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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 28 février au 06 mars 2017

La nouvelle du décès de la Légende Raymond Kopa, mais aussi des événements moins tristes comme la fin des championnats du monde de sports nordiques, toute l'actualité du football européen, le Rugby avec le Top 14, le Basket NBA, le cyclisme et les débuts de Paris-Nice  ou encore le biathlon et le ski alpin avec les 6èmes globes consécutifs de 2 grands champions : Martin Fourcade et Marcel Hirscher.

Cette semaine sportive a été endeuillée par la perte d’un très grand monsieur du football français, Raymond Kopa, qui nous a quitté ce vendredi 03/03 à l’âge de 85 ans. D’origine polonaise, de son vrai nom Raymond Kopaszewski, ce monument du football français restera comme la première superstar du ballon rond dans l’hexagone :

Il fut ainsi le 1er des 4 ballons d’or français, mais aussi le 1er à s’expatrier à l’étranger, en l’occurrence au Real Madrid, à une époque où une telle attitude était considérée comme de la traitrise. Véritable légende du Stade de Reims des années 60, où il jouera pendant 5 ans remportant 2 championnats de France et atteignant la finale de la coupe d’Europe, la 1ère pour un club français, Raymond écrira les plus belles lignes de son palmarès au grand Real Madrid, remportant 2 titres nationaux et surtout 3 coupes d’Europe des clubs champions consécutives. Entouré des 1ers galactiques de l’histoire, Puskas et Di Stephano, il remportera également le ballon d’or en 1958 et figurera sur le podium du plus prestigieux des trophées individuels de football quatre années de suite. Mais son plus grand fait d’arme reste la coupe du monde 1958, dont il atteindra la finale face au grand Brésil de Pelé, réussissant notamment l’exploit de battre la grande RFA en ½ finale sur le score de 6 buts à 3.  Aux côtés de son compère de toujours et ami, Just Fontaine, auteur de 13 buts cette année-là en 6 matchs seulement (record pour une coupe du monde), c’est pourtant bien Raymond qui sera désigné meilleur joueur de la compétition devant le grand Pelé lui-même, âgé de 17 ans à l’époque. Après ces années fastes en Espagne, celui qui fut surnommé le « Napoléon du football »  ou encore l’ « enchanteur » terminera sa carrière là où elle a commencé dans son Stade de Reims fétiche, remportant 2 derniers titres nationaux, avant que ce club mythique n’entame son déclin. Grand amoureux du football, il poursuivra une carrière amateur jusqu’à ses 70 ans et compte également à son actif quelques combats syndicaux pour la défense des droits des footballeurs qui n’avaient pas, dans les années 60, le statut dont ils disposent aujourd’hui. Premier footballeur moderne, Raymond restera dans les mémoires comme un footballeur de génie, pionnier dans de nombreux domaines et l’une des premières superstars de ce sport, mais aussi et surtout comme un grand homme respecté de tous, jeunes comme moins jeunes, bien au-delà des frontières du sport. Adieu l’artiste et repose en paix au panthéon des sportifs de génie.

 

En Football, l’actualité de la semaine écoulée débute par les 1/8ème de finale de coupe de France qui se sont déroulés en milieu de semaine. Après la rouste reçue par le PSG, le week-end dernier, l’OM avait beaucoup à se faire pardonner face à une équipe remaniée de Monaco. Malgré beaucoup de bonne volonté et une capacité de réaction intéressante, qui a permis aux phocéens de revenir 3 fois au score, les hommes de Rudy Garcia ont, une nouvelle fois été, trahis par leur défense, qui sera le principal chantier du prochain mercato d’été, et s’inclinent donc, après prolongations, 4 buts à 3. Certes les supporters ont pu assister à un grand spectacle mais difficile de penser que cette nouvelle contre-performance puissent les rassurer à court-terme. De son côté, le PSG était en déplacement à Niort, dans un match qui avait tout du piège parfait : un terrain détrempé, une équipe qui n’a rien à perdre, l’euphorie d’une victoire facile contre l’ennemi marseillais et l’approche du retour contre Barcelone. Malgré cela, les parisiens ont su rester sérieux et ont assuré le minimum avec une victoire 2 buts à 0. Dans les autres résultats de cette soirée, signalons les belles qualifications de Fréjus, club de CFA, face à Auxerre, Ligue 2 ou encore d’Avranches, CFA, face à Strasbourg, également en Ligue 2. A contrario, tous les clubs de Ligue 1 engagés contre des équipes inférieures se sont qualifiés, parfois dans la douleur, mais qualifiés tout de même, comme Lille, 2 buts à 1, à Bergerac ou Angers, 1 but à 0 à Bastia. A l’affiche des ¼ de finales à venir, nous retrouverons 2 oppositions entre clubs de Ligue 1, Lille, qui se déplacera à Monaco et Bordeaux à Angers, tandis que le PSG défiera Avranches. Pour le tableau complet :

