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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 24 au 30 avril 2018

De l'annonce du départ de Barcelone d'Andrés Iniesta, la pépite de la Masia à la sélection d'un joueur amputé lors de la draft NFL,  en passant par les habituelles rubriques consacrées au foot, rugby, NBA, Tennis ou encore Cyclisme, sans oublier la F1 et les filles de l'OL : encore une semaine sportive riche en exploits et en émotions. 

A la une de cette semaine, on retrouve le génial lutin de Barcelone, Andres Iniesta, qui a annoncé qu’il quitterait son club de toujours à la fin de la saison. Lors d’ »une conférence de presse particulièrement émouvante, le joueur aux 22 saisons passés sous le maillot Blaugrana a rendu publique une décision qui couvait depuis plusieurs jours :

Qu’elles puissent être les raisons profondes de ce départ, on ne peut que saluer l’honnêteté et le courage de celui qui avait pourtant signé un contrat à vie dans la capitale catalane, de ne pas faire la saison de trop. Celle qui aurait peut-être terni son immense carrière et écorné son image. Car Iniesta, capitaine du Barca depuis le départ de son compère de toujours, Xavi, restera comme un joueur hors-pair, qui a offert à son club les plus belles pages de son histoire, notamment avec 32 titres glanés dont un 9ème titre de champion d’Espagne acquis ce week-end. Egalement vainqueur de 4 Ligues des Champions, « Don Andrés » a disputé avec son club 670 rencontres, dont 130 dans la « grande » coupe d’Europe, au cours desquelles il s’est très souvent montré décisif, notamment à Chelsea en 2009, avec un but à la dernière seconde, qui a envoyés on équipe en finale ou encore lors de la finale 2015, face à la Juve, dont il a été élu joueur du match. Iniesta, c’est aussi 2 championnat d’Europe et une coupe du monde remportés avec la « Roja » et un ballon d’or, qui l’a toujours fuit, mais qu’il aurait mérité à plusieurs reprises, notamment en 2010, lorsqu’il a offert la coupe du Monde à son pays. Mais, à l’instar des Buffon, Gerrard, Totti, Xavi ou encore Zanetti, Iniesta n’est pas qu’un grand joueur de football, qui aura marqué son époque, mais aussi une personnalité exemplaire, qui aura fait preuve d’une fidélité sans faille au club , qui l’a révélé et lui a permis de devenir une star interplanétaire. Lui, qui aurait pu gagner beaucoup plus d’argent ailleurs, a toujours privilégié l’affectif dans ses choix de carrière, une leçon à tirer pour beaucoup de stars actuelles et de jeunes qui rêvent de gloire. Trop souvent vécu dans l’ombre de Messi, Andres Iniesta restera heureusement dans les livres d’histoire comme l’un des artisans majeurs des succès du Barça et de la Roja, comme en témoigne ces quelques images, qui illustrent le génie de ce joueur exceptionnel, qui aura fait vibrer des millions de fans dans le monde :

 

Une fois de plus, comme il y a 15 jours lors de la fin des ¼ de finales, cette semaine nous a offert de grands matchs européens. Tout d’abord en Europa League avec la présence de l’OM à ce niveau pour la 1ère fois depuis 2004. Porté par un vélodrome en ébullition, les olympiens ont été à la hauteur de l’événement en s’imposant 2 buts à 0, avec des réalisations de l’inévitable Thauvin et du précieux Clinton Njie, qui venait de rentrer en jeu quelques minutes auparavant. Sans briller et dans un match extrêmement tendu, qui aurait tout à fait pu basculer dans l’escarcelle des autrichiens de Salzbourg, les phocéens se sont remis à leurs cadres habituels, Luiz Gustavo et l’homme en forme du moment Dimitri Payet, auteur de 2 passes décisives, ou encore à leur gardien, Yoann Pelé, dans un grand jour, pour prendre un avantage important et se rendre en Autriche dans 15 jours en position de ballotage favorable :

Dans l’autre ½ finale, l’Atlético, à l’image de son entraineur, Diego Simeone, a su faire preuve d’une force mentale à toute épreuve pour ramener un nul précieux de Londres face aux Gunners d’Arsenal, 1 but partout, malgré 80 minutes en infériorité numérique. Les buteurs français, Alexandre Lacazette et Antoine Griezmann, se sont tous deux illustrés avec 1 but chacun, mais au final c’est bien le second avec son équipe de Madrid, qui est le plus proche de rallier Lyon et son stade des lumières pour la finale du 16 mai prochain.

