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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 28 février au 02 mars 2020

En dehors du Calcio, la crise sanitaire liée au Coronavirus n’a finalement et étonnamment eu aucun impact sur les rencontres sportives du week-end. On retrouve donc au programme cette semaine le football hexagonal et européen, marqué notamment par le classico espagnol et le premier revers de la saison de Liverpool, le Rugby avec le Top 14, le Basket NBA, le ski alpin avec les succès d’Alexis Pinturault en Autriche, le Tennis avec le retour sur les courts de Djokovic et Nadal, la fin des mondiaux de Cyclisme sur Piste et l’annulation du semi-marathon de Paris qui a provoqué la colère de milliers d’amateurs.

L1 : l’OM se reprend, le PSG sans trembler, Lille et Rennes s’accrochent et Lyon confirme

En Ligue 1, après sa défaite surprise à domicile le week-end dernier face à Nantes, l’OM a renoué avec le succès en s’imposant 3 buts à 2 sur la pelouse de Nîmes grâce à un triplé de son buteur argentin, Dario Benedetto, son premier sur le sol hexagonal. Ces trois points précieux permettent aux olympiens de conserver huit longueurs d’avance sur Rennes, qui s’est imposé, sans briller, 2 à 0 sur la pelouse de la lanterne rouge, Toulouse, qui reste donc à quatorze points du premier non relégable, Nîmes. De son côté, le PSG n’a pas tremblé face à Dijon, autre mal classé, qui pointe au 17ème rang, mais a pris son temps pour asseoir sa victoire. Après une première réalisation express de son ailier espagnol, Pablo Sarabia, dès la 3ème minute, les parisiens ont ensuite dû patienter jusqu’à la 74ème minute pour doubler la mise par l’inévitable Kylian Mbappé. Dans la foulée, Mauro Icardi, remplaçant au coup d’envoi mais qui a marqué des points dans son duel avec Edinson Cavani, titulaire mais resté muet, a corsé une addition, close finalement par le jeune champion du monde français. Après sa défaite en Ligue des Champions à Dortmund, les tensions au sein du club ces derniers jours, les blessures, notamment de Thiago Silva et le non-match face à Bordeaux le week-end dernier, le club de la capitale se rassure un peu et conserve ses treize longueurs d’avance sur son dauphin phocéen. Au pied du podium, les lillois, qui se sont imposés sur la pelouse de Nantes, 1 but à 0, garde espoir de rejouer la Ligue des Champions la saison prochaine après son maigre bilan cette année, mais doit aussi penser à regarder dans ses rétroviseurs car Lyon, qui s’est imposé 2 à 0 dans le derby rhodanien, face à une équipe de Saint-Etienne, qui enchaine les résultats décevants (4 défaites sur les 5 derniers matchs) et plonge au 16ème rang à 2 petits points de la zone rouge. Un peu plus loin dans le classement, Monaco, qui semblait pourtant sur une pente ascendante, a concédé un second match nul consécutif face à Reims dans son antre de Louis II après celui à Dijon le week-end dernier et rate une belle occasion de rester au contact de Lille. Vainqueur facile, 3 à 0, face à Strasbourg, Montpelier en profite pour passer devant les asémistes et entrer dans la course pour l’attribution des places européennes en fin d’exercice. En bas de classement, Metz et Angers, qui se sont imposés à l’extérieur sur le même score de 1 à 0 respectivement à Amiens et Brest, prennent un bon bol d’air et s’éloigne de la zone rouge, toujours occupée par Toulouse et Amiens avec Nîmes en position de barragiste. Les résultats complets et le classement :

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Premier League : Liverpool est tombé !

