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Mondial 2018 : qui finance l’équipe de France… de hockey sur gazon ?

L’argent. Le nerf de la guerre dans le sport. Si Griezmann ou Teddy Riner n’ont pas de problèmes de ce côté-là, c’est plus compliqué quand on est une femme, qu’on a plus de quarante ans, qu’on pratique le hockey sur gazon et qu’on cherche à se faire financer pour représenter la France lors de la prochaine Coupe du monde Masters.

Vous vous rappelez de Romain Mesnil, le perchiste courant nu dans les rues de Paris, à la recherche d'un nouveau sponsor ? D’accord, c’était en 2009, mais force est de constater que près de dix ans après, les choses n’ont pas beaucoup changé. Les sportifs ont besoin d’être financés. Ils sont, en effet, bien peu à être payés pour développer leur talent.

Entraînements, tenues, matériels, déplacements… Rien n’est pris en charge (ou si peu). Ils sont pourtant plusieurs milliers de sportifs à porter les couleurs de la France lors d’évènements internationaux. Mais les frais afférents à la représentation de notre pays dans le monde restent à la charge de ces passionnés.

C’est notamment le cas des joueuses de hockey sur gazon que nous avons décidé de suivre tout l’été (vous pouvez (re)lire le premier article que Weekly leur a consacré : Pourquoi on va tous se mettre au hockey sur gazon ?).

Nos championnes sont âgées de plus de quarante ans. Elles ont un métier et une vie de famille. Mais elles ont aussi une passion : le hockey sur gazon. Un sport qu’elles pratiquent depuis de nombreuses années. Et cet été, elles vont relever un défi de taille : participer à la Masters World Cup qui se déroulera à Terrassa, en Espagne, fin juillet. Avec 132 équipes inscrites de 24 pays et 3.000 joueuses et joueurs attendus, il s’agit du plus grand rassemblement de l’histoire du hockey.

La Fédération Française de Hockey a décidé de financer l’inscription des trois équipes féminines engagées à l’I.M.H.A. (International Master Hockey Association) qui organise la compétition. Mais pour le reste, elles ne peuvent compter que sur elles-mêmes, sur leurs familles et leurs amis, sur la générosité de leurs proches (et sur la vôtre ?), et sur des sponsors.

Alors, comment faire ? Le quotidien de ces sportives, c’est avant tout la débrouille. Lors de leur dernier rassemblement à Lyon, elles ont opté pour le covoiturage pour réduire les frais de déplacement. La fois d’avant, elles avaient pu compter sur la générosité d’un club qui leur avait prêté un minibus. Pour dormir ? Rien de mieux que le mode "camping" chez la sœur de l’une d’elles. L’occasion aussi d’apprendre à mieux se connaître. Les joueuses viennent des quatre coins de la France. Parmi elles, il y a Caroline et Ethel. Et c’est tout sourire que les deux jeunes femmes nous ont fait part de leurs difficultés.

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Si vous voulez soutenir l’équipe de France (Laurent Delahousse, si tu nous lis), vous pouvez aller voir la page Facebook et la cagnotte que les joueuses ont lancée. Ou tout simplement, suivre leurs aventures tout au long de l’été et les partager ! Une bonne façon, aussi, de les encourager.

Et vous, quel est votre avis ? Exprimez-vous ! Réagissez à cet article.


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