En Champions League, le Real a une fois de plus fait étalage de sa maitrise tactique et de sa science du jeu à un tel niveau de la compétition. Face à une équipe du Bayern de Munich, qui a pourtant largement dominé son sujet et ouvert le score à la 29ème minute par Kimmich, les madrilènes n’ont jamais rien lâché et profité de la moindre erreur des hommes de Jupp Heynckes pour reprendre les commandes du match, tout d’abord par Marcelo, qui a placé une reprise imparable au cœur d’une défense bavaroise attentiste, puis par Asensio, tout juste entré en jeu, et qui a profité d’une incroyable erreur de la défense munichoise pour venir crucifier Ulreich, remplaçant de Manuel Neuer. Sans vraiment démériter, les allemands paient un manque de réalisme, la blessure prématurée d’Arjen Robben ou encore le coaching, une nouvelle dois payant de Zinédine Zidane. Les Merengues ont déjà un pied vers leur 3ème finale consécutive de Ligue des Champions et peuvent rêver à un 3ème titre consécutif, mais afin de mettre le second, ils devront à tout prix éviter de répéter les erreurs du match de la Juve. A quelques minutes près, leurs adversaires auraient pu être connus, mais la Roma en avait décidé autrement. Dans un match complétement fous, les romains ont d’abord été menés 5 buts à 0 par des joueurs de Liverpool, totalement euphoriques et portés par un stade d’Anfield en ébullition. Mais à moins de 10 minutes de la fin, les romains ont relevé la tête et marqué deux buts salvateurs, qui leur permettre de rêver à une nouvelle « Romatada ». Pourtant jusqu’à cette 81ème minute, les Reds s’étaient montré impitoyables, notamment grâce à leur triplette offensive magique, Salah et Firmino, auteur chacun d’un doublé, et Sané, également buteur, mais ils devront rester sérieux au retour pour éviter la mésaventure qu’a connu le Barça, il y a 15 jours.

En Ligue 1, le PSG déjà champion depuis plusieurs semaines, a bien failli connaitre sa 1ère défaite à domicile au Parc des Princes, mais s’en est remis au talent et à l’adresse de son buteur, Edinson Cavani, auteur d’un doublé dans le dernier quart d’heure, qui prive les bretons de Guingamp, pourtant admirables tout au long de la rencontre d’un succès mérité. Au passage, l’uruguayen est devenu le meilleur buteur du club en Ligue 1 en effaçant des tablettes Zlatan Ibrahimovic avec 115 réalisations. Derrière l’ogre parisien, les grands vainqueurs de cette 35ème journée sont les lyonnais. Facile vainqueurs, 2 à 0, de Nantes sur leur pelouse, les hommes de Bruno Génésio, emmenés par un Memphis Depay inarrêtable en cette fin de saison et encore buteur ce week-end, profitent des faux-pas de Monaco et Marseille, tenus en échec respectivement 0-0 face à Amiens et 1-1 sur la pelouse d’Angers, pour prendre seuls la seconde place avec 1 point d’avance sur les monégasques et 2 sur les olympiens. Des phocéens, qui paient sans doute leurs efforts européens et qui ont subi l’excellent match des amiénois, qui assurent quasiment leur maintien dans l’élite. Buteur dès la 3ème minute sur pénalty, le marseillais Florian Thauvin a inscrit son 20ème but de la saison, devenant ainsi le dauphin d’Edinson Cavani au classement des buteurs de L1. Derrière ce quatuor, Saint-Etienne continue de confirmer sa grande forme et signe un nouveau succès, 1 à 0, sur la difficile pelouse de Montpellier, leur permettant de conserver leur 5ème place devant Rennes, tombeur de Toulouse 2 buts à 1. Des toulousains, qui se rapprochent de la zone rouge avec désormais seulement 2 points d’avance sur Troyes et Lille, respectivement vainqueurs sur le même score 3 buts à 1, de Caen et Metz. Des Messins, qui sont désormais quasiment en Ligue 2, avec désormais 8 points de retard sur les toulousains :

Dans le reste de l’Europe, après Manchester City, le PSG et le Bayern, le FC Barcelone est à son tour, devenu champion national pour la 25ème fois de son histoire. Vainqueur 4 à 2 sur la pelouse de La Corogne, grâce à un but de Coutinho et un triplé de l’inévitable Messi, les blaugrana comptent désormais 11 points d’avance sur l’Atlético de Madrid, vainqueur 1 à 0 sur la pelouse d’Alavès, mais qui ne peuvent plus rejoindre les catalans avec 3 matchs à jouer :

1 point derrière leurs homologues madrilènes, le Real s’est difficilement défait d’Alavès, 2 buts à 1, et conforte sa 3ème place en profitant du match nul et vierge de Valence face à Eibar.

