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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 24 au 30 septembre 2019

A la une de cette semaine, des débuts de championnats du Monde d’Athlétisme à Doha difficiles pour nos tricolores, mais aussi le football avec un PSG qui se reprend en Ligue 1 au contraire de son rival lyonnais. Également au sommaire le Rugby avec la Coupe du monde au Japon et le Top 14, sans oublier la Formule 1 et la débâcle de Ferrari en Russie, le volley-ball et la désillusion des tricolores, battus en demi-finale, le Cyclisme et le titre mondial inattendu du danois Mads Pedersen, et enfin le Tennis avec un Gaël Monfils, qui va se battre en cette fin de saison pour accrocher sa place aux Masters de Londres

CDM Athlétisme : les français démarrent mal

A la une cette semaine, les championnats du Monde d’Athlétisme ont débuté ce vendredi 27 septembre par l’épreuve du marathon femmes, remportée par la kényane Ruth Chepngetich. Après ces premiers jours d’épreuve, le bilan tricolore est plus qu’inquiétant. Seul point positif, la qualification pour la finale du marteau Femmes d’Alexandra Tavernier, qui échouera finalement au 6ème rang d’une épreuve remportée par l’américaine DeAnna Price avec un lancer à 77,54 mètres. Le rayon des déceptions est par contre bien fourni avec notamment l’abandon de Yoann Diniz sur le 50 kilomètres marche, en raison des fortes chaleurs et d’une humidité accablante. Grand favori, tenant du titre et recordman du monde, le marcheur français ne sera pas allé au-delà du 16ème kilomètre laissant la victoire finale au japonais Yusuke Suzuki. Même constat pour le perchiste Renaud Lavillenie, totalement hors de forme cette saison et qui échoue dès les qualifications, laissant son frère Valentin défendre seul les couleurs tricolores. Même s’il refuse encore à l’avouer, la fin de carrière semble proche pour le recordman du monde, désormais âgé de 33 ans. Comme Lavillenie, le champion du monde en titre du 800 mètres, Pierre-Antoine Bosse ne verra pas non plus la finale, éliminé dès les ½ finales. Même s’ils étaient moins attendus, Jimmy Vicaut sur 100 mètres et Mouhamadou Fall sur 200 n’ont pas réussi non plus à atteindre la finale, élimines en ½ finale pour le premier nommé et en série pour le second. Parmi les résultats notables de ce début de compétition, signalons la victoire sur 100m hommes de l’américain Christian Coleman en 9’76, qui parvient cette année à dominer son compatriote Justin Gatlin, qui l’avait devancé à Londres en 2017. Le podium est complété par le canadien André DeGrasse. Chez les femmes, la jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce a remporté son 4ème titre mondial consécutif sur l’épreuve reine évinçant des tablettes un certain Usain Bolt, dont le compteur est resté bloqué à3, pour devenir la nouvelle reine du panthéon du sprint mondial :

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La sprinteuse des caraïbes devance sur la ligne l’anglaise Dina Asher-Smith et l’ivoirienne Marie-Josée Ta Lou. Autre athlète à intégrer le panthéon de l’Athlétisme, l’américain Christian Taylor a également remporté sa 4ème couronne mondiale au triple saut en devançant son compatriote Will Claye et le burkinabais Fabrice Zango Hugues, avec un saut proche des 18 mètres (17,92m). Avec également 2 titres olympiques et 7 ligues de diamant, le sauteur de Géorgie devient l’un des athlètes les plus titrés de l’histoire. Enfin l’image forte de ce 1er week-end de compétition est l’œuvre du fondeur guinéen Braima Suncar Dabo, qui n’a pas hésité à sacrifier sa propre course pour aider, Jonathan Busby à terminer, épuisé, son 5000 mètres :

Le coureur d’Aruba, petite île au large du Venezuela, sera finalement disqualifié (sans conséquence car son temps ne lui aurait pas permis de se qualifier) mais l’image restera comme l’une des plus belles de cette compétition, prouvant que le sport de haut niveau n’est pas qu’une question d’argent et de gloire, mais avant tout de dépassement de soi et de respect.