Après plus d’un an et 44 matchs d’invincibilité en Premier League et une incroyable série de 26 victoires pour un match nul depuis le début de cet exercice 2019-2020, les Reds de Liverpool ont connu leur première, lourde et improbable, défaite sur la pelouse de Watford, modeste 17ème, 3 buts à 0 :

Quelques jours après leur revers à Madrid, 1 à 0, en Champions League, les liverpuldiens, qui alignaient pourtant leur équipe type, se sont montré incapables de percer le rideau défensif adverse et ont fini par être puni en milieu de seconde période, d’abord par un doublé de l’ex rennais, Ismaïla Sarr, puis une réalisation de Troy Deeney. Certes, les joueurs de Jürgen Klopp conservent un solide matelas de 22  points d’avance sur Manchester City, dont le match face à Arsenal a été reporté en raison de la finale de la Coupe de la Ligue remportée par les Citizens face à Aston Villa, 2 buts à 1, et devraient ajouter un 19ème titre à leur palmarès en fin de saison, le premier depuis plus de trente ans, mais ils vont aussi devoir rapidement rehausser leur niveau de jeu s’ils veulent réussir l’exploit, toujours difficile à réaliser, de conserver leur titre européen. Tenus en échec sur la pelouse de Bournemouth 2 buts partout, les Blues de Chelsea peuvent remercier Everton, qui a tenu en échec Manchester United 1 but partout, freinant ainsi la folle remontée des Reds Devils vers le « Big Four », dont il reste à 3 longueurs. Battu 1 à 0 à Norwich, Leicester conserve sa troisième place, mais va devoir, comme Chelsea, commencer à regarder dans ses rétroviseurs avec respectivement 5 et 8 points d’avance sur les Blues et les Red Devils. Les grands perdants de ce week-end outre-Manche sont les joueurs de José Mourinho, qui se sont inclinés 3 buts à 2 sur leur pelouse face à une belle équipe de Wolverhampton, qui n’en finit plus de surprendre. Avec ce revers, Tottenham pointe désormais au 7ème rang à 5 points de Chelsea.

 

Italie : Journée tronquée en raison de la crise sanitaire

L’Italie est actuellement l’un, si ce n’est le principal foyer de Coronavirus en Europe et contrairement à la France, dont les mesures restent timides sur le sujet, nos voisins transalpins prennent cette situation avec tout le sérieux qu’elle nécessite. Ainsi cette 26ème journée de Série A qui devait normalement nous offrir le choc entre la Juventus et l’Inter de Milan, a été, comme le week-end dernier, largement tronquée avec la moitié des matchs reportée, dont le duel entre bianconeri et nerrazuri :

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Ainsi le grand vainqueur de ce week-end est la Lazio de Rome, 2ème avant cette journée, et qui, à la faveur de sa victoire 2 à 0 face à Bologne, prend provisoirement la tête de la série A avec 2 points d’avance sur une vieille dame, qui compte un match de retard et dont la suprématie nationale n’aura jamais autant été contestée que cette saison. Emmenée par son sérial buteur, Ciro Immobile, « Capocannoniere » actuel devant CR7 avec 27 buts contre 21 pour le portugais, les romains réalisent une saison parfaite et pourrait créer la sensation en fin d’exercice. Parmi les autres rencontres à avoir pu se disputer, le Napoli, en net regain de forme actuellement avec 4 succès de rang, a battu le Torino 2 buts à 1 pour reprendre provisoirement la 6ème place au Milan AC, dont le match a également été reporté. Autres équipes du haut de classement sur le pont ce week-end, l’AS Roma s’est fait peur à Cagliari mais s’est finalement imposé 4 buts à 3, tandis que l’Atalanta Bergame, brillant 4ème de Série A, a signé le carton de cette 26ème journée en s’imposant 7 buts à 2 à Lecce avec notamment un triplé de son buteur colombien, Zapata.