En Angleterre, Manchester City ne faiblit pas et continue d’enchainer les succès, dont le dernier en date, 4 buts à 1, sur la pelouse de West Ham, qui marquait notamment le retour à la compétition de Benjamin Mendy, resté cependant sur le banc toute la rencontre. Toujours à 16 points du leader, Manchester United conserve sa seconde place en s’imposant 2 buts à 1 dans le choc du week-end face à Arsenal, notamment grâce à un but de Paul Pogba. Une équipe d’Arsenal, qui misera tout sur son match retour à Madrid pour rêver à une qualification en Ligue des Champions l’an prochain. Sans doute fatigué de ces exploits européens, Liverpool a concédé un match nul et vierge face à Stoke City, mais reste dans le Big Four avec 6 points d’avance sur une équipe de Chelsea, qui en s’imposant 1 à 0 à Swansea peut encore rêver de déloger Tottenham, qui conserve ses 5 points d’avance sur les londoniens, à la faveur de sa victoire face à Watford.

En Allemagne, le Bayern a soigné ses plaies européennes en passant ses nerfs sur Francfort, battu 4 à 1 à l’Allianz Arena. Derrière l’ogre bavarois, Hoffenheim fait la bonne affaire du week-end en revenant à 5 points de la seconde place, grâce à sa victoire, 3 buts à 1, sur Hanovre, profitant des matchs nuls de Schalke 04 et Dortmund respectivement 2 buts partout et 1-1 à Cologne et Brême. Pour le RB Leipzig, battu 3 à 0 à Mayence, les chances d’une qualification en Ligue des Champions l’an prochain s’amenuisent avec désormais 5 points de retard sur Hoffenheim.

En Italie, la Juventus a fait un pas décisif de plus vers un nouveau titre de champions. Vainqueurs 3 buts à 2, sur la pelouse de l’Inter dans le choc du week-end, grâce à 2 buts inscrits dans les 5 dernières minutes, les turinois profitent de la lourde défaite de Naples, 3 buts à 0, sur la pelouse de la Fiorentina, grâce à un triplé de Giovanni Simeone, pour prendre 4 points d’avance sur les napolitains à 3 journées de la fin du Calcio. Derrière les 2 équipes de Rome, la Lazio et l’AS Roma, vainqueurs respectifs du Torino et de Vérone, confortent leurs places dans le quatuor de tête              avec désormais 4 points d’avance sur l’Inter. Vainqueur 2-1 sur la pelouse de Bologne, le Milan AC reste en chasse de Bergame, qui a battu 3 à 1 le Genoa, pour un billet en Europa League.

Enfin pour clore cette page football, un mot sur les filles de Lyon, qui ont battu Manchester City, 1 but à 0, pour gagner le droit de disputer la finale de la Ligue des Champions après leur nul 0 à 0 en Angleterre. Les filles de Reynald Pedros, pour lesquelles le président Aulas a beaucoup investi ces dernières années, participeront à la 7ème finale de Ligue des Champions de leur riche histoire et tenteront de glaner un 5ème titre face à Wolfsburg ou Chelsea :

 

 

En Top 14, à une journée de la fin de la saison régulière, le RCT a brillamment rejoint Montpellier, également facile vainqueur de Pau, 45 à 13, en phases finales. En atomisant le Castres Olympique 59 à 13, avec 8 essais, dont un doublé de Tuisova et le 23ème essai de la saison de l’inévitable Chris Ashton, les varois ont désormais l’assurance de terminer dans les 6 premiers du championnat et peuvent même rêver à une qualification directe pour les ½ finales :