 

Football : Ligue 1, le PSG repart de l’avant, Lyon toujours en rade !

Après sa désillusion du week-end dernier face à Reims, le PSG a repris sa marche en avant en s’imposant par la plus petite des marges sur la pelouse d’une équipe bordelaise beaucoup trop timorée pour inquiéter le leader francilien. Comme face à Strasbourg et Lyon, c’est une fois de plus Neymar, qui a sorti les joueurs de la capitale du piège girondin, bien servi par un Kylian Mbappé dont le retour tombe à poings nommés pour une équipe en mal de solutions offensives actuellement :

A l’inverse des parisiens, les lyonnais poursuivent leur descente en enfer en concédant un 6ème match consécutif sans victoire avec cette défaite à domicile face à Nantes, 1 à 0, qui propulse les canaris sur le podium de la Ligue 1, tandis que les gones pointent désormais à une étonnante 11ème place, indigne d’un candidat avoué au titre en fin de saison. Les jours du duo Sylvinho-Juninho semblent clairement comptés sur les bords du Rhône. Surprenant 2nds à 2 petits points du PSG, les angevins ont su faire preuve de caractère pour arracher dans les derniers instants le match nul à domicile face à une équipe d’Amiens, qui avait pourtant ouvert le score très tôt dans le match. Du côté de la Canebière, l’OM a enchainé un 3ème match nul consécutif face à une belle équipe rennaise. Dans un match très intense et rythmé, notamment après la pause, les hommes de Villas-Boas ont montré deux visages : inoffensif lors d’un premier acte durant lequel ils ont rapidement été menés au score et beaucoup séduisant en seconde période avec l’égalisation de Caleta-Car. A noter la prestation XXL de Steve Mandanda, qui retrouve le niveau international et pourrait être appelé par Didier Deschamps pour les rencontres internationales à venir. Toujours au Sud, le soleil est de retour sur le rocher avec cette seconde victoire monégasque consécutive aux dépens de Brest, 4 buts à 1, qui permet aux joueurs de Léo Jardim de revenir à hauteur de Lyon au classement. Moins en réussite que ses voisins azuréens, Nice doit se contenter du match nul 1 but partout face au dauphin du PSG l’an dernier, Lille. Dans le bas du classement, Saint-Etienne a relevé la tête à Nîmes avec une victoire par la plus petite des marges, sans que cela ne semble éclaircir l’avenir de son entraineur, Ghislain Printant, d’ores et déjà promis à d’autres cieux, tandis que Dijon, toujours lanterne rouge, a signé le premier succès de sa saison sur la pelouse de Reims, 2 buts à 1.

 

Football européen : Liverpool, le Bayern et l’Inter toujours impériaux, le Barça reprend des couleurs et grignote sur son rival madrilène

Moins brillants qu’à l’accoutumée mais diablement efficaces, les Reds de Liverpool enchainent un 7ème succès en autant de rencontres de Premier League bien aidés par l’énorme bévue du gardien de Sheffield :

Déjà à 5 points du leader liverpuldien, les citizens, champions en titre, s’accrochent aux basques des joueurs de Jurgen Klopp en s’imposant 3 buts à 1 sur la pelouse d’Everton. Derrière ce duo de choc, qui a déjà écrasé la Premier League, l’an dernier, le trou est déjà fait avec les autres cadors anglais, puisque que Tottenham, vainqueur 2 buts à 1 de Southampton et Chelsea également vainqueur de Brighton 2 à 0 pointent toujours à 10 points des joueurs de la Mersey, et qu’Arsenal tenu en échec sur la pelouse d’Old Trafford dans le choc de cette 7ème journée recule à 9 points du leader. Pour les coéquipiers de Paul Pogba, le bilan est plus lourd encore puisque les Red Devils, toujours scotchés à 2 victoires pointent désormais au 10ème rang à 12 unités de leur rivaux du nord. La surprise de ce début d’exercice, Leicester poursuit sur sa lancée avec un carton 5 à 0 face à Newcastle lui permettant de conserver sa place sur le podium.

