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TV/Cinéma/Culture

Séries Mania Jour 6 : de la bagarre et la crise de la vingtaine

Le Festival Séries Mania se tient du 27 avril au 5 mai à Lille. Durant 9 jours le meilleur de la production mondiale fait son show. Quelles sont les séries qui vont faire l'actualité dans les mois à venir ? Qu'est-ce qui anime un créateur de séries ? Comment s'amuser avec vos séries préférées ? Chaque jour, on fait le point sur les moments forts de cette manifestation.

Dernier jour de mon périple au pays des séries à Lille. La journée fut courte, pour cause de TGV décalé quelques heures plus tôt, mais néanmoins intense.

J’avais raté le "Marathon Comédie" diffusé lundi 30 dans le cadre prestigieux du Théâtre Sebastopol. Du coup, je profite de mon accès à la Video Library pour rattraper Vingt-Cinq, nouvelle série OCS Signature. Le pitch ? Jeremy a 25 ans et il n’arrive pas à surmonter sa rupture avec son premier amour. Il tente de recommencer à zéro mais le chemin sera long et difficile, heureusement il peut compter sur sa bande de potes. Vingt Cinq tente un exercice périlleux : le portrait générationnel. Sur le mode du « On est un peu perdu quand on a vingt cinq ans », la série s'appuie sur de jeunes comédiens naturels, des situations  humiliantes et des dialogues savoureux. Le ton réaliste et l'action « existentiallo-pratique » devraient permettre aux principaux intéressés de se reconnaître sans problème. On regrette juste un petit manque de fantaisie dans l’univers pictural de cette série. Vous pourrez découvrir l’intégralité de Vingt Cinq cet automne sur OCS.

Ma dernière séance dans les salles de Séries Mania a eu lieu au Majestic pour la présentation de Romper Stromper, une série australienne percutante. Et ce n’est pas juste une figure de style, car dès sa séquence d’ouverture les spectateurs vont assister à une bagarre dantesque qui oppose les Blues Patriots, groupuscule d’extrême droite avec des activistes anti-fascistes. La série tente ainsi d’explorer les motivations et les moyens d’action de ces deux groupes militants dans le Melbourne d’aujourd’hui. Désarçonnant dans son premier épisode, la série se fait plus précise dans son exploration du monde contemporain, même si la présentation du rôle des médias manque à mon sens un peu de subtilité. Aucun des personnages de Romper Stromper n’est clairement vraiment recommandable et c’est sans doute ce qui lui donne cette tonalité unique et un peu inquiétante. A noter : Romper Stromper est une adaptation modernisée du film du même nom sorti en 1992 avec Russel Crowe.

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