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Mensonges et déclarations : quand les politiques nous prennent pour des… jambons ?

Célébrations du 8 mai obligent, les politiques de tous bords ont multiplié les annonces et les déclarations. Mais qu’est-ce que ça change concrètement ?

Le week-end, célébrations du 8 mai obligent, a été riche en déclarations politiques. Dans le désordre, il y a eu Arnaud Montebourg qui a effectué son retour médiatique dans "13h15 Le dimanche" sur France 2 où il a assuré que s’il y avait "des responsabilités à prendre", il les prendrait, n’excluant donc pas de se présenter à l’élection présidentielle de 2017. Même si l’ancien ministre a affirmé qu’il n’en était pas encore là. Il y a également eu le trublion du gouvernement, Emmanuel Macron, qui a rendu hommage à Jeanne d’Arc lors des fêtes annuelles à Orléans et qui a continué de cultiver l’ambiguïté d’une éventuelle candidature. Il y a encore eu Cécile Duflot qui s’est exprimée pour dire qu’elle ne resterait pas muette d’ici les élections. Il a eu le retour de l’éternelle question : Nicolas Hulot ira ou n’ira pas ? Si le Monsieur Ecologie français n’a pas dit oui, il n'a pas fermé la porte. La droite a été prolifique, elle aussi. Nicolas Sarkozy s’est une nouvelle fois épanché dans les médias. Et Jean-François Copé, officiellement lancé dans la primaire à droite, a annoncé sur TF1 qu’il avait déposé les 20 parrainages nécessaires et qu’il était entouré "d'une équipe de choc".

Après un week-end ensoleillé et estival partagé entre balades, barbecues et farniente, quelle déception d’entendre (toujours les mêmes ?) faire le constat d’un système politique à bout de souffle. Ils sont, ou ont fait partie du gouvernement. Ils ont eu leur chance. Pourtant, ils promettent de faire mieux s’ils reviennent. Mais peut-on faire confiance à quelqu’un qui a quitté le navire en pleine tempête ? Peut-on espérer la loyauté de celui qui joue contre son camp ? Peut-on croire celui qui place sa quête du pouvoir au-dessus de tout ? Peut-on espérer quelque chose de celui qui ne respecte rien ?

Ces déclarations politiques en pagaille ont jeté un voile sur ce beau week-end ensoleillé. Comme pour nous rappeler que même si sous les meilleurs auspices, la partie est loin d’être gagnée. Que le renouveau tant promis n’est pas pour demain. On nous vend du "changement". On nous promet "des révolutions". Mais tout ça n’est pas près d’arriver. Pas comme ça. Pas maintenant. Pas avec eux.

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