtant invaincus en 16 finales disputées, 6-4 / 7-6, les tricolores ont inscrit à leur palmarès le dernier majeur qu’ils leur manquaient après l’US Open 2015, Wimbledon 2016 et Roland-Garros l’an dernier :

Un exploit remarquable pour un tennis français en souffrance ces dernières années, malgré la performance encourageante de Lucas Pouille en simples.

 

En NBA, l’information de la semaine concerne les sélections des starters pour le futur All-Star Game, qui aura lieu du 15 au 17 février prochain, à Charlotte :

En attendant la sélection des remplaçants, l’équipe de l’Est sera conduite par le capitaine Giannis Antetokounmpo, qui sera accompagné de Kemba Walker, Kyrie Irving, Joël Embiid et Kawhi Leonard. Ils feront face à une équipe de l’Ouest, conduite par Lebron James, au côté duquel évolueront Stephen Curry, James Harden, Kevin Durant et Paul Georges. D’ici là, le fait marquant de ces derniers jours est le retour en grande forme des Golden State Warriors, qui boostés par le come-back de DeMarcus Cousins dans le cinq, restent sur une incroyable série de 10 victoires de rang, qui leur permet de dominer la conférence Ouest avec 2 victoires de plus que les Nuggets de Denver. Portés par un excellent Paul Georges, justement récompensé par une sélection au All-Star Game, le Thunder d’OKC occupe une très belle 3ème place malgré la maladresse chronique de son leader d’attaque, Russell Westbrook, qui ne tourne qu’à 41% de réussite aux tirs, dont 25% à 3 points, tout en affichant des moyennes de points (21,4), rebonds (10,8) et passes (10,7) en triple-double. Emmenés par un James Harden, qui poursuit sa série de matchs à plus de 30 points (avec son match à 40 points lors de la victoire à Orlando), désormais portée à 23, les Rockets de Houston, qui ont enregistré le retour de Chris Paul, restent 5ème de leur conférence, avec un bilan de 29 victoires pour 20 défaites. Toujours privés de Lebron James depuis 16 matchs maintenant, les Lakers se morfondent dans le ventre mou du classement avec une 9ème place et un bilan tout juste positif de 26 victoires pour 24 défaites. Le retour du King, qui pourrait survenir cette semaine est très attendu dans la capitale californienne. A l’Est, ce sont toujours les Bucks et les Raptors qui dominent la conférence et enchainent les succès (respectivement 8 et 7 sur leurs 10 dernières rencontres). Portés par leurs All-Stars et candidats au titre de MVP, Giannis Antetokounmpo et Kawhi Leonard, les 2 franchises ont de fortes chances de s’affronter en finale de conférence pour une place en Finale NBA. D’autant plus que les Pacers, qui réalisaient jusque-là un parcours impressionnant, ont perdu pour le reste de la saison, l’un de leur leader, Victor Oladipo, gravement blessé à la cuisse. Une perte difficile à compenser pour un effectif certes talentueux mais plus limité que les armadas de l’Ouest ou de Toronto et Milwaukee. Toujours sur courant alternatif, malgré des statuts de favoris, Philadelphie et Boston stagnent respectivement aux 4ème et 5ème rangs et voit revenir dans leurs rétroviseurs une surprenante équipe des Nets de Brooklyn, qui ont é enchainé 8 victoires sur leurs 10 derniers matchs. Les Hornets des français Batum et Parker sont, pour le moment, la dernière équipe qualifiée à l’Est avec un bilan de 23 victoires pour 25 défaites et 2 victoires d’avance sur les Pistons de Detroit.

 

En Ski alpin, les hommes devaient affronter ce week-end, la mythique Streif à Kitzbühel en Autriche, avec au programme, évidemment une descente, un slalom et pour conclure un Super-G. Auteur d’un véritable récital, l’italien Dominik Paris s’est imposé lors de la descente pour la 3ème fois de sa carrière après 2013 et 2017, en devançant le suisse Beat Feuz, qui pensait pourtant avoir course gagnée et  le local Otmar Striedinger. Déjà vainqueur à Wengen, le week-end dernier, le jeune français, Clément Noël a récidivé sur la piste reine de cette coupe du monde en devançant le maitre incontesté de la discipline, Marcel Hirscher, et son compatriote Alexis Pinturault, pour un superbe podium à 2 français :

A seulement 21 ans, le jeune prodige français s’impose donc pour la seconde fois de sa carrière et prend la seconde place du classement général de la discipline : le début d’une grande carrière ? Pour conclure ce joli résultat d’ensemble du ski masculin français, Johan Clarey, 38 ans, a signé une superbe seconde place lors du Super-G, seulement devancé de 8 centièmes par l’allemand Josef Ferstl, malgré une blessure naissante au genou, qui a bien failli le contraindre au forfait. Vainqueur de la descente, l’italien Dominik Paris a connu moins de réussite, puisqu’il doit se contenter de la 3ème place à 10 centièmes du vainqueur. A domicile, les autrichiens doivent se contenter des 4ème et 5ème rangs de Vincent Kriechmayr et Matthias Mayer et concluent donc ce week-end « bredouilles ».

