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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 31 octobre au 06 novembre 2017

A l’affiche cette semaine, Patrice Evra et son coup de sang, qui pourrait lui coûter son avenir sur la canebière, mais également l’actualité footballistique hexagonale et européenne, sans oublier le rugby avec le Top 14, le Tennis avec le dernier Masters 1000 de la saison à Bercy ou encore le Basket avec la NBA et la Pro A.

A l’affiche cette semaine, le marseillais Patrice Evra, dont la carrière à l’OM a peut-être fin ce jeudi 3 novembre après un échauffement houleux à Guimarães au Portugal.  Copieusement insulté par de pseudos-supporters phocéens, qui l’ont pris en grippe depuis plusieurs mois, le joueur, arrivé sur la canebière depuis moins d’un an, a « pêté les plombs » et asséné un violent coup de pied au visage de l’un de ses opposants :

Cette réaction, totalement disproportionnée pour un joueur de son expérience et de son calibre, a entrainé son exclusion immédiate par l’arbitre de la rencontre, qui fait du joueur le 1er de l’histoire à se faire exclure en Europa League avant le début d’une rencontre. Probablement affectés par cette »affaire », ses coéquipiers se sont ensuite inclinés face aux portugais, 1 but à 0, sur une réalisation en fin de rencontre et devront batailler pour obtenir leur billet pour les 1/8èmes de finales de la compétition. Une bataille qu’ils mèneront surement sans leur coéquipier, qui a été, depuis cet incident, mis à pied par son club et dont l’aventure dans la cité phocéenne pourrait rapidement prendre fin ; le club disposant désormais d’une excellente raison de se débarrasser d’un joueur au salaire important et au rendement sur le terrain pour le moins médiocre. Toujours en Europa League, les niçois ont subi le même sort que leurs homologues marseillais sur la pelouse de la Lazio de Rome en s’inclinant dans les arrêts de jeu, et devront également cravacher pour passer cette phase de poules. A l’inverse les lyonnais ont confirmé leur excellente forme actuelle, symbolisée par Nabil Fékir, fraichement rappelé en bleus par Didier Deschamps, en s’imposant 3 buts à 0 face à Everton, qu’ils avaient déjà battus en Angleterre, il y a 15 jours. Toujours devancés par l’Atalanta dans leur poule, les gones n’ont cependant plus besoin que d’un petit point pour rallier le prochain tour.

Toujours sur la scène européenne, le PSG, boosté par des recrues estivales surcotées, s’est qualifié pour les 1/8ème de finale de la Ligue des Champions, en atomisant une fois de plus, Anderlecht sur le score de 5 à 0, avec un improbable triplé du controversé Layvin Kurzawa. A l’inverse, les monégasques, pourtant plus entreprenants que lors de leurs dernières orties européennes, se sont contentés d’un nul 1 but partout sur le terrain hostile du Besiktas et se rapproche d’une élimination précoce dans la compétition. Egalement en difficulté cette saison, le Real Madrid s’est incliné sur la pelouse de Tottenham, 3 buts à 1, concédant sa 1ère défaite lors des phases de poule de la Ligue des Champions depuis 2012 ! Avec ce résultats,  les londoniens sont qualifiés pour les 1/8ème de finale, tout comme Manchester City, le Bayern et donc, le PSG. Sont également en ballotage très favorable à 2 journées de la fin de la phase de poules, le Real, qui conserve 5 points d’avance sur ses poursuivants, ou encore le Barça, la Juventus, ou encore Manchester United. Par contre, l’Atletico de Madrid, pourtant très régulier en Europe ces dernières saisons, mais aussi le Napoli et l’ASM sont au bord du précipice ...

 

En écho de sa grande forme sur la scène européenne, le PSG a confirmé en Ligue 1 en atomisant le SCO d’Angers sur sa pelouse, 5 buts à 0, grâce à des doublés de Mbappé et surtout de Cavani, qui a inscrit son 100ème buts en Ligue 1, devenant le 5ème joueur le plus rapide de’ l’histoire à atteindre ce total :