Après cet intermède Coupe de France, le championnat retrouvait ses droits ce week-end. En déplacement à Lorient chez la lanterne rouge, les marseillais avaient beaucoup à se faire pardonner. Et, une fois n’est pas coutume, les olympiens n’ont pas failli. Toujours orphelins de leur buteur, Bafé Gomis, ils ont su trouver les ressources et surtout compter sur les hommes forts du moment, Payet, Thauvin ou Samson pour s’imposer largement 4 buts à 1. Cette belle victoire, loin d’effacer les contre-performances récentes, permet aux joueurs de la Canebière de retrouver quelque peu le sourire et d’aborder cette fin de saison avec quelques espoirs d’Europa League :

D’autant plus que toutes les autres équipes en lice pour cette 5ème place, qui devrait être qualificative pour l’Europe en fin de saison, ont du se contenter d’un match nul, comme Bordeaux sur sa pelouse face à Lyon, qui dit définitivement adieu au podium ou encore Saint-Etienne, muet à Bastia, 0 à 0. En tête du classement, les 3 équipes sur le podium continuent de filer un train d’enfer. Tout d’abord, l’ASM, qui s’est, une nouvelle fois, montré intraitable à domicile face à Nantes et a fait honneur à son statut de meilleure attaque d’Europe, en s’imposant 4 buts à 0, avec un nouveau match de gala de sa pépite Kylian Mbappé, auteur d’un doublé avant la pause. De son côté le PSG avait déjà la tête au Camp Nou et a connu toutes les peines du monde, pour se défaire d’une équipe nancéenne, qui espérait bien ramener un point du Parc des Princes, Au final, les hommes d’Unai Emery, doivent leur salut à leurs 2 poteaux et à un pénalty, plutôt généreux, transformé par leur goléador de service, Edinson Cavani :

Enfin le troisième larron de ce trio infernal, l’OGC Nice, avait surement le programme le plus compliqué de ce week-end, avec ce déplacement périlleux à Dijon, face à une équipe, qui lutte pour son maintien. Sérieux et appliqués, mais peu convaincants, les aiglons s’imposent sur la plus petite des marges, grâce à un but de leur milieu de terrain, Wylan Cyprien. Avec cette victoire, le Gym reste dans la course au titre et creuse encore un peu plus l’écart, avec des lyonnais, qui ne parviennent pas à enchainer les bonnes performances. Dans le bas du classement, Lorient, étrillé par l’OM s’enfonce un peu plus dans la crise, tandis que Bastai et Dijon n’ont pas su profiter de la défaite de Nancy et du nul de Metz face à Rennes, pour sortir de la zone rouge.

Dans le reste de l’Europe, en Angleterre,  Liverpool a remporté son duel au sommet face à Arsenal, 3 buts à 1, et prend ainsi la 4ème place qualificative pour la Champions League à des Gunners, qui continuent de décevoir semaine après semaine et joueront très gros cette semaine face au Bayern. En tête de la Premier League, les 3 leaders, Chelsea, Tottenham et Manchester City se sont imposés à l’extérieur, respectivement à West Ham, 2 buts à 1, à Everton, 3 buts à 2 et à Sunderland, 2 buts à 0, tandis que le grand perdant de ce week-end se nomme Manchester United, qui a calé à domicile, 1 but partout, face à Bournemouth, avec un pénalty raté de Zlatan, qui plonge les Red Devils à 3 points de la prochaine Ligue des Champions.

