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Marathon de Paris : souffrance, émotion et défi

42 km de course à travers les rues de la capitale. C’est le défi qu’ont relevé près de 42.000 sportifs en se lançant à l’assaut du Marathon de Paris. Souffrance et émotion étaient au rendez-vous.

Les pas des coureurs ont résonné hier dans la capitale. Près de 42.000 sportifs de haut niveau et d’amateurs se sont lancés à l’assaut du Scheider Electric Marathon de Paris 2014. Un défi personnel pour beaucoup.

Sur 42,195 kilomètres très précisément, ils ont tout donné. Ils se sont surpassés. Certains ont abandonné. D’autres ont tenu bon. Sur les abords du parcours, amis, familles et anonymes sont venus encourager les coureurs.

Au trentième kilomètre, certains attendent leur héros d’un jour. Les minutes s’écoulent. La pression monte. Va-t-il enfin arriver ? Dans quel état sera-t-il ? Le verra-t-on dans la foule ? Le temps s’allonge. Où est-il ? Et enfin, le voilà. A peine quelques secondes pour hurler à pleins poumons qu’il est le meilleur, qu’il ne faut rien lâcher et qu’il va y arriver. Un bon coup de booste à cette étape cruciale du parcours où le corps lâche. Où le mental prend le relais. Où il doit prendre le relais. Le sourire de son enfant. La bienveillance teintée d’inquiétude de sa femme. Et ça suffit.

La course continue. Pour les coureurs. Mais aussi pour leurs familles. Les premiers sont dans la dernière ligne droite. Les seconds sautent dans un métro. Tous ont un objectif commun : se retrouver sur la ligne d’arrivée.

Sur les derniers mètres, le rythme s’accélère. L’arrivée est en vue. Certains pleurent de douleur. D’autres de joie. On crie. On applaudit. Parmi la foule, une jeune femme déguisée en Minnie, un papy jongleur, des couples, et même Bob l’éponge ! Ceux qui attendent leur héros d’un jour sont là aussi, collés à la barrière. Et le compte à rebours reprend. Où est-il ? Plus de nouvelle depuis le kilomètre 39. A-t-il baissé les bras ? Son corps a-t-il lâché ? Les minutes s’écoulent. Et c’est la délivrance. Pour le sportif qui termine son périple. Pour ceux qui sont venus le soutenir. Ce héros-là finira les derniers mètres avec son fils de quatre ans et sa filleul de trois ans et demi. Dans les haut-parleurs, le commentateur saluera "la jeunesse qui franchi la ligne d’arrivée".

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