Revanchards après leur soirée difficile en Turquie, les monégasques ont également passé leurs nerfs sur un candidat à la relégation en L1, en passant 6 buts à une équipe de Guingamp, visiblement venu à Louis II pour faire du tourisme. Toujours privé de leur goléador, Radamel Falcao, les sudistes ont fait valoir leur collectif, avec 4 buteurs différents, pour conforter leur place de dauphin des parisiens. De son côté l’OM n’a pas semblé très affecté par l’affaire « Evra ». De retour dans leur antre du vélodrome après leurs péripéties lusitaniennes, les phocéens n’ont fait qu’une bouchée de modestes caennais, qui s’inclinent sur le score sévère de 5 buts à 0, avec un doublé de l’inévitable Florian Thauvin, décidemment en grande forme en ce moment et justement convoqué avec les bleus, et surtout le 1er but en Ligue 1 de la recrue offensive phare des olympiens, le grec Mitroglu. Mais l’évènement de cette 12ème journée reste le derby toujours très attendu entre Saint-Etienne et Lyon. Cette 115ème confrontation entre les verts et les gones a débouché sur une démonstration collective et individuelle des rhodaniens, qui s’imposent, pour la 1ère fois depuis 4 ans dans l’antre de Geoffroy-Guichard, sur le score sans appel de 5 buts à 0, notamment grâce à un doublé de l’inévitable Nabil Fékir. Un Nabil Fékir, qui a malheureusement manqué de classe en allant provoqué les supporters verts après son second but de la soirée, provoquant l’interruption définitive de la rencontre à 5 minutes du terme, la seconde de la soirée, après celle survenue en 1ère période en raison de fumigènes :

S’il l’on ajoute à ces événements, le carton rouge direct récolté par Le stéphanois Léo Lacroix, sur un tacle extrêmement dangereux, on obtient, au final, un derby, dont on retiendra finalement plus les dérives, que le succès historique des lyonnais, qui infligent aux verts leur pire défaite de leur histoire lors du derby de la Loire et qui restent sur 5 victoires consécutives, toutes compétitions confondues. Dans les autres rencontres, signalons le bol d’oxygène offert par les lillois à leur entraineur en sursis, Marcello Bielsa. En s’imposant 3 buts à 0 chez le dernier de la classe, le FC Metz, les dogues ont sans aucun doute sauvé la tête d’ « El Loco ». Autre équipe à retrouver des couleurs, l’OGC Nice, qui s’impose par la plus petite des marges face à Dijon sur un pénalty de leur buteur italien, Mario Balotelli, qui aura tout connu dans cette rencontre, puisqu’il a également été expulsé en fin de match sur un tacle par derrière trop appuyé au goût de l’arbitre.  Rennes, de son côté, a connu une soirée paradoxale, puisque leur victoire 1 but à 0 sur Bordeaux, qui enchaine un 3ème revers de rang et n’a plus connu la victoire depuis le 23/09, a été suivie de l’annonce de la démission de leur président René Ruello, immédiatement remplacé par Olivier Létang, un ancien de la maison PSG. Très proche de son ex-président, les jours de l’entraineur rennais, Christian Gourcuff sont déjà comptés en Bretagne. Les nantais, tombeurs de Toulouse 2 buts à 1, continuent de rêver à un retour sur le devant de la scène nationale, portés par leurs entraineur charismatique, Claudio Ranieri. En bas de classement, Strasbourg, sévèrement battu à Troyes et Amiens, qui est parvenu à ramener un point de son déplacement à la Mosson, sont toujours en ballotage défavorable dans la lutte pour le maintien, qui comprend également Lille, Metz, Dijon ou encore Nice et Angers.

 

Au niveau européen, le week-end était, entre autre marqué par le « Klassiker » entre le Bayern de Munich et le Borussia Dortmund. Leader depuis la semaine dernière de la Bundesliga, le Bayern, revigoré par l’arrivée sur son banc de Jupp Heynckes, a confirmé son leadership en s’imposant 3 buts à 1, avec des réalisations de Robben, Lewandoswki et Alaba. Les bavarois comptent désormais 4 points d’avance sur le RB Leipzig, tombeur de Hanovre et 6 sur leur victime du jour, qui partage le podium avec Schalke 04.