Chez les filles, qui faisaient escale en Allemagne à Garmisch-Partenkirchen, le week-end a été beaucoup moins prolifique que pour les garçons dans le camp tricolore, mais reste encourageant, comme en témoigne la 5ème place de Romane Miradoli, lors du Super-G remporté par l’autrichienne Nicole Schmidhofer devant l’italienne Sofia Goggia et la suissesse Lara Gut-Behrami. Malheureusement la descente a beaucoup moins souri aux tricolores, puisqu’elles doivent se contenter, en guise de meilleure performance, du 17ème rang de cette même Romane Miradoli, qui, à 24 ans seulement, fait déjà office de patronne au sein de l’équipe féminine de vitesse. Comme lors du Super-G, l’italienne Goggia doit se contenter de la 7ème place, toujours devancé par une autrichienne, qui n’est pas Schmidhofer mais Stéphanie Venier. L’allemande Kira Weidl prend la 3ème marche du podium.

 

En Biathlon, les semaines se suivent et se ressemblent pour le septuple vainqueur de la Coupe du Monde, Martin Fourcade, qui ne parvient toujours pas à prendre la mesure de son adversaire, Johannes Boe, vainqueur ce week-end à Antholz en Italie, du sprint et de la poursuite, tandis que le catalan devait se contenter des 4ème et 5ème rang. Malgré la méforme de leur champion, qui a d’ores et déjà annoncé son forfait pour les 2 prochaines étapes de la coupe du Monde afin de se préparer au mieux pour les mondiaux, les tricolores ont réussi un magnifique résultat d’ensemble avec les 3ème et 6ème places respectives d’Antonin Guigonnat et de Simon Desthieux lors du sprint et surtout l’incroyable tir groupé obtenu lors de la poursuite avec les rangs de 2 à 5 obtenus par Guigonnat,  Fillon-Maillet, Desthieux et Fourcade. Mais le point d’orgue de ce week-end reste le formidable succès de Quentin Fillon-Maillet en Mass-Start, qui parvient à devancer le maitre norvégien Joannes Boe, grâce à un tir parfait (20/20). Après 12 podiums en coupe du Monde, le jurassien parvient à glaner son premier succès depuis ses débuts en Coupe du Monde en 2014 :

 

Décidemment abonné à cette place, Martin Fourcade doit, une fois de plus, se contenter du pied du podium et va avoir beaucoup de travail dans les 15 prochains jours pour retrouver confiance et vitesse sur les skis. Malgré les relatives difficultés de son leader, les résultats de l’équipe de France masculine de Biathlon sont exceptionnels et laisse espérer le meilleur pour les prochains mondiaux. A l’inverse, du côté des filles, c’est plutôt la soupe à la grimace avec la seule Julia Simon, qui parvient à accrocher une 10ème place lors de la poursuite. Les reines de ce week-end italien se nomment Laura Dahlmeier, qui prouve qu’elle est définitivement de retour, avec une victoire lors du Mass-Start, qui vient s’ajouter à sa 4ème place en sprint et son second rang en poursuite, ou encore les locales Dorothea Wierer et Lisa Vittozzi, respectivement 1ère et 3ème de la poursuite, après leurs 8ème et 5ème places en sprint, sans oublier la surprenante tchèque Marketa Davidova, qui a signé sa 1ère victoire en coupe du Monde en sprint, avant de conclure son week-end par une 2nde place en Mass-Start. 

 

Dans le reste de l’actualité des Sports d’hiver, signalons la superbe victoire de Maurice Manificat lors du 15 km libre disputé à Ulricehamn en Suède. Il s’agit de la première victoire et du second podium de la saison pour le savoyard, qui parvient à devancer les spécialistes norvégiens de l’exercice Krueger et Toenseth :

Chez les filles, les norvégiennes ont fait respecter la hiérarchie mondiale avec le succès de l’insatiable Therese Johaug devant sa compatriote Astrid Jacobsen et la locale Ebba Andersson. Cette même hiérarchie a également été respectée lors des relais qui ont vu la victoire des norvégiennes devant les suédoises et les finlandaises, tandis que les russes sont parvenus à placer leurs 2 équipes en tête de l’épreuve masculine devant les norvégiens : la France devant se contenter du 10ème rang.

