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Présidentielle 2017 et parrainages : comment ça marche et où en est-on ?

Candidats à la présidentielle cherchent parrains. Mais comment ça marche ? Qui a déjà recueilli ses 500 signatures ? Et qui soutien qui ? A moins d’une semaine de la date butoir du 17 mars, on fait le point.

Qui sera sur la ligne de départ pour l'élection présidentielle 2017 ? Les candidats ont jusqu’à vendredi prochain, le 17 mars, à 18 heures, pour déposer leurs parrainages. Il y a deux jours, le Conseil constitutionnel avait déjà validé un total de 9.223 parrainages. Pour le moment, seuls sept candidats ont dépassé la barre des 500 signatures requises pour pouvoir se présenter officiellement. Les autres n’ont plus que quelques jours pour convaincre.

Quel candidat a déjà ses 500 parrainages ?
La semaine dernière, François Fillon a atteint le seuil de signatures d'élus pour se présenter à la présidentielle. En début de semaine, ce sont Emmanuel Macron, Benoît Hamon, Nicolas Dupont-Aignan et Nathalie Arthaud qui ont dépassé les 500 parrainages requis. En fin de semaine, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ont eux aussi décroché leurs signatures.

Combien y-a-t-il de parrainages à décrocher ?
Ils sont 42.000 élus à être habilités à donner leur parrainage. Chaque candidat doit décrocher 500 signatures. Lors de la dernière élection présidentielle de 2012, seuls 14.790 élus avaient donné leur parrainage à un candidat.

La publication de la liste intégrale des élus ayant parrainé un candidat : pourquoi ça bloque ?
Auparavant, 500 noms étaient tirés au sort afin d’être publiés. Désormais, la liste intégrale des élus ayant parrainé un candidat est rendue publique. De quoi effrayer certains élus qui ne veulent pas voir leur choix exposé et critiqué. En France, les maires des petites communes sont souvent sans étiquette politique. Afin de ne pas être "catalogués", ils préfèrent renoncer à soutenir un candidat à la présidentielle.

A chaque élu sa méthode
Si certains maires ont tout simplement décidé de s’abstenir, d’autres ont choisi de consulter leurs administrés. C’est le cas à Hesdin, par exemple, où Stéphane Sieczkowski-Samier, maire sans étiquette, a invité les citoyens de sa commune à voter afin de déterminer à qui il va accorder son parrainage pour l'élection présidentielle. Dans les Landes, c’est une tout autre idée qui a germé dans l’esprit du maire de Vielle-Saint-Girons. Bernard Trambouze a décidé de renvoyer sa lettre de parrainage pour la présidentielle... avec son propre nom ! Interrogé par France Bleu Gascogne, il s’est justifié : "il y a tellement de rigolos, alors un de plus, ça ne va pas se voir ! Moi je suis apolitique, je suis élu par des gens qui sont de droite, de gauche, du centre, donc je ne vois pas pourquoi je prendrais parti pour quelqu'un".

La folle rumeur
Selon Le Parisien, François Hollande aurait "mis de côté" 500 parrainages au cas où il déciderait finalement d’être candidat. Une hypothèse toutefois peu probable que l’entourage du président de la République a démentie.

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