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Ouverture en Suisse de négociations de paix au Yémen

GENEVE (Reuters) - Des négociations de paix entre les parties en guerre au Yémen ont débuté mardi en Suisse sous l'égide des Nations unies dans un lieu tenu secret après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu sur le terrain, a annoncé l'Onu.

Cette trêve, demandée par le président yéménite Abd Rabbou Mansour Hadi pour faciliter les discussions de paix, a pris effet mardi midi.

Les négociations, qui se tiennent en face-à-face, à la différence des précédentes, ont pour but principal de mettre en oeuvre une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu d'avril dernier qui demande aux rebelles houthis chiites de quitter la capitale, Sanaa, et les autres villes dont ils se sont emparés fin 2014 et début 2015.

Lundi soir, juste avant l'entrée en vigueur de la trêve, des frappes aériennes de la coalition arabe menée par l'Arabie saoudite en soutien au président Hadi contre les rebelles houthis ont fait 15 morts, rapportent des habitants.

"Les consultations menées sous l'égide de l'Onu visant à l'établissement d'une solution durable à la crise au Yémen ont commencé aujourd'hui en Suisse. Ces consultations visent à établir un cesse-le-feu permanent et global, à réaliser des améliorations à la situation humanitaire et un retour paisible et dans l'ordre à une transition politique", selon un communiqué de l'Onu lu par un de ses porte-parole, Ahmad Fawzi, lors d'une conférence de presse à Genève.

L'émissaire spécial du secrétaire général des Nations unies Ismaïl Ould Cheikh Ahmed avait juste avant annoncé le début de la cessation des hostilités au Yémen, "première étape vers la construction d'une paix durable dans le pays".

Ismaïl Ould Cheikh Ahmed a appelé les deux parties au respect de cette trêve. Elle doit "marquer la fin de la violence militaire au Yémen et la transition vers le progrès basée sur la négociation, le dialogue et le consensus".

Les précédentes négociations, indirectes, qui se sont tenues en juin à Genève, n'ont pas permis d'avancée notable, chaque partie accusant l'autre de l'échec des discussions.

(Stephanie Nebehay, avec Mohammed Ghobari à Dubai, Danielle Rouquié pour le service français)

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