En Espagne, le choc entre les 2 cadors madrilènes a accouché d’un match aussi triste que le résultat final nul et vierge ne l’atteste. Après 7 journées de championnat et une de Ligue des Champions, le bilan du retour de Zizou dans la maison blanche, malgré une flatteuse place de leader en Liga, est bien loin des attentes et pourrait valoir au champion du monde français des lendemains difficiles. Egalement en difficulté en Liga depuis le début de saison et toujours orphelin de son leader et récent vainqueur polémique du trophée « The Best » :

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Léo Messi, touché aux adducteurs, le Barça a profité de la neutralisation de ses rivaux madrilènes pour revenir à 2 points de la tête, à la faveur de sa victoire 2 buts à 0 sur la pelouse de Getafe, notamment grâce à une réalisation de son buteur uruguayen, Luis Suarez. Surprenant dauphin du Real, Grenade poursuit son début de saison idyllique avec un succès 1 à 0 face à Leganés, lui permettant de toujours devancer les mastodontes de l’Atlético et du Barça.

En Italie, il faut remonter loin dans le temps pour trouver trace d’un classement, qui ne soit pas dominé par la Juventus de Turin. C’est pourtant toujours le cas en ce moment, puisque l’Inter de Milan a signé, 3 buts à 1 sur la pelouse de la Sampdoria, son 6ème succès en autant de journées transalpines. Tombeurs 2 à 0 de SPAL sur sa pelouse, avec notamment la 3ème réalisation de la saison de son serial buteur portugais, Cristiano Ronaldo, les turinois restent à l’affût d’une défaillance intériste avec seulement 2 petits points de retard. Surprenant 3ème, l’Atalanta Bergame s’est largement imposé sur la pelouse de Sassuolo, 4 buts à 1 et devancent les cadors habituels de Séria A : Naples, l’AS Rome et la Lazio, respectivement vainqueurs de Brescia, Lecce et du Genoa. Seul ténor à manquer à l’appel, le Milan AC continue de sombrer et plonge à une inquiétante 16ème place après la lourde défaite 3 buts à 1, la 4ème en 6 journées, concédée dans son antre de San Siro face à une équipe de la Fiorentina, emmenée par un Franck Ribéry toujours aussi fringant malgré ses 36 ans, et qui a même eu droit à l’ovation du public milanais à sa sortie du terrain.

En Allemagne, le Bayern conserve son invincibilité en s’imposant sans trop trembler, 3 buts à 2, sur la pelouse de Paderborn. Les bavarois, qui semblent avoir digéré l’après Ribéry-Robben, en profitent même pour prendre la tête de la Bundesliga après la défaite de l’ex-leader, le RB Leipzig, surpris à domicile par Schalke 04, 3 buts à 2. Toujours sur courant alternatif en ce début de saison laborieux, le Borussia Dortmund concède le match nul 2 buts partout à domicile face au Werder de Brême et tombe dans le mou d’un classement, qui reste extrêmement serré puisque les 9 premières équipes se tiennent en 4 points.