En Allemagne, le Bayern a réussi le carton de ce week-end en atomisant la pauvre équipe d’Hambourg, qui ne devait surement pas s’attendre à un tel tsunami, 8 buts à 0, même si cette équipe a tout de même encaissé 44 buts face à l’ogre bavarois sur ces 7 derniers matchs :

Tout aussi impressionnants que les bavarois, le Borussia Dortmund n’a également fait aucun détail face à Leverkusen, en s’imposant 6 buts à 2, pour revenir à 2 petits points seulement d’une équipe de Leipzig, qui marque de nouveau le pas, après ses 2 victoires de rang, en concédant le nul à Augsbourg, 2 buts partout.

 En Espagne, le Barça a parfaitement préparé son retour de coupe d’Europe face à Paris en corrigeant le Celta Vigo, 5 buts à 0, avec un doublé de Messi et le 1er but de la carrière catalane du français Umtiti. 1 point derrière les catalans, mais avec un match en retard le Real s’est appuyé sur un grand Benzema, auteur d’un doublé en 25 minutes, pour s’imposer facilement, 4 buts à 1, à Elbar. L’Atlético, malgré un but splendide de son attaquant vedette français, Antoine Griezmann, n’a pas pu ramener mieux que le point du nul de son déplacement à La Corogne :

Et voit ainsi la Real Sociedad, tombeur du Bétis à l’extérieur, lui reprendre la 4ème place, tandis que le FC Séville conserve sa place sur le podium, malgré son nul à Avalés.

Enfin petit événement en Italie, où la Juve a perdu ses 1ers points depuis le 15/01 en Série A, avec ce match nul 1 but partout à Udinese. Rien de grave pour la vieille dame, puisque son poursuivant direct, l’AS Rome, s’est incliné dans le choc de cette 27ème journée, 2 buts à 1, dans son stade Olympique fétiche, face à un Napoli emmené par un Mertens en feu et auteur d’un doublé. Egalement vainqueurs ce week-end, la Lazio, ainsi que les 2 clubs de Milan rejoignent l’Atlanta, qui doit se contenter d’un match nul, dans une lutte pour la 4ème place, qui sera indécise jusqu’u terme de cette saison.

 

En Rugby, le Top 14 était à l’honneur avant la prochaine étape du tournoi des 6 nations le week-end prochain. Comme si cela était encore nécessaire, La Rochelle a, une fois de plus, prouvé ce week-end, que sa place en tête du championnat n’était pas usurpée. Profitant de la défaite de Clermont à Castres, 26 à 16, qui permet au CO de prendre la 3ème place du Top 14, les maritimes ont dépassé les auvergnats au sommet du rugby hexagonal et se dirigent droit vers une qualification directe pour les ½ finales de la course au Brennus, Ce qui pouvait encore passer pour une bonne surprise passagère, il y a quelques semaines ne fait donc plus sourire les gros de notre championnat et La Rochelle figure bien désormais parmi les grands favoris au sacre final en juin prochain. Dernière victime en date de la furia charentaise, qui signe un 6ème succès de rang, le Stade Toulousain, qui s’incline dans son antre d’Ernest Wallon, 21 à 27, malgré un essai en force dans les 10 dernières minutes. 3ème du classement et tombeur de l’ASM, le CO pointe désormais à 11 et 7 points des 2 leaders, tandis que Montpellier recule d’un rang après sa défaite 16 à 3 à Lyon, qui permet au LOU de conserver de la marge avec la zone rouge avec 10 et 15  d’avance respectivement sur Grenoble et Bayonne. Au rang des déceptions du week-end, on retrouve la section paloise, qui doit se contenter du nul sur la pelouse du dernier de la classe, l’Aviron Bayonnais, 25 partout, ou encore le Racing 92 battu à Grenoble, 19 à 10, avec un carton rouge pour Chris Masoe après seulement 5 minutes de jeu pour un placage dangereux, mais surtout le RCT, qui nous a, une fois de plus, offert un non-match complet à l’extérieur, cette fois, sur la pelouse de Brive. Totalement incapables d’offrir autre chose que du défi physique à un adversaire parfaitement préparé à ce challenge, les varois ont été dominés toute la rencontre et ont concédé 15 points, sur pénalité, à leurs adversaires. Les rouge et noir auraient même pu repartir bredouille de leur déplacement en Corrèze, sans un essai en contre dans les dernières minutes de leur ailier sud-africain, Brian Habana. Malgré le changement d’entraineur en cours de saison, il semble que le départ de Bernard Laporte en fin de saison dernière ne soit toujours pas digéré du côté de la Rade.  Le classement du Top 14 à l’issue de cette 19ème journée :

