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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 27 novembre au 04 décembre 2018

A l’affiche cette semaine, le sacre attendu de Luka Modric au classement  du ballon d’or 2018, qui met un terme au règne du duo Messi-Ronaldo, mais également toute l’actualité du football européen, le Rugby avec le Top 14, la NBA, les sports d’hiver du ski alpin au biathlon en passant par le ski de fond, ou encore la boxe, l’Euro féminin de Handball et le Cyclisme avec une décision aussi loufoque qu’incongrue de l’UCI.

À l’affiche cette semaine, le croate Luka Modric, déjà élu meilleur joueur FIFA de l’année, est facilement devenu le 63ème ballon d’Or de l’histoire en devançant le portugais Cristiano Ronaldo et le français Antoine Griezmann et met ainsi un terme au règne de 10 ans du duo Messi-Ronaldo :

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Suivent Kylian Mbappé, pourtant auteur d’une fin de saison remarquable aussi bien en bleu, qu’avec son club du PSG et l’inévitable Lionel Messi. Plus surprenant, Raphaël Varane n’est que 7ème de ce classement et N’Golo Kanté et Paul Pogba 11ème et 15ème. Dernier joueur classé, le français Hugo Lloris termine à égalité avec le madrilène Isco, malgré une coupe du monde réussie avec les bleus. Auteur d’une saison remarquable conclue par un sacre en Champions League avec son club du Real Madrid et une finale de Coupe du Monde, dont il a été élu meilleur joueur, perdue face à la France, le sacre du croate ne souffre d’aucune contestation, même si l’on pourra toujours regretter qu’un tricolore, pourtant sacré champion du monde, ne soit pas récompensé. L’absence d’un leader dominant dans l’effectif de Didier Deschamps et la dispersion des voix sur le trio Griezmann, Mbappé, Varane, expliquant surement le choix des joueurs, entraineurs et journalistes du monde entier. Il ne fait cependant aucun doute que, dans les années à venir, ce trophée devrait terminer dans les mains d’un Kylian Mbappé, qui se consolera cette année avec le trophée Raymond Kopa, équivalent du Ballon d’Or pour les moins de 21 ans.

 

 En Ligue 1, le PSG, après son probant succès face à Liverpool en Ligue des Champions, lui permettant d’envisager une qualification en 1/8ème de finales de cette compétition, a perdu ses premiers points en championnat cette saison, après son match nul sur la pelouse de Bordeaux. Malgré des réalisations de Neymar et Mbappé, les parisiens ont été rejoint à deux reprises par des bordelais courageux et accrocheurs, qui arrachent l’égalisation à 5 minutes du terme grâce à un but de Cornelius, répondant à une première réalisation du vétéran, Jimmy Briand :

Au-delà de cette défaite, qui ne devrait avoir aucune incidence sur le futur sacre des hommes de Tuchel dans ce championnat de France, les inquiétudes portent surtout sur la blessure de Neymar, sorti en boitant à la 57ème minute et sur les cas Rabiot et Cavani, qui ne figuraient pas sur la feuille de match et dont l’avenir dans la capitale semblent s’inscrire en pointillés. Auteurs d’un excellent résultat, 2 buts partout face à Manchester City en League des Champions, les lyonnais ont récidivé en championnat avec un résultat similaire sur la pelouse de Lille, lors du choc de cette 15ème journée. Les 2 équipes sont cependant devancés par Montpellier, qui s’est imposé sur la pelouse d’une équipe de Monaco, également défaite en Ligue des Champions, et qui stagne à l’avant-dernière place du classement. Humiliés en Europa League sur la pelouse de Francfort, 4 buts à 0, les marseillais continuent de sombrer dans la grisaille en concédant un triste match nul, 0 à 0, face à Reims, sous les sifflets du public du Vélodrome.

