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Nathalie Kosciusko-Morizet pense "naturellement" à la primaire

PARIS (Reuters) - Nathalie Kosciusko-Morizet, qui pourrait être évincée de la direction des Républicains en janvier, se dit confortée dans l'idée d'une éventuelle candidature à la primaire de la droite et du centre prévue l'an prochain en vue de l'élection présidentielle de 2017.

Aller à la primaire "est naturellement une question qui se pose", a dit mardi l'actuelle vice-présidente déléguée du parti Les Républicains (LR) sur France Info. "Les événements des élections régionales m'ont encore un peu rapprochée de cette hypothèse".

"J'y réfléchis, j'y travaille, et c'est vrai que les évènements des derniers jours m'ont confortée dans l'idée qu'il y avait des Français, des voix, qui avaient besoin d'être entendues, d'être représentées", a-t-elle ajouté, sans pour autant officialiser sa candidature.

La primaire de la droite et du centre est prévue les 20 et 27 novembre 2016.

Nathalie Kosciusko-Morizet a critiqué ouvertement la stratégie du président des Républicains Nicolas Sarkozy du "ni fusion ni retrait" de listes pour faire barrage au Front national lors des élections régionales.

Lundi, l'ex-chef de l'Etat a annoncé un remaniement de la direction du parti pour janvier, une refonte qui devrait être fatale à sa porte-parole de la campagne présidentielle de 2012.

"J'ai reçu le verdict avant le procès", a estimé Nathalie Kosciusko-Morizet mardi.

"Je trouve paradoxal qu'au moment où on commence à ouvrir un débat que le premier geste ce soit en quelque sorte d'écarter ceux qui ne sont pas d'accord, alors c'est quoi la suite ? (...) Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin, Benoist Apparu, on va les écarter?", s'est-elle interrogée.

Se plaçant dans le camp des "visionnaires" face aux "réactionnaires", elle a assuré qu'elle se "battrait à l'intérieur de [sa] famille politique pour partager" sa ligne.

L'ancien Premier ministre et rival le plus sérieux de Nicolas Sarkozy en vue de la primaire, Alain Juppé, a estimé lundi que l'exclusion "n'était jamais une bonne réponse".

(Marine Pennetier, édité par Jean-Michel Bélot)

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