 

Allemagne : un Bayern intraitable, un petit Dortmund

Vainqueur 3 à 0 sur la pelouse de Stamford Bridge en Ligue des Champions plus tôt dans la semaine, le Bayern a enchainé un 4ème succès de rang  en étrillant Hoffenheim sur sa pelouse 6 à 0 pour conserver sa place de leader de la Bundesliga. Outre la correction infligée par les bavarois, ce match a également été l’occasion d’une scène surréaliste : en contestation devant le statut de propriétaire à plus de 50% de l’actuel président du club d’Hoffenheim, Dietmar Hopp, accusé de concurrence déloyale, des « pseudos » supporters bavarois ont sorti à deux reprises des banderoles insultantes à son encontre, provoquant l’arrêt de la rencontre. Lorsque cette dernière a repris, les joueurs, en protestation, se sont livrés à un jeu de passe à dix jusqu’au terme des 90 minutes. :

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Au moment de choisir entre cette partie des supporters et Hopp, le président du conseil d'administration du Bayern, Karl-Heinz Rummenigge, n'a pas hésité en prenant la défense de son homologue et promettant des sanctions à l’&égard des supporters incriminés. Dans le même temps, le Borussia Dortmund, tout auréolé de son exploit face au PSG, s’est contenté du strict minimum en s’imposant par la plus petite des marges face à Fribourg. Remplaçant au coup d’envoi, le jeune prodige norvégien, Erling Häland est resté muet pour la seconde fois depuis son arrivée outre-Rhin.

 

Espagne : Le Real remporte enfin un Classico et prend la tête de la Liga

Après 7 matchs sans succès face à son grand rival catalan, le Real a enfin renoué avec le succès en s’imposant 2 buts à 0 dans son antre de Bernabeu :

Dominés mais solides défensivement en première période, les merengues ont haussé le rythme lors du second acte pour porter deux banderilles décisives par le virevoltant Vinicius et l’ex-lyonnais Mariano, qui a scellé le sort d’une rencontre rythmée et agréable, lors des arrêts de jeu. Rarement inspirés à l’image d’un Antoine Griezmann une nouvelle fois trop timide et peu incisif, les Blaugrana reculent au second rang de la Liga à 1 point de leurs adversaires du jour, dont le chemin vers un titre en fin de saison est désormais tout tracé. Derrière ce duo de choc, le FC Séville et Getafe, respectivement vainqueurs d’Osasuna, 3 buts à 2 et de Majorque 1 à 0, ont profité du match nul de l’Atlético Madrid, 1 but partout sur la pelouse de l’Espanyol Barcelone, pour prendre place dans le Top 4, potentiellement synonyme de Champions League l’an prochain.

 

Top 14 : l’UBB conserve la tête, arrêt net pour le LOU

Intraitable depuis sa défaite à Toulouse fin janvier, l’UBB a enchainé un 3ème succès de rang pour conserver la tête du Top 14. Mais, que ce fut dur pour des bordelais, qui se sont imposés dans la douleur, 26 à 24, face à une vaillante équipe castraise, qui n’était clairement pas venu en victime à Chaban-Delmas, preuve en est leurs 4 essais marqués contre seulement deux aux locaux. Mené de 7 petits points à l’entame du dernier quart d’heure, le CO est parvenu à franchir une dernière fois la ligne d’en-but adverse mais sans parvenir à concrétiser la transformation, qui leur aurait permis de revenir de Bordeaux avec le point du match nul. De son côté le dauphin des girondins, le LOU a confirmé ses difficultés loin de son antre de Gerland en s’inclinant contre le 11ème, Brive, qui marque de précieux points dans la lutte pour le maintien, 30 à 16, encaissant 3 essais, tous l’œuvre du jeune ailier briviste, Joris Jurand, ex montpelliérain. Derrière ce duo, qui domine le Top 14 quasiment depuis le début de la saison, le Racing 92 a frappé un grand coup en atomisant l’un de ses poursuivants, la Rochelle, sur le score improbable pour une rencontre de haut de tableau de 49 à 0. Les maritimes pourtant solidement accrochés au Top 6 avec une 3ème place avant cette rencontre et désormais au 5ème rang, ont ainsi concédé la bagatelle de 7 essais et sont restés muets pour la première fois depuis 82 matchs et la saison 2016-2017. En effet, derrière les franciliens, le RC Toulon, qui recevait le dernier de la classe, le Stade Français, a profité de l’opportunité pour s’imposer, 19 à 18, dans la douleur lors d’un match complétement fou durant lequel les varois ont emporté la mise dans les ultimes instants sur une pénalité victorieuse de leur jeune ouvreur Louis Carbonel, qui offre ainsi à son équipe les 4 points de la victoire et la 4ème place au classement général. Le champion en titre, Toulouse s’est étonnamment incliné sur la pelouse de Bayonne, qui remonte ainsi au 9ème rang, 20 à 10 après une prestation insipide et indigne de leur rang. Cette défaite profite à l’ASM, qui en s’imposant avec le bonus offensif, 32 à 15 sur la pelouse d’Agen, avec 5 essais à la clé, reprend la 6ème place synonyme de phase finales aux rouges et noirs. A contrario, les agenais, qui restait sur une victoire probante à Brive, s’enfonce de nouveau dans la crise et enchaine un 4ème revers consécutif à domicile, qui les laisse au 13ème rang à 2 points d’une section paloise, qui s’est brillamment imposé face à Montpelier, 19 à 15. Dans un match âpre et rugueux, les héraultais pourtant longtemps en position de s’imposer ont payé de mauvais choix tactiques en fin de rencontre et ont fini par céder la victoire à une équipe paloise, plus déterminée, qui les éloigne ainsi du Top 6 avec désormais un déficit de 4 points sur les Clermontois. Les résultats complets et le classement à 9 rencontres du terme de la saison régulière :