Dans le reste de l’Europe, le choc du week-end en Angleterre entre Arsenal et Tottenham a été le témoin d’une magnifique passe d’armes. Mené 2 buts à 1 à la mi-temps par une équipe des Spurs particulièrement réaliste, les Gunners sont parvenus à renverser la tendance en seconde période, notamment grâce au duo Aubameyang-Lacazette, auteur d’un but chacun pour une victoire finale des joueurs d’Unai Emery 4 buts à 2 :

Cette victoire, la première de la saison pour Arsenal face à un membre du Top 6, permet aux londoniens de conserver une invincibilité qui date depuis août et surtout de retrouver une place dans le Big Four. Leader du classement, Manchester City a facilement disposé de Bournemouth, 3 buts à 1 et conservent 2 unités d’avance sur une équipe de Liverpool, qui doit son salut au revenant belge et ex-lillois, Divock Origi, auteur du seul but de la rencontre dans les derniers instants. Vainqueur de Fulham 2 à 0 dans son antre de Stamford Bridge, Chelsea reprend la 3ème place à Tottenham, qui chute au 5ème rang. Du côté de Manchester United, tenu en échec 2 buts partout à Southampton, le torchon entre Paul Pogba et son entraineur, José Mourinho, continue de brûler après que ce dernier a déclaré, à propos du français, qu’il était un virus pour l’équipe. LE départ du champion du monde, dès le prochain mercato d’hiver, semble de moins en moins improbable et pourrait faire les affaires d’un FC Barcelone et d’une Juventus de Turin, prêts à bondir sur l’occasion.

En Espagne, le FC Barcelone a repris la tête de la Liga en profitant du nul du FC Séville à Alavès, 1 but partout. Des réalisations de Piqué et Carles Alena permettent au club catalan de s’imposer 2 à 0 face à Villareal et de compter 1 point d’avance sur le club sévillan. Ténu en échec à Gérone, l’Atlético de Madrid se retrouve à 3 points du leader catalan. L’autre club de Madrid, le Real, s’est offert un peu de répit en cette période trouble, en disposant de Valence 2 à 0, mais reste à 5 points des blaugrana.

En Allemagne, le Borussia Dortmund ne tremble pas et continue son sans-faute en disposant de Fribourg, 2 buts à 0, dans son antre du Signal-Iduna-Park, grâce à des buts de Marco Reus et l’inévitable Pablo Alcãcer, qui a récemment prolongé son contrat avec le club de la Ruhr jusqu’en 2023. Toujours en difficulté dans cette Bundesliga 2018-2019 ; le Bayern s’en est remis à son jeune international Serge Gnabry, auteur d’un doublé, pour s’imposer dans la douleur 2 buts à 1 sur le pelouse du Werder de Brême. Avec cette victoire, le club bavarois remonte au 4ème rang, devancé par Mönchengladbach et le RB Leipzig.

En Italie, le choc de la journée entre l’AS Roma et l’Inter de Milan s’est terminé sur un score nul spectaculaire de 2 buts partout. Ce résultat profite aux napolitains, qui reprennent 3 points d’avance sur les intéristes à la faveur de leur victoire, 2 à 1, sur la pelouse de Bergame. Loin devant, la Juventus de Turin, portée par un Ronaldo, auteur de son 10ème but de la saison, lui permettant de rejoindre le buteur du Genoa Krzysztof Piatek en tête des réalisateurs de la Série A, s’est facilement imposé 3 buts à 0 sur le terrain de la Fiorentina, pour conserver 8 points d’avance sur le Napoli. Vainqueur de Parme, 2 buts à 1, le Milan AC profite du match nul de la Lazio au Chievo Vérone, pour lui prendre la 4ème place, synonyme de Ligue des Champions la saison prochaine.

Enfin pour clore cette page football, la France connait ses adversaires lors des prochains éliminatoires de l’Euro 2020, qui comptera 24 équipes, mais dont aucun pays hôte (au total de 12) n’est directement qualifié. Il s’agit de l’Islande, la Turquie, l’Albanie, la Moldavie et Andorre. Un tirage plutôt clément, qui devrait permettre aux bleus de rêver à un doublé Coupe du Monde – Euro, qu’avaient réalisé leurs glorieux ainés en 1998-2000. Le tirage complet de ces éliminatoires, assez particuliers, car comprenant de nombreuses restrictions politiques (le Kosovo ne pouvait pas affronter la Bosnie ou la Serbie par exemple), géographiques (pays trop éloignés les uns des autres) ou climatiques (pas plus d’un pays à hiver rigoureux dans un même groupe) est disponible ici :