 

 

En Sports Nordiques, les championnats du monde de Lahti en Finlande ont pris fin ce week-end. En Cross-country, après les épreuves de la semaine, qui ont vu les victoires, chez les femmes, de Marit Bjoergen, devant Charlotte Kalla et sa compatriote Astrid Jacobsen, lors du 10 km classique ou de la Norvège, devant la Suède et ka Finlande lors du relais 4 x 5 km, et chez les hommes, du local Livo Niskanen, devant Martin Sundby et Niklas Dyrhaug, lors du 15 km classique et de la Norvège, devant la Russie et la Suède, lors du relais, ce week-end était réservé aux épreuves reines de ces championnats, à savoir les 30 et 50 km départ en ligne Libre respectivement chez les femmes et les hommes. Du côté des filles, la Reine de ces championnats, Marti Bjoergen, a ajouté une nouvelle ligne à son incroyable palmarès, en remportant une 18ème médaille d’or en championnat du monde, la 4ème cette année. Elle a ainsi remporté 3 des 4 épreuves individuelles auxquelles elle a participé, ainsi que le relais, avec ses compatriotes norvégiennes. Lors de cette épreuve longue distance, elle s’impose devant ses 3 compatriotes, Heidi Weng, Astrid Jacobsen et Ragnhild Haga. Victime d’une casse de bâton, la suédoise Charlotte Kalla, en grande forme depuis le début de la compétition, doit se contenter de la 7ème place. A contrario de sa compatriote, le grand favori des épreuves masculines, Martin Sundby ne remportera pas cette année un premier titre dans une grande compétition internationale. Pourtant le maitre incontesté du fond mondial a tout fait pour faire exploser cette dernière course, mais il n’a jamais pu distancer Alex Harvey et Sergey Ustiugov, plus fort que lui au sprint. Au final, c’est le canadien, qui offre au pays à la feuille d’érable le premier titre individuel de son histoire devant le russe et le finlandais Matti Heikkinen, qui a passé un Sundby totalement dépité dans les derniers mètres de la course :

En saut à skis, Stephan Kraft a signé un fantastique doublé en s’imposant lors de l’épreuve sur grand tremplin après sa victoire sur le petit. 14 ans après le magicien, Adam Malysz, le sauteur autrichien de 23 ans, devient donc double champion du monde, entrant de plein pieds dans la légende de son sport. Déjà médaillé d’argent sur petit tremplin, le sauteur allemand, Andreas Wellinger, signe lui aussi un doublé, mais à la seconde place. Enfin pour compléter le podium, on retrouve un polonais, mais pas le leader de la coupe du monde, Kamil Stoch, seulement 7ème, mais son surprenant compatriote Piotr Zyla. Les polonais, qui ont par la suite, remporté le 1er titre de leur histoire en compétition par équipe devant la Norvège et l’Autriche. Dans un pays, où les sports nordiques sont roi et où les sauteurs sont adulés comme des stars de football en Espagne ou en Angleterre, on imagine que la vodka a du couler à flot.

Enfin le combiné nordique a offert à la France, sa seule médaille de ces championnats grâce à la belle et surprenante 3ème place de François Braud lors du concours individuel sur grand tremplin. Déjà vainqueur de l’épreuve su petit tremplin, l’allemand Johannes Ryzdek, signe un formidable doublé en devançant le japonais Akito Watabe. Vainqueur de l’épreuve par équipe, devant la Norvège et le Japon, l’Allemagne signe un incroyable grand chelem en remportant les 6 épreuves au programme de ces championnats du monde de combiné nordique et titille la Norvège au tableau des médailles avec 6 en Or, 3 en argent et 2 en bronze, contre 7 en or, 6 en argent et 5 en bronze pour les scandinaves. Derrière les 2 nations phare, on retrouve la Russie avec « seulement » 2 médailles d’or et 4 en argent puis l’Autriche avec autant de médailles d’or, mais 1 en argent et 2 de bronze. Avec la seule médaille de bronze de François Braud, la France ferme évidemment ce classement, mais au moins ne revient pas bredouille de Finlande.