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NBA : Le phénomène Zion entre enfin en piste. Lutte pour les play-offs et « Tanking » rythment cette fin de saison régulière

Absent tout le début de saison, Zion Williamson a fait une entrée fracassante en NBA et la question qui se pose aujourd’hui n’est pas de savoir si sa réputation est justifiée mais plutôt de déterminer s’il aura disputé assez de matchs cette saison pour prétendre au titre de rookie de l’année. À seulement 19 ans, l’ex dukie affiche des statistiques dignes des plus grands (22 points è rebonds et 2 passes de moyenne) et enchaine les records de précocité, avec notamment un record en carrière de 35 points lors d’un récente défaite face aux Lakers de Lebron James et les actions spectaculaires :

Emmenés par leur débutant star, les Pelicans de la Nouvelle-Orléans gardent espoir de disputer les play-offs avec actuellement une 9ème place à 3 victoires des Grizzlies, actuellement 8ème. Loin de cette lutte pour la 8ème place qui concerne également les Kings, les Spurs et les Blazers, les Lakers confirment matchs après matchs leur suprématie sur la conférence Ouest avec un bilan de 78% de victoires et une série de 8 succès sur les 10 dernières rencontres. Derrière les angelinos, Nuggets et Clippers partagent la seconde place et devancent de peu les Rockets et leur « micro-ball », également en grande forme mais dont la confrontation de la nouvelle stratégie aux joutes des play-offs sera très attendue. L’absence de pivot dominant dans l’effectif des Texans leur sera-t-elle sanctionnée durant les phases éliminatoires ? plus loin dans le classement, Jazz, Thunder et Mavericks sont bien accrochés dans le Top 8 et espèrent une belle série de victoires pour remonter dans le classement et glaner éventuellement un éventuel avantage de terrain pour le premier tour. De l’autre côté des États-Unis, les Bucks de Milwaukee continuent leur saison record et ne comptent que 8 défaites depuis le début de la saison. Quasiment assurés de disposer du meilleur bilan de la saison, les coéquipiers du « Greek Freak » sont désormais confrontés à un dilemme : baisser de rythme en attendant les phases finales ou tenter d’égaler voire de battre le record des Warriors, seulement battus à 9 reprises en 2015-2016 ? Derrière les joueurs du Wisconsin, l’équipe en forme du moment se nomme les Celtics de Boston, emmenés par un Jayson Tatum en mode MVP, qui enchaine les victoires probantes et fond sur les champions en titre, les Raptors de Toronto, toujours seconds avec 1 petite victoire de plus. Comme à l’Ouest, on retrouve ensuite un trio d’équipes, Miami, Philadelphie et Indiana, assurées de disputer les play-offs mais trop loin de la tête pour espérer un statut protégé à la fin de la saison régulière. Un peu plus loin, la lutte pour les 2 derniers strapontins devrait se résumer à un duel à trois entre Orlando, Brooklyn et Washington avec un net avantage pour les 2 premiers nommés. Paradoxe de la NBA, les équipes non concernées par cette lutte pour les phases finales, devraient, de leur côté, se livrer une lutte pour finir dans les dernières places. Cette stratégie, dénommée « tanking » consiste à obtenir le pire bilan possible pour espérer le meilleur tour de draft possible. À ce petit jeu, les Warriors de Golden State, accablés par les blessures sont de loin les meilleurs mais les Cavs et les Knicks à l’Est ou encore les loups du Minnesota sont sur les talons des californiens.

