Présidentielle 2017 : une campagne de caniveau

Le week-end a, une nouvelle fois, été riche. A moins de deux mois du premier tour de l’élection présidentielle, le couple star du moment a vampirisé l’espace public et médiatique. François a décidé de squatter le pavé parisien et s’est invité au JT de 20 heures. Pénélope a (enfin !) répondu aux questions des journalistes et s’est épanchée dans les colonnes du JDD. En parallèle, le manoir des Fillon a été perquisitionné dans la Sarthe. Le tout à dix jours de la convocation de Monsieur devant les juges. Sacré week-end !

Perquisitions et convocations sont également le lot de Marine Le Pen. Mais la présidente du Front national, elle, a choisi une toute autre voie, celle de ne pas se présenter devant les magistrats. Pourquoi s’embêter ?

Quoi qu’il en soit, les idées et les programmes ont définitivement été remisés au placard. Et la clef, jetée aux oubliettes.

Du côté de l’autre tête d’affiche du scrutin, les attaques ont pris une tournure plus personnelle. La semaine dernière, le monde s’interrogeait sur l’orientation sexuelle d’Emmanuel Macron. Un flop. Alors ce week-end, les prémices d’un nouveau scandale ont été posées. Le fondateur des "Jeunes avec Macron" travaillerait à mi-temps pour un député macroniste. Encore un assistant parlementaire… Décidément !

Mais en quoi cela avance-t-il les Français ? Il reste moins de deux mois avant le premier tour de l’élection présidentielle. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est difficile de faire une idée précise des programmes des candidats. La campagne version 2017 n’est qu’une succession de coups bas et de révélations qui tombent (trop bien ?) à point nommé. Un tour de passe-passe pour que les électeurs ne se penchent pas trop sur les programmes ?

On a hâte (ou pas !) de voir quels squelettes vont être exhumés cette semaine… A suivre.