 

Coupe du Monde de Rugby : Les bleus échappent au scénario catastrophe

Le scénario catastrophe s’éloigne pour les bleus, dont la qualification pour les ¼ de finale de la Coupe du monde japonaise de Rugby se profile après leur difficile succès la semaine dernière face à l’Argentine, 23 à 21. Privés de Wesley Fofana et Demba Bamba contraints de déclarer forfait pour le reste de la compétition, les tricolores affronteront bien les États-Unis, après que le typhon Mitag a finalement baissé en intensité et légèrement dérouté des côtes nippones :

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Largement favoris de cet affrontement, les hommes de Jacques Brunel auront donc l’occasion d’engranger 4 ou 5 points précieux, au lieu des deux prévus si la rencontre avait dû être annulée, afin de reprendre aux pumas, qui ont battu le Tonga 28 à 12 ; la seconde place d’une poule C dominée par l’Angleterre, qui compte deux victoires bonifiées face aux Tonga et aux Etats-Unis. La première surprise de cette coupe du Monde est venue de la Poule A et des locaux japonais qui ont livré un formidable combat pour venir à bout de la 1ère nation mondiale, l’Irlande, 19 à 12. Déjà tombeurs des sud-africains, il y a 4 ans, les nippons récidivent à domicile et contrarient une poule A, qui semblait promise aux irlandais et écossais. Sèchement battu par l’Irlande, 27 à 3, le XV du chardon, qui a étrillé les Samoa, 34 à 0, va devoir désormais terrasser les russes et surtout les asiatiques pour espérer rallier les ¼ de finale. Dans la poule B, Ce sont les italiens, à la faveur de deux victoires bonifiées face à la Namibie et le Canada, qui sont provisoirement en tête, mais les transalpins, qui n’ont pas encore affronté les cadors de la poule, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud, devraient rapidement retomber au 3ème rang pour laisser aux nations phares de l’hémisphère Sud les deux premières places de cette poule. Enfin la poule D nous a offert l’une des plus belles rencontres de cette première partie de coupe du Monde avec cet affrontement entre gallois et australiens, qui a finalement tourné à l’avantage des européens, 29 à 25, malgré un baroud d’honneur en fin de rencontre des océaniens :

Toujours dans la poule D, on attendait beaucoup d’une équipe des Fidji, championne du monde en titre de Rugby à 7 et qui a montré de belles promesses en match d’ouverture face à ces mêmes australiens, malgré la défaite finale 39 à 21. Mais les joueurs du pacifique sont rapidement retombés dans leur travers, indiscipline et irrégularité chroniques, et se sont étonnamment inclinés face à l’Uruguay, 30 à 27, enterrant tous leurs espoirs de qualification. Une qualification qui semble donc promise dans cette ultime poule aux gallois et australiens, qui pourraient croiser la route des tricolores dès les ¼ de finales.

 

TOP 14 : Le LOU et l’UBB toujours inarrêtable

Moins pénalisés par l’absence d’internationaux que les autres cadors du championnat, le LOU et l’UBB ne relâchent pas la pression depuis le début de cette saison de Top 14. Toujours invaincus, les 2 clubs, respectivement 1er et 2nd, ont réussi de grosses performances à l’extérieur pour compter 9 et 7 points d’avance sur le 3ème, Pau, battu seulement d’1 point sur la pelouse du champion de France en titre, le Stade Toulousain. Ainsi les lyonnais se sont imposés 31 à 20 sur la pelouse du Racing, tandis que les bordelais revenaient de leur déplacement à Montpellier avec un match nul, 17 partout. Déjà vainqueurs à Toulon, qui s’est incliné ce week-end, 39 à 17, sur la pelouse de Brive, les joueurs de Pierre Mignoni, montrent qu’ils sont aussi efficaces dans leur antre du Matmut Stadium, où ils ont déjà fait tomber les toulousains, que loin de leurs bases. Ce 5ème acte du Top 14 a également vu les bayonnais signer un précieux succès dans la course au maintien, 23 à 22, face à un candidat aux phases finales, le stade Rochelais. Finalistes du dernier exercice, les clermontois ont plongé un peu plus, le Stade Français dans la crise en allant s’imposer 32 à 18 dans la capitale. En grosses difficultés en ce début de saison, le club francilien reste dernier de cordée, devancé d’un petit point par son voisin du Racing, également à la peine ces dernières semaines. Le constat n’est guère plus reluisant pour les toulousains, qui ne pointent qu’au 11ème rang et qui payent l’absence de nombreux joueurs disputant actuellement la Coupe du Monde :