L’Angleterre n’était pas en reste, puisqu’elle offrait 2 duels au sommet de la Premier League ce week-end. Tout d’abord le leader, le Manchester City de Pep Guardiola, qui n’a fait qu’une bouchée d’une équipe d’Arsenal, qui, année après année, continue de décevoir ses fans. Déjà absent cette saison de la ligue des champions, cette défaite 3 buts à 1 dans l’antre des citizens plongent les hommes d’Arsène Wenger au 6ème rang de al 1ère division anglaise avec déjà 12 points de retard sur les intouchables blues, qui ont déjà une main sur le titre en fin de saison, tant leur domination est totale en ce début de saison. Dans la seconde affiche de la journée, les champions en titre, Chelsea, recevait une revancharde équipe de Manchester United, qui rêve de retrouver les sommets. En difficulté en ce début de saison, les joueurs d’Antonio Conte, ont retrouvé quelques couleurs en s’imposant 1 but à 0 sur une réalisation de leur buteur espagnol, Alvaro Morata, transfuge du Réal Madrid cet été. Cette victoire permet aux blues de revenir à 1 point de leurs adversaires du jour. Vainqueurs respectifs de Crystal Palace, 1 à 0 et de West Ham, 4 buts à 1, Tottenham et Liverpool sont les autres grands gagnants de cette 12ème journée, puisqu’ils pointent désormais aux 3ème et 5ème rangs de la Premier League.

En Espagne, le Real, mis à mal sur la scène européenne par Tottenham, a retrouvé quelques signes d’espoir en s’imposant largement sur sa pelouse face à Las Palmas, 3 buts à 0, sur des réalisations de Casemiro, Marco Asensio et le prodige Isco. Mais les madrilènes restent toujours à 8 points de leurs grands rivaux barcelonais, qui sont su compter sur un improbable doublé de leur buteur controversé, Pablo Alcacer, pour s’imposer difficilement, 2 buts à 1, au Camp Nou, face à Séville. Dauphin des blaugrana, le FC Valence continue d’impressionner avec un nouveau carton, 3 à 0, face à Leganés. Egalement en difficulté en Ligue des Champions, l’autre club madrilène, l’Atletico a également renoué avec le succès à La Corogne, grâce à un but dans les arrêts de jeu de Pardey.

Enfin en Italie, le Napoli, déjà accroché la semaine dernière par l’Inter sur sa pelouse, a de nouveau concédé des points sur la pelouse du Chievo Vérone, avec un score nul et vierge. Ce résultat profite à la Juventus de Turin, qui en s’imposant, dans la douleur, face au dernier de la classe, Benevento, qui n’a toujours pas marqué le moindre point en Séria A cette saison, sur le score de 2 buts à 1 (réalisations d’Higuain et Cuadrado) revient à 1 point des napolitains. A l’inverse, l’Inter de Milan, qui pouvait prendre la tête du Calcio en cas de victoire, s’est contenté d’un match nul à San Siro et pointe désormais au 3ème rang, à 2 points du Napoli. L’autre club milanais, l’AC Milan, malgré son mercato 4 étoiles, reste englué dans le ventre mou du classement, au 7ème rang et à déjà 13 points du leader, et ce, malgré sa victoire, 2 à 0, sur la pelouse de Sassuolo.

 

Enfin pour clore cette page football, un mot sur la sélection de Didier Deschamps pour les matchs amicaux de novembre contre le Pays de Galles et l’Espagne, avec notamment le retour attendu de Nabil Fékir, l’absence prolongée de Karim Benzema et les surprises N’Zonzi et Pavard :

 

En Top 14, le week-end a été marqué par la rencontre totalement folle entre le Stade Toulousain et l’UBB. Pourtant le début de match laissait présager d’un cavalier seul des rouges et noirs, qui menaient 27 à 3 après quelques minutes de jeu, suite notamment à 3 essais. Mais les bordelais ont du cœur et porté notamment par leur jeune ouvreur de 18 ans, Matthieu Jalibert, récemment appelé avec les Barbarians français, ils vont progressivement revenir dans le match et inscrire également 3 essais pour mener à la pause, 34 à 24. La seconde période est alors le théâtre d’un véritable mano à mano, qui verra les 2 équipes prendre successivement le dessus sur leurs adversaires, jusqu’à cette pénalité de la dernière seconde, ratée de peu par le jeune Jalibert et qui permet aux locaux de s’imposer d’un petit point, 38 à 37 :