 

En Ski Alpin, Le programme des filles et des garçons respectivement à Lake Louise au Canada et à Beaver Creek aux Etats-Unis était en grande partie consacré aux épreuves de vitesse avec deux descentes et un Super-G pour les femmes et une descente, un Super-G et un Slalom Géant pour les hommes. Dans les descentes du vendredi, ce sont l’autrichienne Nicole Schmidhofer et le suisse Beat Feuz qui se sont imposés. Pour la jeune femme de 29 ans sur le circuit depuis plus de 12 ans, il s’agit paradoxalement de la 1ère victoire, acquise devant quelques habituées des podiums, telles que Michelle Gisin, 2nde ou encore Tina Weirather, 5ème. A noter également le 1er podium de la prometteuse allemande de 22 ans, Kira Weidle, qui termine 3ème à une demi-seconde de la gagnante. Pour le suisse, la victoire est beaucoup plus habituelle, puisqu’il est tenant du titre du globe de cristal de la spécialité et auteur de 34 podiums en carrière, dont 11 victoires, 7 en descente et 4 en Super-G. il s’impose de seulement 7 dixièmes sur son compatriote Mauro Caveziel, plus habitué des épreuves de combiné, pour signer un joli doublé helvète et de 8 dixièmes sur le grand favori de l’épreuve, le norvégien Aksel Lund Svindal. Respectivement à 21 et 26 dixièmes du vainqueur, les français Adrien Théaux et Johan Clarey échouent à une petite marche du podium mais signent un résultat encourageant pour cette 2nde épreuve de descente de la coupe du monde2018-2019. L’autrichienne s’est fendu d’un superbe doublé en s’imposant également lors de la descente du samedi, devançant sa compatriote Nicole Huetter et la suissesse Michelle Gisin, qui conclut ce week-end canadien sur un second podium. Grande favorite du globe général, l’américaine Mikaela Shiffrin, a conclu son week-end avec une belle 4ème place effaçant sa décevante 9ème place de la veille. Chez les hommes, Mauro Caveziel a confirmé sa bonne forme actuelle avec une nouvelle seconde place dans le Super-G de samedi, devancé cette fois par l’autrichien Max Franz, qui signe sa seconde victoire de la saison après la descente de Lake Louise et sa 1ère victoire en carrière dans cette discipline. Fait exceptionnel, on retrouve 5 hommes sur le podium puisque les norvégiens Aksel Lund Svindal et Alksander Aamodt Kilde et l’italien Dominik Paris se partagent la 3ème place. Moins en vue que la veille, les bleus doivent se contenter des 11ème et 13ème places d’Adrien Théaux et de Nils Allegre. Enfin lors de la journée de dimanche, l’exploit est venu de l’américaine Mikaela Shiffrin, qui en remportant le Super-G devant la norvégienne Ragnhild Mowinckel et l’allemande Viktoria Rebensburg, est devenue la septième skieuse, hommes et femmes confondus, à s’imposer dans les 6 disciplines de la coupe du monde, rejoignant ainsi un cercle très fermé composé des Suédoises Anja Pärson et Pernilla Wiberg, de l'Autrichienne Petra Kronenberger, de la Slovène Tina Maze, de la Croate Janica Kostelic et de sa compatriote Lindsey Vonn :

A noter la belle 6ème place dans cette course de la française Romane Miradoli, qui signe son meilleur résultat en coupe du Monde depuis 2016 et une 5ème place au Super-G de la Thuile. Chez les garçons, on attendait beaucoup des tricolores lors du Slalom Géant, mais ces derniers ont déçu avec comme meilleur résultat la 7ème place de Mathieu Faivre tandis que Victor Muffat-Jeandet et Alexis Pinturault devaient se contenter respectivement des 11ème et 14ème rangs. A la surprise générale, le vainqueur de cette course n’est pas le grand favori, Marcel Hirscher, seulement 2nd mais l’allemand Stefan Luitz, qui réussit l’exploit de devancer l’autrichien de 14 centièmes. Même réussite pour le surprenant suisse Thomas Tumler, qui devance sur le podium l’autre favori, le norvégien Henrik Kristoffersen, de 16 centièmes.