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Volley-Ball : Les tricolores tombent de haut

Après des débuts en fanfare, avec 7 succès de rang, qui pouvaient laisser croire à une victoire finale dans ce championnat d’Europe, disputé en partie à domicile, les tricolores sont tombés de très haut face à une redoutable équipe de Serbie, ½ finaliste du dernier mondial. Pourtant arrivée sur la pointe des pieds dans le dernier carré de cet euro, après un laborieux succès en ¼ de finale face à la modeste Ukraine, l’équipe serbe a retrouvé tout son allant et sa détermination pour arracher sa place en finale dans un match à couteaux tirés remporté en 5 manches, face à des bleus beaucoup trop inconstants. Probablement affectés par cette contre-performance, les joueurs de Laurent Tillie, n’ont pas su relever la tête face à la Pologne, malgré un grand Earvin Ngapeth, auteur de 18 points, et échouent donc dans la quête d’une médaille de bronze, qui revient finalement aux champions du monde en titre polonais, larges vainqueurs 3 sets à 0 de tricolores, qui sont apparus démobilisés et trop friables mentalement pour outrepasser leur défaite en ½ finale. Le titre de champion d’Europe est revenu aux serbes qui ont dominé de courageux slovènes, tombeurs de la Pologne en demi-finale. Malgré un premier set raté, offert à leurs adversaires, les joueurs des Balkans remportent ainsi leur 3ème titre continental depuis 2001 et prennent date pour les jeux de Tokyo 2020 à condition de remporter le dernier strapontin offert aux payes européen, que disputeront également les français, les allemands, les bulgares ou encore les slovènes ...

 

Cyclisme : Un jeune danois surprend tous les favoris

Dans des conditions diluviennes et infernales, les championnats du monde sur route de cyclisme nous ont offert un scénario hitchcockien. Dès les premiers kilomètres, c’est le favori belge de l’épreuve, Philippe Gilbert, qui devait rendre les armes, en pleurs, après une chute sur les routes glissantes du Yorkshire. Et l’hécatombe s’est poursuivie avec notamment les abandons du tenant du titre, Alejandro Valverde ou encore de Primož Roglic et Richard Carapaz, vainqueurs de la Vuleta et du Giro, tant et si bien qu’à 80 kilomètres, plus de cent coureurs avaient déjà jeté l’éponge. C’est le moment choisi par le grand favori et rookie de l’épreuve, Mathieu Van der Poel, pour attaquer de mystifier ses adversaires. Son offensive a laissé sur le carreau la majorité des favoris, dont le français Julian Alaphilippe, désigné unique leader d’une équipe tricolore, qui aura fortement déçue. Mais le jeune rookie de 24 ans, qui n'avait jamais participé à une course aussi longue, avait visiblement mal jugé la difficulté et s’est retrouvé en panne sèche à l’orée du dernier tour pour être finalement repris par un groupe de 4 coureurs, qui allaient donc se disputer la victoire. A ce petit jeu, c’est le jeune danois de 23 ans, Mads Pedersen, plus jeune champion du monde depuis Oscar Freire en 1999, qui s’est imposé devant ses compagnons d’échappée : Matteo Trentin, Stefan Küng et Gianni Moscon, lâché dans les 5 derniers kilomètres :

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Seul favori à surnager, le slovaque Peter Sagan a réglé le sprint des poursuivants pour arracher la 5ème place. Sur 197 partants, seuls 46 sont parvenus à rallier l’arrivée d’une course qui restera dans les annales, dont 3 français : Gallopin (23ème), Alaphilippe (28ème) et Cosnefroy (42ème).