 

En Basket NBA, Golden State souffre clairement  de la blessure de sa star, Kevin Durant, et ce n’est pas le recrutement de Matt Barnes, qui prend finalement la place de José Calderon (à qui les Warriors, qui sont décidemment une équipe de parole, ont tout de même versé l’intégralité de son salaire :

)

qui prouvera le contraire. En effet, avec 2 défaites sur leurs 5 derniers matchs, les californiens, qui n’avaient perdu que 9 matchs depuis le début de la saison et surtout qui n’avaient plus connu 2 défaites consécutives depuis 145 matchs et la saison 2014-2015, marquent clairement le pas sans KD. Heureusement pour les hommes  de Steve Kerr, leur avance en tête de la NBA est telle, que l’avantage du terrain leur semble déjà promis tout au long des play-offs. A l’Ouest, l’équipe en forme du moment se nomme San Antonio, qui enchaine 7 victoires de rang depuis leur défait au Madison Square Garden le 12 février dernier. Les coéquipiers de TP prennent ainsi leur distance avec Houston, qui s’accroche à son 3ème rang et le Jazz d’Utah, d’un Rudy Gobert étincelant depuis le All-Star break, qui lutte avec les Clippers de Los Angeles pour une place de 4ème à l’Ouest, qui pourrait s’avérait décisive au 1er tour des play-offs. A l’Est, aucune équipe ne parvient à sortir du lot ces derniers jours et toutes les franchises alternent victoires et défaites sans parvenir à enchainer une série probante de succès. A ce petit jeu, on retrouve donc entête de la conférence, les Cavs de Lebron James, pourtant décevants cette semaine, avec 3 défaite pour 2 victoires, mais qui profitent de la baisse de régime de Boston, qui compte 2 défaites sur leurs 5 derniers matchs, pour conserver leur leadership à l’Est. Derrière ce duo, Toronto et Washington se disputent la 3ème marche du podium, tandis que les autres place pour les play-offs seront accrochés jusqu’au bout, puisque même New-York pourtant 12ème actuellement peut encore rêver au graal en fin de saison. Pour clore cette page basket outre-Atlantique, un panier venu d’ailleurs comme seuls les américains peuvent nous en offrir :

 

En Biathlon, la coupe du monde reprenait ses droits après les championnats du monde d’Hochfilzen en Autriche. En visite à PyeongChang, qui accueillera les prochains JO d’Hiver, les biathlètes avaient 3 épreuves au programme : 1 sprint et 1 poursuite ainsi qu’un relais. Seulement 3ème du sprint remporté par l’autrichien Julian Eberhard devant l’américain Lowell Bailey, le français Martin Fourcade en a profité pour assurer la victoire finale lors de cette coupe du monde 2017 et son 6ème gros globe consécutif, exploit jamais réalisé jusque-là. Magnifique vainqueur de la poursuite, le français a ainsi égalé le record de victoires en une saison du grand Bjoerndalen avec 12 succès, en devançant le russe Shipulin, qui réussit une incroyable remonté de la 23ème à la 2nde place, et l’autrichien Eberhard, qui obtient son 1er podium en poursuite :

Pour clore ce week-end en beauté côté tricolore, les bleus ont remporté le relais final devant l’Autriche, qui signe une belle 2nde place à 33 secondes des français et les norvégiens privés des frères Boe et de Svendsen mais guidé par un OEB toujours jeune, à 45 secondes. Chez les filles, c’est une nouvelle fois, Laura Dahlmeier, qui a fait sa loi en remportant le sprint et la poursuite, creusant un peu plus son avance au classement général de la coupe du monde. A noter les belles 3èmes places des française Anaïs Chevalier et Anaïs Bescond respectivement en sprint et en poursuite. Avec ses bons résultats et même privé de leur leader, Marie Dorin-Habert, on attendait un bon résultat des bleues lors du relais, mais ces dernières ont déçues, ne terminant que 6ème, la faute à un dernier tir catastrophique, loin derrière les allemandes, les norvégiennes et les tchèques, qui  composent le podium de ce dernier relais de la saison, dont le globe revient tout de même à nos tricolores, contrairement aux garçons, qui passent devant l’Allemagne mais restent derrière la Russie.