 

En Ski de fond, les norvégiens Didrik Toenseth et Therese Johaug ont remporté le mini-tour de Lillehammer, comprenant un sprint et une longue distance en style libre et pour conclure une poursuite en classique. Deuxième au départ de cette poursuite derrière son coéquipier Sjuer Roethe, qu’il finira par devancer d’une seconde sur la ligne d’arrivée, le récent champion national de cross (course à pied) remporte, dans des conditions dantesques, la plus belle victoire de sa carrière. Les norvégiens s’offrent même un triplé, puisqu’Emil Iversen, 3ème au départ, a rapidement été rejoint, voire même dépassé par un groupe d’une vingtaine de fondeurs, dont les français Backscheider, Lapierre et Parisse (qui termineront respectivement 19ème, 18ème et 22ème), avant de surgir dans la dernière ligne pour remporter le sprint pour la 3ème place devant Calle Hlavarsson et Alexander Bolshunov. 2ème temps scratch de cette épreuve, le français Jean-Marc Gaillard doit se contenter de la 29ème place. Chez les filles, Therese Johaug n’a laissé que des miettes à ces adversaires. En duel avec une Charlotte Kalla, partie très fort, la fondeuse norvégienne a patiemment attendu le 3ème kilomètre pour placer une offensive imparable et foncer vers la victoire. Fatiguée et déçue, la championne suédoise a laissé le podium à sa jeune compatriote, Ebba Andersson et à la norvégienne Ingvild Flugstdad Oestberg.

En Biathlon, les tricolores ont parfaitement démarré cette saison 2018-2019 et remportant la 2nde  course au programme, un relais mixte, dans la station slovène de Pokljuka, après la 4ème place obtenue par le relais mixte simple. Bien emmenés par son leader, Martin Fourcade, déjà très en jambes avant le démarrage de la saison individuelle ce mercredi, l’équipe tricolore, également composé d’Anaïs Bescond, de Justine Braisaz et de Simon Desthieux, ont devancé une surprenante équipe suisse et une équipe italienne, très solide dans cet exercice :

La Norvège des frères Boe, qui feront tout pour empêcher le pyrénéen de remporter une 8ème coupe du Monde consécutive, doit se contenter d’une modeste 6ème place, pénalisée par les mauvaises performances de leurs deux premières relayeuses

Dans le reste de l’actualité des Sports d’hiver, le norvégien Johann André Forfang et le japonais Ryoru Kobayashi ont remporté les 2 concours de saut à ski de Nizhny Tagil en Russie, permettant au second nommé, déjà vainqueur à 3 reprises cette saison, de conforter sa place de leader de la coupe du Monde. Le norvégien de son côté se replace au 4ème rang après un début d’exercice très mitigé. En combiné nordique, le norvégien Jarl Magnus Riiber a réalisé l’exploit du week-end en remportant les 3 courses au programme ce week-end dans sa station de Lillehammer :

Le jeune prodige norvégien de 21 ans, déjà auteur d’un podium lors de la 1ère épreuve de cette coupe du monde 2018-2019 prend évidemment la tête du classement général et se présente comme la future superstar de sa discipline.

 

En Top 14, le RCT est enfin parvenu à mettre à profit la qualité de son jeu lors de ces dernières semaines, en disposant de Grenoble 22 à 3 avec un bonus offensif obtenu à la dernière minute grâce à un essai du capitaine des bleus, Guilhem Guirado, faisant suite à deux autres réalisations de Matthieu Bastareaud et Joshua Tuisova. Pourtant les varois ont longtemps été malmenés par une équipe iséroise remarquablement organisée en défense comme en témoigne le score de 3 partout à la mi-temps. Sans vouloir parler de match référence en cette période trouble du côté de la rade, les toulonnais font toutefois une excellente opération, puisqu’ils sont désormais 10ème à la fin de cette 11ème journée. Pourtant au début de la rencontre, les hommes de Patrice Collazo étaient relégables, la faute à la surprenante victoire, 16 à 13, des agenais sur le terrain d’une équipe de Castres, qui  après un excellent début d’exercice marque désormais clairement le pas, avec 3 défaites sur les 5 derniers matchs. Dans le choc de la journée, l’équipe de Clermont, toujours aussi intraitable et dominatrice, s’est imposé sur la pelouse du dernier finaliste du Top 14, Montpellier, sur le score de 28 à 23 avec 3 essais contre 2 pour les héraultais, dont le dernier marqué en fin de match, qui offre le bonus défensif aux locaux :