Mais le choc de cette 9ème journée de Top 14 concernait l’affrontement entre le 2ème actuel du classement, Montpellier et le champion en titre Clermont. L’occasion, donc, pour Vern Cotter, coach historique de l’ASM de 2006 à 2014 de retrouver son ancien club. Malgré une équipe largement remaniée et un banc quasiment exclusivement composé d’espoirs du club, les auvergnats ont donné beaucoup de fil à retordre à l’armada héraultaise dont la puissance du pack a fini par faire céder les jaunards. Devant à la pause et auteurs d’un début de seconde période idéal avec un essai  à la 46ème minute, les hommes de Franck Azéma ont ensuite concédé 2 essais entre les 50ème et 60ème minutes pour finalement s’incliner 28 à 24. Malgré tout, ce point de bonus défensif pourrait compter en fin de saison, surtout que l’ASM pointe à une anormale 10ème au classement à 6 points des barrages. De son côté, Montpellier conforte sa place sur le podium, revenant même à un petit point du leader lyonnais. Dans les autres rencontres, signalons la défaite surprise du RCT, qui malgré une ligne arrière dévastatrice et renforcée par l’arrivée du champion du monde All-Black, Fekitoa, s’est incliné sur la pelouse du promu, le SU Agen. Et pourtant l’enfer était promise aux agenais, qui ont effectivement souffert en 1ère période, face à la puissante des ¾ varois. Mais bien aidés par les défaillances des avants toulonnais et portés par un public en transe, les agenais sont parvenus, à force de courage et de ténacité à revenir dans le match pour finalement s’imposer de 2 points grâce à une pénalité à 5 minutes de la fin de Verdu, rentré en jeu 5 minutes plus tôt. Inutile de préciser que cette défaite inattendue, la 1ère depuis plus d’un mois, est très mal passée du côté du bouillant président toulonnais, Mourad Boudjellal, qui a explicitement cité ses avants comme responsable de cette déconvenue :

Les 15 jours de repos à venir, pendant lesquels l’équipe de France affrontera les All-Blacks à 2 reprises, promettent d’être tendus du côté de la Rade et une réaction du 8 de devant toulonnais est déjà attendue le 19 novembre prochain face au Racing 92. Le Racing, justement, qui continue de peiner dans cette saison 2017/2018 et qui s’est une nouvelle fois fait peur en s’imposant de justesse à Colombes, face à des palois, particulièrement à l’aise hors de leurs bases et qui restaient sur 2 succès consécutifs à l’extérieur. Il a fallu un essai à 2 minutes de la fin de Marc Andreu pour que les franciliens s’imposent finalement de 3 petits points. Dans le match de la peur entre 2 des 4 dernies au classement, Brive est parvenu à arracher une victoire précieuse, 20 à 19, face à une équipe du Stade Français, qui confirme ses difficultés actuelles et qui pointe désormais au 11ème rang de ce Top 14. Dans les autres rencontres, La Rochelle a signé l’un des exploits de cette journée en s’imposant sur la pelouse du leader, le LOU, 19 à 15. Egalement vainqueur sur la pelouse du dernier Oyonnax, Castres reprend un peu d’air et se rapproche des places qualificatives pour les barrages.

 

Tout le monde en conviendra, le Masters 1000 de Paris-Bercy est très mal placé dans le calendrier ATP. Se déroulant juste avant la grande finale de l’année, le Masters de Londres, il est régulièrement boudé par les meilleurs mondiaux et débouchent souvent sur des résultats surprenants. Cette édition 2017 n’aura donc pas échappé à la règle avec la victoire surprenante de la tête de série numéro 16, l’américain Jack Sock, qui obtient ainsi le dernier billet pour le Masters, face au non moins surprenant serbe, Filip Krajinovic, qui devient le 13ème joueur de l’histoire issu des qualifications à rallier une finale d’un Masters 1000. Malheureusement, il ne deviendra pas le 4ème à s’imposer, puisqu’il n’a rien pu faire face à la furia de Sock, avec en point de mire une place dans le Top 10 mondial et un billet pour Londres. Au-delà de cette finale inédite, nous retiendrons de cette édition 2017, l’incroyable parcours du vétéran français, Nicolas Benneteau, qui, à 35 ans, a joué le tennis de sa vie pour échouer en ½ finale face au futur vainqueur :

ou encore l’abandon de Nadal, victime d’une blessure au genou en ¼ de finale et d’ores et déjà assuré de terminer l’année à la place de numéro 1 mondial. Désireux de se préserver pour la fin de saison, le majorquin n’a souhaité prendre aucun risque. Cette édition 2017 aura également été celle des occasions ratées pour la génération montante du tennis mondial, avec les défaites dès le 1er tour de Zverev et Carreno Busta et les échecs en 1/8ème de finale de Goffin, Thiem ou encore Dimitrov. Bref on espère tous que ce tournoi pourra trouver une meilleure place l’an prochain dans le calendrier ATP (par exemple en début de saison), comme Guy Forget, son responsable semble secrètement l’espérer :