Impressionnants face à des castrais méconnaissables, les hommes de Fabien Galthié feront assurément figure d’ ‘épouvantail dans cette fin de saison et auront à cœur d’effacer une campagne européenne frustrante avec un bouclier de Brennus. Mais pour cela les toulonnais devront s’imposer la semaine prochaine à Pau, face à une équipe, qui peut encore prétendre à une place dans les 6 premiers, car dans le même temps, le Racing et Toulouse, eux aussi qualifiés, se sont également imposés, respectivement sur la pelouse de l’UBB, 39 à 15, et à domicile face à La Rochelle sur le score de 19 à 14. Les racingmen, malgré une campagne européenne, harassante physiquement et nerveusement, gardent le cap en championnat et enchainent les succès probants pour continuer de prétendre à la 2nde place, qu’ils conservent à l’issue de cette 25ème journée. De son côté, le Stade Toulousain conserve également sa 3ème place et s’assure, comme le Racing et Toulon, à minima, un barrage à domicile. A l’inverse les maritimes devront s’imposer la semaine prochaine face au stade français et espérer une défaite du LOU ou de Castres pour prendre une place de 5ème ou 6ème. En effet Lyon malgré sa défaite sur la pelouse d’Oyonnax, 39 à 18, reste en position favorable pour un barrage à l’extérieur, tout comme Castres. Dans le reste du classement, l’ASM continue sa saison « galère » avec une 11ème défaite, 27 à 17, sur la pelouse d’Agen, qui permet aux agenais de conserver leur place dans l’élite la saison prochaine. A l’inverse, le Stade Français, en s’imposant sur sa pelouse, 30 à 22, face au CA Brive-Corrèze, envoie les brivistes à l’échelon inférieur l’année prochaine. Mais les stadistes ne sont pas encore sauvés et restent sous la menace d’Oyonnax, tombeur du LOU. 

 

En NBA, le 1er tour des play-offs a livré son verdict. A l’Est, Boston, privé de son meneur star Kyrie Irving, à comme prévu souffert, mais a finalement disposé des Bucks de Milwaukee en 7 rencontres, au terme d’une série extrêmement disputée. Malgré leur volonté farouche et un état d’esprit à tout épreuve, les Celtics auront malgré tout beaucoup de mal a rééditer pareil exploit face à la jeune et talentueuse équipe de Philadelphie, qui a facilement disposé du Heat de Miami, sur le score de 4 matchs à 1. Egalement en grande difficulté dans ce 1er tour, les vice-champions en titre s’en sont une nouvelle fois remis à leur superstar, Lebron James, qui n’avait pas envie de voir s’arrêter son aventure en play-offs dès le 1er tour pour la première fois de sa carrière. Avec 45 points, 9 rebonds et 7 passes, le King a porté sa franchise sur ses épaules pour lui permettre d’arracher ce 7ème match, 105 à 101, face à des Pacers d’Indiana, auteur d’une série remarquable :

Au prochain tour, les Cavaliers auront, une nouvelle fois besoin de leur leader, mais également que quelques joueurs supplémentaires sortent du lot pour se défaire d’une équipe de Toronto, qui bénéficiera de l’avantage du terrain et qui a disposé au 1er tour des Wizards sur le score de 4 à 2. A l’Ouest, les 2 grands favoris pour la finale de conférence, Houston et Golden State, ont connu un 1er tour sans embûche, respectivement face à Minnesota et San Antonio. Malgré l’absence de leur star, Stephen Curry, les californiens, tenant du titre, n’ont cédé qu’une rencontre face aux hommes de Greg Popovich.  Même sanction pour les texans de Houston, qui après une 1ère victoire difficile, n’ont finalement concédé qu’une seule défaite face aux jeunes « loups » du Minnesota. A contrario, les 2 autres séries à l’Ouest ont vu les équipes moins bien classées en saison régulière s’imposer face à leurs adversaires. Ainsi le Jazz, tombeur du Thunder d’OKC, pourtant emmené par son trio de stars, George – Anthony et Westbrook, sur le score de 4 à 2, mais également les Pelicans de la Nouvelle-Orléans, qui ont fait chuter sur le même score l’équipe en forme du moment, les Blazers de Portland ont prouvé que la vérité des play-offs n’était pas celle de la saison régulière et ainsi gagner le droit de disputer une ½ finale de conférence. Malheureusement pour elles, ces 2 équipes ont mal commencé leur série en s’inclinant sur les parquets de Houston et de Golden State, respectivement 110 à 96 et 123 à 101.

 