Avec ce succès de prestige, les auvergnats conservent la tête du Top 14 avec 4 points d’avance sur une équipe toulousaine, qui s’est facilement imposé 49 à 20 face à l’ennemi de toujours le Stade Français et qui fait aujourd’hui office de principal rival aux clermontois dans la quête du bouclier de Brennus. Le MHR, de son côté, reste en dehors du Top 6, avec une inquiétante 8ème place. En grande forme en ce moment avec 5 victoires consécutives, les rochelais ont dominé dans leur antre de Marcel Deflandre, une solide équipe du Racing 92, qui s’incline 16 à 11 mais qui parvient à arracher dans les derniers instants un bonus défensif précieux et mérité grâce à la patte de leur demi de mêlée, Teddy Iribaren. 4ème au classement, le LOU confirme ses bonnes dispositions cette saison en s’imposant sans trembler et avec le bonus offensif (5 essais à 1), 30 à 10, avec à une section paloise, qui se retrouve désormais à la 11ème place du classement avec seulement 3 points d’avance sur le relégable, Grenoble. Enfin la dernière rencontre de cette journée a vu l’UBB s’imposer 22 à 11 sur la pelouse du dernier de la classe, Perpignan, qui malgré tout son courage et sa volonté, risque de retrouve la Pro D2 l’an prochain, puisque les catalans, qui ne se sont toujours pas imposé cette saison, ne comptent que 4 points en 11 journées et pointent déjà à 11 longueurs de Grenoble, avant-dernier.

 

En NBA, Les Raptors de Toronto continuent de dominer la conférence Est, avec un bilan de 20 victoires pour seulement 4 défaites. Emmenés par un Kwahi Leonard en grande forme et qui a parfaitement digéré son transfert des San Antonio Spurs, les canadiens ont signé sur le parquet d’une équipe de Cleveland, totalement dépassée, une 8ème victoire consécutive et devenir la première franchise à atteindre la barre des 20 victoires cette saison. Derrière, les Bucks de Milwaukee, beaucoup moins réguliers ces dernières semaines,  tentent de suivre le rythme effréné des hommes de Nick Nurse. Grâce à des séries respectives de 4 et 5 victoires consécutives, les Sixers, récemment renforcés par l’arrivée de Jimmy Butler et les Pistons, portés par un Blake Griffin au sommet de son art, conservent leurs 3ème et 4ème place, tandis que les Celtics, particulièrement décevants en ce début de saison au regard du potentiel de leur effectif, profitent des 2 défaites consécutives des Pacers pour les rejoindre à la 5ème place à la faveur de 3 victoires de rang.

À l’Ouest, le retour de Stephen Curry sur les parquets n’a pas redonné le sourire aux Warriors de Golden State, puisque la franchise californienne s’est incliné sur le parquet de Detroit sur le score de 111 à 102, malgré les 27 points de leur meneur all-star, cumulés aux 28 de Kevin Durant, auteur de 44, 49 et 51 points sur les 3 matchs, qui ont précédé le retour de Curry. Malgré cette série, qui n’avait pas été vue depuis Kobe Bryant en mars 2007, les californiens restent sur une série de 2 défaites consécutives et 6 défaites sur leurs 6 derniers matchs. Résultat, les hommes de Steve Kerr, qui déplorent également l’absence préjudiciable de Draymond Green, pointent au 4ème rang à l’Ouest, malgré un début de saison tonitruant. En tête d’une conférence particulièrement serrée, les Nuggets de Denver ont profité de la surprenante défaite des Clippers sur le parquet de Dallas, pour les rejoindre, grâce à une série de 5 victoires consécutives, dont la dernière en date sur le parquet des Blazers de Portland, qui chute à la 7ème place. A la faveur de 3 victoires de rang, les Lakers du King Lebron James talonnent désormais les Warriors avec un bilan de 14 victoires pour 9 défaites. Malgré un bilan équilibré de 11 victoires pour autant de défaites et 2 victoires successives face aux Spurs et aux Bulls, les Rockets de James Harden, finaliste de la conférence en titre, ne sont que 10ème, juste devant une équipe des Spurs, qui après avoir subi deux revers très lourds, 128 à 89 face aux Wolves et 136 à 105 face aux Rockets, se sont repris pour disposer des Blazers, 131 à 118.

