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Pourquoi les pompiers réclament-ils la fin de leur numéro d’appel, le 18 ?

Quand il y a une urgence, on compose le 18 depuis plus de 80 ans ! Pourtant, les choses pourraient bientôt changer. Les pompiers viennent de proposer l'abandon de leur numéro d'appel d'urgence au profit du 112. Mais pourquoi ?

En cas d’urgence, faut-il composer le 15 (SAMU), le 17 (police) ou le 18 (pompier) ? À elle seule, cette question résume le caractère problématique de la coexistence de plusieurs numéros en France. Et bien rassurez-vous, c’est peut-être bientôt la fin de cet imbroglio téléphonique. En effet, les pompiers ont proposé l'abandon de leur numéro d'appel d'urgence, le 18, au profit d’un unique numéro : le 112.

Une petite révolution téléphonique… Mais pourquoi en est-on arrivé là ? Aujourd’hui, les pompiers gèrent une centaine de centres de réception du 18. Demain, grâce à la réforme qu’ils proposent, ils ne pourraient superviser qu’une vingtaine de grands centres de réception. Outre une clarification et une simplification pour les Français, cette idée permettrait surtout d’économiser "100 millions d’euros par an en charges de fonctionnement", selon la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF).

Plusieurs pays européens ont déjà choisi de faire du 112 leur numéro d’urgence national comme le Danemark, les Pays-Bas, ou encore le Portugal. Si la France décide d’en faire autant, elle mettra fin à plus de quatre-vingts ans d’appels au 18. C’est, en effet, en 1932 que les PTT ont attribué ce numéro aux pompiers. Il a d’abord été utilisé à Paris avant de gagner les grandes villes et le reste du territoire.

Quant à savoir pourquoi les pompiers ont hérité du 18… Il s’agit tout simplement du hasard. Les PTT leur ont attribué ce numéro court facilement composable sur les téléphones à cadran de l’époque.

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