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Pénurie de beurre : comment c’est possible ?

Il y a déjà quelque temps, votre marque de beurre préférée a disparu de votre supermarché. Ces derniers jours, c’est la quasi-totalité des produits qui se sont envolés. Mais que se passe-t-il ? Comment la France peut-elle connaître une pénurie de beurre ?

C’est un choc. Les rayons du supermarché sont vides. Il n’y a plus de beurre ! On entend parler de pénurie. En France ? Mais comment en est-on arrivé là ? La situation actuelle est due à plusieurs problèmes.

D’abord, la consommation de beurre a augmenté. De plus de 5 % entre 2013 et 2015 en France. Et de plus de 2,5 % à l’échelle de la planète ! Les Chinois ont découvert les viennoiseries "pur beurre" et sont en passe de devenir le premier importateur de beurre du monde. Et comme en parallèle, la production de lait a été réduite en 2016 afin de faire remonter les prix, il n’y en a plus assez aujourd’hui pour répondre à la demande. D’autant que de nombreux industriels préfèrent fabriquer d’autres produits laitiers, comme les yaourts ou les fromages, bien plus rentables que le beurre.

Vous suivez toujours ? Et vous devinez la suite… Plus une chose est rare, plus elle est chère. Et le beurre ne déroge pas à la règle. La pénurie a fait bondir les prix. La tonne en vrac est passée de 2.500 euros à 7.000 euros entre mars 2016 et septembre 2017.

La guerre des prix

Cette forte augmentation est désormais à l’origine d’un véritable bras de fer entre les industriels et les grandes surfaces. Les premiers reconnaissent rationner les secondes qui refusent de répercuter les hausses des coûts de fabrication des produits à base de beurre sur leurs clients. Heureusement, ce matin, le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert a promis sur les ondes de Sud Radio que "cette pénurie ne va pas durer", a assurant qu’il allait "saisir le médiateur des relations commerciales pour que les distributeurs et les transformateurs s’entendent". Pourtant, selon Gérard Calbrix, le directeur des affaires économiques de l’Association de la transformation laitière française (Atla), la situation devrait durer "au moins jusqu’aux fêtes de fin d’année".

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