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Petite histoire de l'Eurovision

C’est ce soir en Suède que va se dérouler la 58ème édition de l’Eurovision. En attendant de savoir si la France va réussir à conjurer le mauvais sort et renouer avec la victoire, Weekly vous dit tout sur l’histoire du concours.

"Comme un enfant aux yeux de lumière, qui voit passer au loin les oiseaux…" Ces paroles, qui ne les connaît pas ? Il faut dire qu’on les réentend régulièrement depuis 1977 , et souvent autour de la même période. Depuis la dernière victoire française à l’Eurovision. C’était Marie Myriam dans sa robe orange et dorée qui avait réussi à ramener le trophée au pays. Depuis, il s’en est passé des années, l’orchestre qui accompagnait les chanteurs a disparu, il y en a eu des looks et des prestations improbables comme Ding a Dong ou le Papa Pingouin, pour arriver ce soir à la 58ème édition.

Cela fait donc plus d’un demi-siècle que ce concours existe. Pour la petite histoire, c’est un certain Marcel Bezençon, directeur de la Société Suisse de Radiodiffusion et Télévision, qui en a l’idée et qui la propose en janvier 1955, s’inspirant alors du Festival de San Remo, consacré aux chansons italiennes . Un an plus tard, le 26 mai 1956, le premier Concours Eurovision se déroule à Lugano, en Suisse. Le nom est choisi d’après celui du réseau Eurovision, géré par l’Union Européenne de radio-télévision (UER), qui permet l’échange de programmes entre tous les pays membres de cette association professionnelle. Pour cette première édition, il n’y a que peu de candidats. Sept en tout : la France, l’Italie, l’Allemagne de l’Ouest, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg et la Suisse. Très loin des 26 participants d’aujourd’hui !

A propos des participants, beaucoup l’auront noté avec regret, ils sont de plus en plus nombreux à choisir l’anglais pour leur prestation. Mais il faut savoir que chanter dans la langue du pays qu'on représente n’est pas une obligation, pas plus que d’en être originaire. Seules conditions pour les candidats : concourir pour un membre actif de l'UER ce qui explique la participation de pays géographiquement hors Europe, avoir plus de seize ans et ne pas être plus de six sur scène.

Amandine Bourgeois, elle, chantera bien en français. Avec son titre "L’Enfer et Moi", elle passera d’ailleurs en première position. Faut-il y voir un signe ? Mais qu’on se rassure : si elle n’apporte pas sa sixième victoire à la France, qui se rapprocherait ainsi du record de l’Irlande avec sept titres, nous sommes sûrs de participer à nouveau en 2014. Même si nous terminons en queue de classement. Notre pays fait en effet partie du « Big Five » avec l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Italie. En tant que principaux contributeurs, ils ont automatiquement une place en finale. Un ticket qui n’assure pas cependant d’obtenir les "Twelve Points" !

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