A l’affiche cette semaine, l’ancienne gloire des Spurs, le français Tony Parker a délivré 5 passes décisives lors de la défaite des Hornets face aux Pelicans pour devenir le 18ème meilleur passeur de l’histoire de la NBA :

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Celui qui devrait un jour devenir le premier joueur français à intégrer le fameux Hall of Fame, continue d’écrire un peu plus sa légende avec 4 bagues de champion, 1 titre de MVP des Finales NBA et 6 sélections au All-Star Game. A l’inverse, le jeune Frank Nikitina, pourtant auteur d’un début de saison avec son équipe de Knicks, est désormais écarté de l’équipe et n’a ainsi pas participé à la victoire de ses coéquipiers face aux Bucks.

 

En Handball, le championnat d’Europe féminin, organisé en France, a débuté le 29 novembre dernier pour se terminer le 16 décembre avec la grande finale à Paris, dans l’Accordhotels Arena. Championnes du monde en titre, les françaises font office de grandes favorites mais ont bien mal débuté la compétition avec une défaite lors de leur match inaugural, 26 à 23, face à une solide équipe russe. Heureusement les tricolores se sont réveillées quelques jours plus tard et ont facilement disposé de la Slovénie, 30 à 21 afin de se repositionner en seconde position de leur groupe :

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Parmi les autres favorites, le Danemark a remporté ses 2 premiers matchs dans le groupe A, tout comme les Pays-Bas dans le Groupe C. Les deux équipes sont d’ores et déjà assurées de participer au second tour. À l’image de la France, la Norvège, finaliste malheureux du dernier mondial, s’est incliné face à l’Allemagne lors de son premier match avant de prendre une éclatante revanche face à la République Tchèque.

 

En Boxe, le combat de l’année (certains diront du siècle) opposant l’anglais Tyson Fury, de retour sur les rings après une grave dépression, et l’américain Deontay Wilder pour le titre WTC des poids lourds au Staple Center de Los Angeles, habituelle antre des Lakers, a tenu toutes ses promesses. Présenté comme une opposition de style entre un britannique, particulièrement technique, défensif et provocateur et un américain attaquant et puncheur, ce combat s’est conclu sur un match nul permettant au second nommé de conserver sa ceinture, acquise en juin 2015 :

Mené aux points tout au long de la rencontre, Wilder pensait avoir fait la décision avec un violent enchaînement gauche-droite au visage de Fury, mais à la stupéfaction des 18 000 spectateurs et de Wilder lui-même, le Britannique, compté jusqu’à neuf, s’est relevé et a fini le combat sans être mis en difficulté. Les deux boxeurs restent donc invaincus et devraient se retrouver en 2019 pour une revanche très attendue

 

Enfin pour clore cette chronique, un mot sur la décision la plus improbable et incongrue prise par l’UCI, l’Union Cycliste Internationale, ce week-end. Dans un sport, toujours gangréné non seulement par le dopage, malgré les mesures prises ces dernières années et les scandales mis au jour, mais aussi par les soupçons de moteur dans certains vélos, l’institution a décidé de durcir ses règles en matière de .... hauteur de chaussettes ! De quoi faire rire certains, comme Jonathan Vaughters, ancien coureur professionnel, qui semble apprécier que l’UCI se concentre sur des questions importantes :

 

Quoi qu’il en soit, cette saison, les chaussettes des coureurs professionnels ne devront pas dépasser la moitié de la distance entre le milieu de la cheville et le milieu de la tête du péroné. Cependant on ne sait toujours pas à quelles sanctions éventuelles pourraient s’exposer les coureurs qui porteraient des chaussettes au-dessus de la limite autorisée.

 

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