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Miss France : Sylvie Tellier plus rétrograde que Geneviève de Fontenay ?
Avec deux nouvelles destitutions dues à des photos dénudées, le concours Miss France fait encore parler de lui pour de mauvaises raisons. Non pas pour le caractère choquant des clichés, mais pour l’hypocrisie criante qui règne au Comité.
Capture Facebook/Eugénie Journée
En quelques jours, deux Miss ont dû rendre leurs écharpes. La première à tomber a été Miss Bretagne, la Rennaise Eugénie Journée. La seconde, Julie Taillart, Miss Haute-Garonne. Dans les deux cas, des photos dénudées sont à l’origine de ces nouvelles destitutions. À force, on est habitué. Mais si on pouvait trouver les photos de Valérie Bègue choquantes il y a quelques années, aujourd’hui, que dire des clichés incriminés ? Très loin d’être pornographiques, ils ne sont même pas suggestifs ! Alors qu’est-ce qui ne tourne pas rond au Comité ? Geneviève partie, on imaginait qu’un petit vent de modernisme allait souffler sur le concours. Que nenni. C’est même pire. D’après Ouest France, le président de Miss national aurait même annoncé qu'il était prêt à accueillir Eugénie Journée. Un comble ! Sylvie Tellier serait donc plus rétrograde que la dame au chapeau ?
Certains internautes crient déjà au complot, à l’injustice et au grand n’importe quoi. Et il y a de quoi. Que dire des tenues dans lesquelles évoluent les Miss lors de la grande messe de décembre ? D’accord, le ridicule ne tue pas. Que penser de la présence de Valérie Bègue dans le jury ? Qu’on a oublié le scandale. Sans parler des conditions dans lesquelles Sylvie Tellier a accédé au trône suprême en écrasant sans vergogne Geneviève de Fontenay. Si les valeurs du Comité sont l’hypocrisie et la trahison, ne pouvait-il pas s’assoir aussi sur son règlement ? D’autant que le cliché d’Eugénie Journée n’a rien de provocant. Il s’agit d’une photo artistique très mode qui ne permet pas de juger du peu de moralité de la jeune femme. Contrairement à d’autres… Eugénie Journée a même reçu le soutien de Geneviève de Fontenay qui a déclaré que l’image ne la choquait pas.
La guerre et l’éviction de la dame au chapeau avaient déjà pas mal écorné l’image de "Oui-oui" du concours, mais ces destitutions "bidon" à répétition révèlent une bien triste vision de la beauté, des paillettes et de la France. Rendez-vous tout de même le 19 décembre prochain à Lille pour l’élection de Miss France 2016.