 

Outre-Atlantique, la NBA est marquée par les difficultés rencontrées par le finaliste en titre de la dernière édition, les Cavs de Cleveland, Pourtant cette semaine, Lebron James a signé le carton de ce début de saison en passant 57 points aux Wizards, pour une victoire 130 à 122 des joueurs de l’Ohio :

Malgré ce coup de sang de leur leader, les hommes de Tyronn Lue affichent un bilan très inquiétant avec seulement 4 victoires pour 6 défaites, dont la dernière en date ce dimanche face aux Hawks d’Atlanta dans la « Quicken Loan Arena ». Est-ce que le départ de Kyrie Irving, qui peut expliquer ce démarrage compliqué ? Difficile à dire, mais ce qui est sûr c’est que  la nouvelle équipe de l’ex-meneur des Cavs, les Celtics de Boston, caracole en tête de la conférence Est avec seulement 2 défaites en 10 matchs et malgré la grave blessure de leur autre recrue star, Gordon Hayward. Derrière les bostoniens, on retrouve ensuite les surprenants Pistons de Detroit (7v – 3d) et le Magic D’Orlando (6v – 4d), qui devancent les autres favoris de la conférence, les Wizards de Washington (5v – 4d). Cleveland ne pointe qu’au 12ème rang. A l’Ouest, par contre, les Golden State Warriors, champions en titre, ont parfaitement su redressé la barre après un début d’exercice également compliqué. En effet, depuis leurs 2 défaites sur les 3 premiers matchs de la saison, les coéquipiers de Stephen Curry et Kevin Durant ont enchainé 6 victoires pour une seule défaite, notamment un succès de prestige face aux Spurs de San Antonio :

Les californiens ne sont désormais devancés que par les Rockets de Houston, qui confirment leurs bonnes dispositions de la saison dernière et prennent déjà rendez-vous pour les play-offs. Quoique vieillissants et régulièrement annoncés sur le déclin, les Spurs de Gregg Popovich pointent à une honorable 6ème place avec un bilan de 6 victoires contre 4 défaites et se payent même le luxe de devancer le Thunder d’Oklahoma City, qui malgré sa locomotive Russell Westbrook, déjà auteur de 3 triples-doubles, et leur recrutement 4 étoiles, peine à trouver ses marques (4v et 5d). Côté français, les jeunes Franck Nikitina et Timothé Luwawu-Cabarrot commencent à trouver leurs marques dans leurs franchises respectives des Knicks de New-York et des Sixers de Philadelphie et participent grandement aux bons débuts de leurs clubs, respectivement 7ème et 6ème à l’Est. A l’inverse, toujours blessés, Tony Parker, Nicolas Batum ou encore Geoffrey Lauvergne, ne devraient pas fouler les parquets NBA avant fin novembre, tandis que Rudy Gobert et Evan Fournier restent les leaders incontestés de leurs franchises d’Utah et d’Orlando.

Au niveau hexagonal, le choc de cette 8ème journée de Pro A opposait Pau-Orthez, 3ème à Dijon, 7ème et à la surprise générale, ce sont les dijonnais, qui  se sont imposés dans le Béarn, et ainsi revenir à égalité avec leur adversaire du jour. Cette défaite des palois, profitent également à Monaco et à Bourg-en-Bresse, qui en s’imposant sur les parquets de Chalons-Reims et Châlons-sur-Saône, occupent désormais les 2 dernières places du podium. Car le fauteuil de leader reste la propriété du Mans, vainqueur à Levallois, qui, malgré le retour en fanfare de Boris Diaw, ne décolle toujours pas, avec seulement 2 victoires pour 6 défaites. A l’inverse les limougeauds ont relevé la tête, avec une victoire à Cholet qui leur permet d’équilibrer leur bilan (4v et 4 d) et de se rapprocher du Top 8 (10ème).

 

 

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