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L'Humeur

Quand Macron se prend les pieds dans le tapis… Et si ce n’était que le début ?

La situation, sur le territoire national, semble échapper à tout contrôle. Emmanuel Macron tenait encore les rênes de sa politique internationale. Mais le mouchage en règle de Donald Trump vient de signer la fin de sa période de grâce.

Dimanche soir, le président de la République a parlé. Parlé. Parlé. Il a aussi beaucoup critiqué, notamment le travail des journalistes "qui ne comprennent rien". Mais visiblement, Emmanuel Macron a également du mal à écouter et à comprendre.

D’un point de vue national, la multiplication des grèves ne le concerne pas. Il a réitéré sa volonté d’aller jusqu’au bout de ses réformes. Des négociations sont en cours pour amuser la galerie, mais ce simulacre de démocratie ne conduira nulle part puisque la question est déjà tranchée. Quant à la gestion de la situation à Notre-Dame-des-Landes… Elle ne restera pas dans les annales. Comme ses prédécesseurs, le président en exercice s’y sera cassé les dents.

D’un point de vue international, Emmanuel Macron surfait encore sur une bonne vague. Mais ça, c’était avant. Avant que Donald Trump ne le renvoie sur le banc de touche. À se croire invincible, on meurt généralement prématurément. Et en politique encore plus vite. Lors de son interview de dimanche, le président français a affirmé qu’il avait convaincu les Américains de rester en Syrie "dans la durée". Mais que nenni. Ni une, ni deux, la Maison-Blanche n'a pas tardé à démentir. Non, "la mission américaine n'a pas changé" et "les forces américaines rentreront dès que possible". En plus clair, ce n’est absolument pas la France qui mène la danse. Emmanuel Macron a peut-être gagné "la poignée de main" contre Donald Trump il y a quelques mois, mais il est loin d’avoir conquis sa place sur l’Olympe de ceux qui dirigent le monde.

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