 

Formule 1 : La bérézina italienne à Sotchi

Après le doublé réussi la semaine dernière sur le circuit urbain de Singapour pourtant peu propices aux voitures italiennes, l’écurie au cheval cabré pensait bien recommencer l’exploit ce week-end en Russie. Et tout avait idéalement commencé pour les « rouges » qui plaçaient leurs monoplaces au 1er et 3ème rangs des qualifications, avec, au passage, la 4ème pôle consécutive du prodige monégasque, Charles Leclerc (une première pour l’écurie depuis Michael Schumacher en 2000). Le début de course ne semblait pas vouloir contredire ce scénario, puisque rapidement, les 2 Ferrari se retrouvaient aux 2 premières places avec un Sébastian Vettel, qui devançait une fois de plus son jeune coéquipier. Voulant gommer l’incident du week-end dernier qui avait provoqué une grosse colère de Charles Leclerc, devant la stratégie de son écurie ayant offert la victoire au champion du monde allemand, les stratèges italiens ont, cette fois, voulu inverser les rôles en provoquant un undercut du monégasque pour lui permettre de reprendre la tête du grand prix. Sauf que Vettel, effectivement reparti derrière son coéquipier a été contraint à l’abandon sur panne mécanique, entrainant l’intervention de la Safety Car virtuelle. Très inspirés, les stratèges de Mercedes en ont habilement profité pour arrêter leurs monoplaces et reprendre l’avantage sur Charles Leclerc, qui ne parviendra jamais à retrouver la tête d’un grand prix, qui lui tendait les bras. Promis à un doublé facile, l’écurie italienne doit se contenter des 15 points de la 3ème place et voit leurs rivaux allemands signer leur 8ème doublé de la saison et surtout Lewis Hamilton, vainqueur final de ce grand prix, prendre le large au championnat du monde :

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D’ici la prochaine étape dans 15 jours au Japon, les homes en rouge vont devoir régler de nombreux problèmes en interne pour s’éviter une fin de saison houleuse. Au pied du podium, les Red Bull de Max Verstappen et Alexander Albon, malgré des pénalités sur la grille, parviennent à arracher respectivement les 4ème et 5ème places, tandis que l’espagnol, Carlos Sainz devance le reste du peloton à une belle 6ème position. Le français Pierre Gasly termine à un anonyme 14ème rang, tandis que son compatriote, Romain Grosjean, pourtant 8ème sur la grille a été contraint à l’abandon dès le premier tour après un accrochage avec Antonio Giovinazzi et Daniel Ricciardo.

 

Tennis : Gaël Monfils grille un joker en Chine mais se rapproche du Top 10

Aux portes du Top 10 mondial, le français Gaël Monfils avait une première occasion de se rapprocher des huit premières places du classement ATP, synonymes de qualification pour le Masters de Londres. Favori du tournoi de Zhuhai après l’élimination de la tête de série numéro une, le grec Stefanos Tsitsipas, le parisien a échoué en ¼ de finale face à l’espagnol Ramos Vinolas mais gagne tout de même une place à l’ATP avec le 11ème rang à 200 points d’un autre espagnol Bautista, 10ème et à 950 points du japonais Nishikori, dernier qualifié pour les Masters :

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La « Monf’ » a ensuite été vengée par son compatriote Adrian Mannarino, qui a malheureusement échoué en finale face au jeune prodige australien de 20 ans, Alex De Minaur, qui poursuit sa folle ascension en intégrant le Top 25 de l’ATP, alors qu’il était encore en dehors du Top 100 l’an dernier. L’autre tournoi chinois de cette semaine a été remporté par Pablo Carreno-Busta, qui a disposé en finale d’Alexander Bublik à Chengdu. Chez les filles, l’ukrainienne Aryna Sabalenka et la belge Alison Van Uytvanck ont respectivement remporté les tournois de Wuhan, en chine et de Tachkent en Ouzbékistan.

 

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