 

En Ski alpin, les hommes étaient en Slovénie à Kranjska Gora, tandis que les filles skiaient sur les pentes coréennes à Jeongseon. Le fait marquant du week-end est le 6ème gros globe de cristal consécutif de Marcel Hirscher, qui s’est imposé lors du slalom géant et qui, avec 504 points d’avance sur son dauphin Kjetil Jansrud, ne peut déjà plus être rejoint :

A l’instar de Martin Fourcade en biathlon, l’autrichien domine son sport depuis maintenant 6 ans et dépasse ainsi l’illustre luxembourgeois, Marc Giradelli, quintuple lauréat du trophée majeur. Ce 44ème succès en carrière, acquis devant le norvégien Kristian Haugen et le suédois Matts Olsson permet au champion autrichien d’entrer un peu plus dans le panthéon du ski alpin. Lors du slalom également au programme de ce week-end slovène, Marcel s’est « contenté » de 4ème place devancé par l’allemand Felix Neureuther, l’italien Stéphano Gross et le vainqueur du jour, son compatriote Michael Matt, petit frère du célèbre Mario. Chez les filles, ce sont les épreuves de vitesse, qui étaient à l’honneur et l’italienne Sofia Goggia en a profité pour glaner ses deux 1ers succès en coupe du monde. Régulièrement sur le podium cette saison, l’italienne ne s’était encore jamais imposée et c’est désormais chose faite lors de la descente et du Super-G, qu’elle a dominés devançant à chaque fois l’américaine Lindsey Vonn, qui revient en grande forme et la régulière slovène Ilka Stuhec, qui vient mettre un coup de pression à Mikaela Shiffrin au classement général, ainsi qu’à Tina Weirather au classement du super-G, alors qu’elle a déjà gagné celui de la descente. A noter les belles performances de la jeune suissesse Jasmine Flury 7ème de la descente et 5ème du Super-G et l’éclosion de la nouvelle pépite française, Tiffany Gauthier, 23 ans, 14ème du super-G

 

Une fois n’est pas coutume, un mot d’Athlétisme avec les Championnat d’Europe Indoor, qui se déroulait à Belgrade. Avec 3 médailles dont 2 en or, la France termine au 4ème rang du tableau des médailles, lin derrière les 12, dont 7 en or de la Pologne ou les 10, dont 5 en or de la Grande Bretagne. Ainsi, Floria Guei a été titré sur 400 mètres et Pascal Martinot-Lagarde obtient l’argent sur 60 mètre haies, mais l’exploit du week-end côté tricolore revient à Kevin Mayer, qui s’impose lors de l’Heptathlon en signant un nouveau record d’Europe de la discipline avec 6479 points et dont l’émotion sur le podium de ces championnats d’Europe fait plaisir à voir :

 

Enfin pour clore cette chronique, un mot de Cyclisme avec les grands débuts de Paris-Nice qui ont été marqués par la disqualification de l’un des favoris à la victoire finale, le français Romain Bardet, qui, victime d’une chute, s’est aidé de sa voiture d’assistance pour revenir dans le peloton :

Ces pratiques souvent coutumières dans le cyclisme professionnel sont désormais bannies et contrôlées de prés par les organisateurs et Romain Bardet en est l’une des premières victimes. Le cycliste tricolore s’en est excusé, mais l’aventure niçoise continuera dans lui. Pour revenir à la course, les 2 premières étapes, disputées sur plat, sont revenues à des sprinters : l’italien Sonny Colibrelli, vainqueur de la seconde manche et le français Arnaud Demaré, qui s’est imposé lors de la 1ère étape et qui conserve le maillot jaune de leader. Pour les explications entre favoris, il faudra attendre la 4ème étape, un contre la montre de 14 kilomètres et surtout les 6ème, 7ème et 8ème étapes avec plusieurs cols de 1ère catégorie au programme.

 

 

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