 

Ski Alpin : Pinturault s’impose sur le combiné et le géant de Hinterstoder et prend la tête du général

Déjà 4ème d’un Super-G disputé en début de week-end et remporté par Vincent Kriechmayr devant Mauro Caveziel et Matthias Mayer sur les pistes autrichiennes d’Hinterstoder, le français Alexis Pinturault a frappé un grand coup en remportant le combiné Slalom – Super-G devant Mauro Caveziel et Aleksander Aamodt Kilde. Cette victoire, la 28ème de sa carrière et la cinquième cette saison, permet au tricolore de glaner son sixième globe de la spécialité :

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Lors du Slalom Géant disputé le lendemain, Alexis a récidivé en s’imposant avec autorité devant le croate Filip Zubcic et le norvégien Henrik Kristoffersen :

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Sorti lors du Super-G inaugural mais troisième le lendemain, le norvégien Kilde doit se contenter de la 6ème place lors du géant de clôture. À neuf courses du terme d’une saison indécise et surprenante, depuis la retraite de l’autrichien Marcel Hirscher, sacré à huit reprises, le tricolore, qui a raflé la bagatelle de 250 points ce week-end, en profite pour prendre la tête du général avec 26 points d’avance sur son rival norvégien. Objectif annoncé du français en début de saison, le gros globe n’a jamais été aussi proche pour un Pinturault plus fort et serein que jamais.

Chez les filles, l’absence de Mikaela Shiffrin, endeuillée par le décès subit de son père, depuis début février, profite aux skieuses Federica Brignone et Petra Vlhova. Depuis un mois, l’italienne et la slovaque enchaine les podiums et les Top 50 et la skieuse transalpine est même passé devant l’américaine au classement général avec 153 points d’avance tandis que sa rivale slave pointe au 3ème rang à seulement 36 points de Shiffrin. Lors de ce week-end perturbé à La Thuile en Italie, avec seulement une course de disputée sur les 3 au programme, Brignone et Vlhova ont respectivement pris les 2nde et 4ème places d’un Super-G remporté par l’autrichienne Nina Ortlieb et dont la suissesse Corinne Suter complète le podium.

 

Mondiaux sur piste de Cyclisme : Bilan contrasté pour les tricolores

Il fût un temps où la France dominait le Cyclisme sur Piste et enchaînait les médailles aux championnats du monde et aux Jeux Olympiques. Ce temps est aujourd’hui révolu et même si l’hexagone reste une place forte de la discipline, comme en témoigne ce 6ème rang au tableau des médailles de ces championnats du monde 2020 disputés à Berlin, en Allemagne, elle est aujourd’hui devancée par l’Italie, le Danemark, les Etats-Unis, l’Allemagne et surtout les Pays-Bas, qui terminent en tête avec 6 titres, dont celui de la vitesse par équipes et un total de 9 médailles. De leur côté les tricolores doivent donc se contenter du titre de Benjamin Thomas sur l’Omnium, le second de sa carrière après 2017, pour celui qui représente à ce jour le plus grand espoir de médaille d’or à Tokyo lors des prochains JO :