En Formule 1, le Grand Prix urbain d’Azerbaïdjan semblait se diriger vers une facile victoire de Sebastian Vettel, auteur de la pole position et facile leader jusqu’au 40ème tour malgré un accrochage au départ entre Raïkkönen et Occon et une première voiture de sécurité. Sauf que les pilotes Red Bull ont finalement décidé de relancer ce grand prix en s’éliminant mutuellement après un manœuvre de dépassement de Ricciardo, contrée maladroitement par son coéquipier, Max Verstappen, qui plongeait dans la trajectoire de son adversaire, forçant les 2 voitures à se percuter. L’intervention de la voiture de sécurité allait permettre à Vallteri Bottas, solide 2nd jusque-là de dépasser la Ferrari de Vettel pour prendre la tête de la course. Ce passage sous « Safety Car » allait être fatal au français, Romain Grosjean, auteur d’une incroyable erreur, qui le voyait percuter un mur, alors qu’il faisait chauffer ses pneus. La reprise de la course allait être fatale à Vettel, qui commettait une improbable et étonnante erreur permettant à Hamilton et Raïkkönen de le dépasser. On pensait alors la course terminée et Bottas signé un 1er succès cette saison, mais le finlandais roulait sur un débris et voyait sa gomme arrière droite exploser permettant à son coéquipier de filer vers une victoire heureuse et inespérée. Derrière, Vettel, à la peine, devait laisser sa place sur le podium, au mexicain de l’écurie Force India, Esteban Perez, tandis que le français de l’écurie Sauber, Charles Leclerc, profitait des différents faits de courses pour signer ses premiers points en F1 avec une magnifique 6ème place. Ce grand prix complétement fou et spectaculaire permet au champion du monde en titre, Lewis Hamilton, auteur de sa 1ère victoire cette saison, de lancer enfin son championnat et de revenir à seulement 4 points de Vettel, toujours leader, mais qui est le grand perdant de ce week-end à Bakou :

 

En Tennis, Rafael Nadal poursuit sa folle série sur terre battue en s’imposant pour la 11ème fois de sa carrière à Barcelone pour remporter le 77ème titre de sa carrière, dont 55 sur la surface ocre et rejoindre au palmarès de l’ATP un certain John McEnroe. Le majorquin a d’ailleurs remporté 32 de ces 77 titres sur seulement 3 tournois, soit 11 titres à Monte-Carlo et Barcelone et 10 titres à Roland-Garros. Un tournoi parisien dont il sera évidemment le grand favori et dont personne ne semble actuellement en mesure de le déloger. En finale de Barcelone, l’espagnol a facilement disposé, sur le score de 6-2 / 6-1, de l’un des meilleurs représentants de la NextGen, le grec de 19 ans, Stephanos Tsitsipas, qui disputait la 1ère finale ATP de sa jeune carrière après avoir battu 3 joueurs du Top 20, Schwartzmann, Thiem et Carreno Busta. Dans une forme étincelante depuis le tournoi de Monte-Carlo, « Rafa » n’a pas encore perdu un seul set sur terre battue cette saison et a conclu tous ces matchs en moins de 2 heure. Il reste sur 46 sets de suite remporté depuis Rome 2017 et a remporté son 400ème match sur cette surface, dont il est surement le plus grand joueur de l’histoire :

 

En Cyclisme, vingt jours seulement après avoir remporté le Tour du Pays Basque, le slovène de 28 ans, Primož Roglic, a remporté une nouvelle course à étape d’une semaine appartenant au circuit World Tour, le Tour de Romandie, en Suisse :

Déjà 3ème de cette épreuve l’an dernier, le coureur de l’équipe Lotto a pris la tête du classement dès la seconde étape pour ne plus la quitter et résister notamment au jeune Egan Bergal, qu’il devance sur la plus haute marche du podium pour seulement 8 secondes. Un podium, qui est complétement par l’australien, Richie Porte à 30 secondes du leader. Après avoir explosé en montagne l’an dernier, Roglic prouve qu’il n’est pas qu’un ancien sauteur à skis reconverti en spécialiste du contre la montre, mais qu’il est désormais un coureur complet sur lequel il faudra compter dans les prochaines grandes courses à étapes et pourquoi pas la « Grande Boucle » à l’été prochain ? Premier français de cette épreuve, Pierre Latour, se classe 8ème et signe un nouveau Top 10 dans une course à étape après sa 3ème place au Tour de Catalogne en Mars.

 

Enfin pour conclure cette chronique, la belle image du week-end avec l’américain Shaquem Griffin, qui est devenu, à 22 ans, le premier joueur amputé d’une main à être drafté par une équipe professionnelle de la NFL. Né avec une malformation cardiaque, le défenseur a été choisi au 5ème tour et en 141ème position par les Seahawks de Seattle. Il faut dire que le joueur s’est imposé comme l’un des meilleurs joueurs de NCAA à son poste et qu’il détient même le record de vitesse pour un défenseur sur 40 yards en 4 sec. 38. Une bonne façon de convaincre les derniers sceptiques de sa place à ce niveau de la compétition et surtout que son handicap n’est pas un obstacle à son éclosion au plus haut niveau :

 

 

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