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PSG : un 7e titre de champion de France quelque peu… amer ?

Le PSG est d’ores et déjà champion de France. Une victoire décrochée après un match contre l’AS Monaco. Pourtant, la fête n’était pas au rendez-vous. Décryptage.

C’est désormais officiel. Le club de la capitale a désormais accumulé assez de points pour célébrer son titre de champion de France, à la suite d’un match à sens unique contre l’AS Monaco. Rappelons que c’est ce même ASM qui, l’an dernier, avait subtilisé le titre aux Parisiens, avec une saison tout bonnement exceptionnelle et la révélation du jeune Kylian Mbappé.

Et pourtant, malgré cette déroute (7-1), et une prestation XXL de l’ensemble de l’équipe, on ne peut pas dire que la fête est au rendez-vous. Pourquoi ?

Première raison ; la Ligue des champions encore en travers de la gorge. Bien que le PSG puisse cette année tout rafler en termes de trophées (Ligue 1, Coupe de France, Coupe de la Ligue) dans un championnat relativement déséquilibré, les supporters attendent bien plus de l’équipe à l’échelle européenne. Rappelons que sous l’aire qatarie, jamais le PSG n’a réussi à passer les quarts, malgré des sommes colossales investies et un effectif pouvant sur le papier rivaliser avec les plus grosses écuries européennes. Manque de fond de jeu pour certains, mauvais coaching pour d’autres, reste à savoir si l’arrivée de Thomas Tuchel sur le banc parisien apportera du changement. D’autant que dans l’autre compétition européenne qu’est l’Europa League, c’est l’OM qui affiche un tout autre visage. Avec un effectif bien moins fourni, le club phocéen réalise un excellent parcours européen, et est toujours dans la course pour jouer la Ligue des champions l’an prochain.

Seconde raison ; le huis clos de la tribune Auteuil. Dans le viseur des dirigeants parisiens depuis quelques matchs, du fait notamment de l’usage abusif de fumigènes, les Ultras parisiens ont été punis et un accès à leur tribune fermé. Pas (ou peu) d’ambiance hier soir, et un stade qui sonne un peu creux pour une rencontre aussi importante.

Top et flop

  • Le top : Javier Pastore. Non il n’a pas marqué, pourtant on l’a vu en triple sur le terrain. Dans tous les bons coups en attaque, du jeu court en caviar au milieu, et des retours défensifs décisifs, le chouchou du parc a malmené l’équipe monégasque à lui tout seul. Quand Pastore est dans un bon jour, rien ne peut l’arrêter. C’est tout ? Non pensez-vous ! Il faut ajouter à ça ses trois passes décisives. Rien que ça.
  • Le flop : Radamel Falcao. Bon, bon, bon… Appelons ça un "match sans" pour El Tigre, qui nous a franchement habitué à mieux. Trop difficile à trouver dans la surface, ses coéquipiers ont dû se rabattre sur Rony Lopes pour apporter le danger. Tout le temps muselé par la paire défensive Silva/Marquinhos, il a même fini par marquer contre son camp sur corner.

Les buteurs de la soirée

  • Giovanni Lo Celso. Le jeune argentin a rendu sa meilleure copie depuis son arrivée dans le club parisien, et s’est offert un doublé. Omniprésent au milieu de terrain, il s’est retrouvé en avant-centre sur le premier but, et a claqué une tête monstrueuse sur le second.
  • Angel Di Maria. Le parisien le plus prolifique de cette année 2018 a lui aussi décidé de montrer le meilleur, et a trompé Subasic à deux reprises. La première sur une passe caviar de Cavani, ou il a lobé un gardien qui n’a rien pu faire, la seconde sur une frappe croisée millimétrée.
  • Edinson Cavani. Le meilleur buteur de l’histoire du PSG, en manque de buts depuis quelques matchs a corrigé le tir, et a envoyé une tête smachée dans le petit filet du portier monégasque.
  • Julian Draxler. Replacé à son poste de prédilection (attaquant gauche) au cours du match, l’allemand s’est distingué par sa grande spéciale de frappe sans contrôle. Légèrement déviée, elle a trompé un Subasic qui ne demandait qu’une chose hier soir… rentrer à la maison !

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