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Pourtant déçu par la 6ème place acquise plus tôt dans la compétition lors de l’Américaine avec son compère Vincent Grondin, le tarnais a su se remobiliser pour aller décrocher l’unique titre tricolore de cette édition. Parmi les autres médaillés, on retrouve Quentin Lafargue et Michael d’Almeida, qui avaient parfaitement lancés ces mondiaux en décrochant respectivement l’argent et le bronze sur le kilomètre, seulement devancés par le néerlandais Sam Ligtlee, mais également Corentin Ermenault, 3ème de la poursuite individuelle, remportée par le grandissime favori italien, Filippo Ganna, et enfin le duo Clara Copponi et Marie Le Net, qui se parent d’argent lors de l’Américaine (ou Madison) féminine, battue en finale par les néerlandaises. Parmi les autres résultats probants, signalons l’exploit des danois lors de la poursuite par équipes hommes qui se sont imposés devant la Nouvelle-Zélande et l’Italie et battant le record du monde en ½ finale puis de nouveau en finale. Ces mêmes danois qui se sont également imposés lors de l’Américaine. Autres records battus lors de cette édition : la vitesse par équipes hommes par des néerlandais supersoniques et celui de la poursuite femmes par l’américaine, Chloé Dygert. Chacun titrés à 3 reprises, le néerlandais Harrie Lavreysen et l’allemande Emma Hinze, qui remporte tous deux le Keirin, la Vitesse individuelle et la Vitesse par équipes, sont les grands vainqueurs de ces championnats du monde.

 

Tennis : Djokovic facile à Dubaï, Première en 2020 pour Nadal à Acapulco

Après avoir frôlé la sortie en ½ finale face à un Gaël Monfils déchainé en sauvant notamment 3 balles de matchs, le serbe Novak Djokovic s’est facilement imposé en 1h17 de jeu, face au grec Stefanos Tsistipas 6-3 et 6-4 pour signer son 5ème tire aux Emirats. Depuis le début de la saison, le « Djoker » est toujours invaincu en 18 rencontres et 3 tournois remportés et semble plus fort et plus affûté que jamais :

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Dans le même temps, son principal rival dans la course à la première place mondiale, Rafael Nadal, a quant à lui ouvert son compteur en 2020 en s’imposant pour la 3ème fois de sa carrière au Mexique à Acapulco. L’espagnol a disposé en finale du surprenant, qui passera ainsi de la 35ème à la 24ème place ATP. Impressionnant tout au long de la semaine, le majorquin n’a concédé aucun set de tout le tournoi et n’a perdu que 5 jeux en moyenne par rencontre. Sans la victoire de Djokovic à Dubaï, il aurait repris la place de numéro 1 mondial. Les deux hommes se retrouveront mi-mars pour le premier Masters 1000 de la saison à Indian Wells pour un duel qui promet d’être indécis.

 

Semi-marathon de Paris : incompréhension et colère !

Le Semi-Marathon de Paris, qui devait être une fête pour beaucoup de coureurs amateurs, qui se préparent pendant des mois pour cet événement a été annulé ce week-end pour cause de Coronavirus. En soi, cette décision peut se comprendre, mais dans ce cas comment expliquer qu’aucune rencontre de Ligue 1 n’ait été annulée ? En quoi est-ce plus dangereux de courir en extérieur ou d’être confiné dans une enceinte de football ? :

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Il semble visiblement que les enjeux de la diffusion des rencontres de football prime largement sur les risques sanitaires et il faut donc croire que Canal+ et Bein Sports ont plus de poids et de puissance que nous pourrions le soupçonner. Bref, c’est l’occasion d’adresser un « carton rouge » à la LFP et aux principaux dirigeants du football français, qui semblent privilégier les intérêts économiques à la santé des spectateurs et des joueurs, surtout si l’on compare avec le Basket, dont certaines rencontres disputés dans des salles de 6 000 places ont été annulées alors qu’un stade de football peut en contenir 5 à 10 fois plus !

 

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