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Roselyne Bachelot et son livre-vérité : le "Noir" de Sarkozy, le sonotone de Chirac et les vaccins

Dans son livre autobiographique paru hier, La petite fille de la Ve, Roselyne Bachelot raconte des anecdotes glanées au cours de sa carrière politique, de son enfance au "Noir" de Sarkozy et au sonotone de Chirac. Morceaux choisis.

Ancienne ministre reconvertie en animatrice de télévision, Roselyne Bachelot est actuellement en pleine promotion de son autobiographie, La petite fille de la Ve (éditions Flammarion). Dans ce livre paru hier, elle raconte ses souvenirs politiques les plus marquants. Notamment ses anecdotes sous les présidences Chirac et Sarkozy.

Fille de Jean Narquin, ancien député gaulliste, et d’Yvette Le Dû, résistante féministe, Roselyne Bachelot Narquin commence son récit par son enfance lorsque son père "l'emmenait partout", à toutes les réunions politiques, aux "discussions des grands". Âgée d’à peine neuf mois, celle qui deviendra un jour ministre a même été "adoubée" par le général de Gaulle qui l’a "embrassée sur la joue". Roselyne Bachelot explique alors qu’elle est persuadée d'avoir reçu, ce jour-là, "un adoubement qui prédestinait [son] existence à servir la France". L’actuelle chroniqueuse de D8 raconte également comment, en 1981, elle a voté pour François Mitterrand pour faire barrage à Valérie Giscard d'Estaing.

L'ancienne ministre UMP revient sur une histoire qui risque de ne pas plaire à Nicolas Sarkozy. Les faits remontent à 2006. Alors ministre de l'Intérieur, ce dernier était revenu "enthousiasmé" d'un voyage outre-Atlantique et il aurait déclaré : "Les amis, j'ai rencontré Barack Obama, le maire de Chicago. Ce type est le prochain président des États-Unis. (…) J'ai aussi discuté avec la secrétaire d'État, Condoleezza Rice, une femme formidable. Bon, vous vous mettez en chasse. Il me faut un Noir, ou mieux, une Noire!".

Autre anecdote : les problèmes d'audition de Chirac. Roselyne Bachelot raconte qu’en 2003, elle a commis une belle bourde en avouant à demi-mot que le chef de l'État était équipé d'un sonotone. Une révélation qui était mal tombée. "Je n'ai pas réalisé, sur l'instant, que je mettais à mal une stratégie savamment échafaudée par l'entourage du Président afin de rendre possible un troisième mandat", écrit alors Roselyne Bachelot.

Roselyne Bachelot profite également de l’occasion pour revenir sur l'épisode des vaccins. Alors ministre de la Santé de Nicolas Sarkozy, elle avait commandé 94 millions de vaccins pour un coût global de plus de 320 millions d'euros afin de face à la pandémie annoncée de grippe H1N1. Seules 6 millions de doses avaient été utilisées. Roselyne Bachelot se défend d'être "une pauvre imbécile inconséquente, moitié Bécassine, moitié Marie-Chantal, qui un jour a décidé d'acheter des dizaines de millions de vaccins et les a ensuite jetés à la poubelle".

Quant à savoir quel a été son président préféré, Roselyne Bachelot use d’une belle formule : "Jacques Chirac fut mon président de cœur et Nicolas Sarkozy, mon président de raison". Reste qu’aujourd’hui, elle les a perdus. "Chirac quand il est rentré dans le crépuscule de la maladie, et Sarkozy quand il est rentré dans l'ombre de choix idéologiques que je ne partageais pas".

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