En Saut à skis, l’autrichien Stefan Kraft a signé un superbe doublé à Sapporo au Japon en remportant les 2 épreuves au programme, devançant notamment le héros local Ryoyu, pourtant récent vainqueur de la tournée des quatre tremplins, qui doit se contenter des 5èmes et 2nd rangs.

En combiné nordique, le norvégien Jarl Magnus Riiber a fait encore mieux, en s’adjugeant les 3 épreuves au programme de ce week-end, chez lui, à Trondheim, pour prendre une confortable avance au classement général sur son premier poursuivant, l’allemand Johannes Ryzdek, qui pointe déjà à plus de 300 points du norvégien.

 

En Patinage Artistique, les français ont réussi un excellent résultat d’ensemble, lors des championnats d’Europe à Minsk, avec 2 médailles d’Or, auxquelles s’ajoutent une 4ème et une 5ème place. Dans un premier temps, c’est le duo Vanessa James et Morgan Ciprès, qui a décroché son premier titre européen et le premier pour la France en couple depuis près de neuf décennies. Grâce à un programme court exceptionnel et un programme libre de toute beauté, le plus abouti de leur hiver, le couple français est parvenu à devancer les favoris et tenants du titre russe, Evgenia Tarasova et Vladimir Morozov. Puis l’autre couple phare du patinage français,  Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, est entré en lice pour remporter leur 5ème titre consécutif en danse sur glace, en battant un nouveau record de points qu’ils détenaient déjà. Ils deviennent ainsi les recordmen du nombre de sacres consécutifs en Europe :

Enfin signalons également la belle 5ème place de Laurine Lecavelier lors d’une l’épreuve féminine remporté par la russe Sofia Samodurova, qui a nettement détrôné sa compatriote Alina Zagitova ainsi que le 4ème rang de Kevin Aymoz, 21 ans seulement, qui n’a rien pu faire face au légendaire espagnol, Javier Fernandez, qui, à 27 ans, a décidé de prendre sa retraite avec un 7ème sacre européen consécutif chez les garçons.

 

La première étape de la Coupe du Monde des Rallyes WRC, disputée sur les mythiques route du Sud de la France autour de la principauté de Monaco a vu la victoire du champion du Monde en titre, Sébastien Ogier, qui s’impose pour seulement 2 petites secondes devant Thierry Neuville. Au prix d’un final haletant et d’une dernière journée, qui a offert son lot de suspense, le gapençais parvient à signer son 7ème succès sur les routes monégasques, en résistant jusqu’au bout aux assauts du pilote belge :

Pour son retour à ses premières amours après une incartade sur le Dakar, Sébastien Loeb, au volant de sa nouvelle Hyundai, signe une encourageante 4ème place, devancé par le norvégien Ott Tanak.

 

Enfin pour clore cette rétrospective particulièrement riche, un mot de Golf avec 2 tournois importants qui se disputaient sur le circuit PGA et l’European Tour. De l’autre côté de l’Atlantique, le Farmers Open disputé sur le célèbre parcours de Torrey Pines en Californie marquait le retour à la compétition, cette saison, de Tiger Woods, revenu au 13ème rang mondial après sa formidable saison 2017-2018, ponctuée par une victoire au tour Championship et une 2nde place à la FedEx Cup. En tête dès le second tour, le numéro un mondial, Justin Rose, a fait valoir son rang en s’imposant avec 2 coups d’avance sur l’australien, Adam Scott et 3 coups sur le duo Hideki Matsuyama et Talor Gooch :

Le « Tigre » handicapé par 2 premiers tours moyens, a réussi un dernier tour intéressant, à 5 sous le par, pour terminer au 20ème rang (à -10 au total à 11 coups de Rose). Pendant qu’un anglais s’imposait en terre américaine, c’est un américain, membre de l’équipe US de Ryder Cup, Bryson DeChambeau, qui s’est imposé sur le circuit européen, qui faisait escale, météo oblige, à Dubaï, pour le Omega Dubai Desert Classic. Avec un score total de -24, record du parcours battu sur 4 tours, le champion américain n’a laissé que des miettes à ses adversaires, dont le premier poursuivant, l’anglais Matt Wallace, pointe à 7 coups. À 8 coups du vainqueur, on retrouve quelques membres du gratin du circuit européen, comme Sergio Garcia, Ian Poulter ou encore Alvaro Quiros. Auteur de 2 premiers tours excellents, le français Matthieu Pavon s’est écroulée lors des 3ème et 4ème rounds pour terminer au 24ème rang à 13 coups du leader (alors qu’il comptait 2 points de retard à mi-parcours). Le meilleur tricolore du week-end se nomme Romain Wattel avec une 16ème place à -13.

 

 

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