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Ségolène Royal : dans les pas de Nicolas Sarkozy ?

Deux nouvelles idées, un tacle en bonne et due forme, et un serrage de vis… Ségolène Royal n’a pas chômé ce week-end. Elle occupe la scène médiatique, même le dimanche ! Une omniprésence qui n’est pas sans rappeler celle d’un certain… Nicolas Sarkozy.

La semaine dernière, Ségolène Royal apparaissait aux côtés de François Hollande sur le perron de l’Élysée lors de la visite du roi d’Espagne. Une photo qui a rapidement fait jaser. Ségo en première dame ? Que nenni. Ségo s’impose. Ségo s’affirme. La ministre de l'Écologie s'est exprimée hier sur France 3. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que de nouvelles idées, elle en a ! Enfin nouvelles…

D’abord, Ségolène Royal a annoncé qu’elle avait "demandé aux jardineries d'arrêter de mettre en vente libre le Roundup de Monsanto" afin de passer à l’offensive dans les jardins en ce qui concerne l’arrêt des pesticides. Une proposition que la ministre avait déjà faite début avril. Pour rappel, le glyphosate, principe actif du Roundup, a été classé comme cancérogène en mars. Pourtant, son interdiction n’est toujours pas d’actualité. Quant à "l’offensive dans les jardins" elle devra attendre… 2018 ! D’ici là, on verra. Next.

Deuxième idée ? Le retour de l’écotaxe. Vous vous souvenez de ce dispositif enterré par Ségolène Royal ? À l’époque, elle l’avait qualifié "d’écologie punitive". Mais aujourd’hui, il s’agit "d’une bonne idée". Pas question pour autant de remettre les pieds en Bretagne, la ministre évoque "la région Ile-de-France mais également (…) la région Alsace". Alors que la suppression de la première écotaxe coûte des millions d’euros à l’État, cette nouvelle taxe imposée aux poids lourds en transit serait mise en place par les régions elles-mêmes. Et, "il faudra que les élus régionaux assument leurs responsabilités, y compris financières", a prévenu la ministre. Maline, la Ségo. Une main tendue vers les écologistes, mais sans se mettre les Français à dos. Next.

Dans la guerre taxi/VTC, Ségolène Royal a visiblement choisi son camp. Allant jusqu’à parler "d’une forme de travail au noir", elle a parlé "justice" et "égalité". Et hop, 55.000 électeurs potentiels heureux. Next.

Et pour finir, que faut-il faire ? Choyer ses amis. Alors forcément, quand on s’en prend au gouvernement, comme Arnaud Montebourg la semaine dernière, Ségolène Royal monte au créneau : "J'ai toujours respecté la liberté d'expression, mais surgir au moment du congrès, s'allier à un banquier pour donner des leçons de gauche, je le répète, je n'en dirai pas plus, c'est un peu baroque". Merci Ségo.

S’imposer malgré le protocole, avoir une nouvelle idée par jour, ne braquer personne… L’omniprésente Ségolène Royal est sur tous les fronts. Un peu comme un certain Nicolas Sarkozy en son temps lorsqu’il rêvait d’entrer à l’Élysée. Ségo, une nouvelle annonce ? Si, ce soir dans le documentaire de Gérard Miller diffusé sur France 3, un proche de la ministre affirme qu'elle pourrait être de nouveau candidate à la présidentielle en 2017, la principale intéressée a réaffirmé qu’il n’en serait rien. À suivre.

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