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Souvenir de vacances : le trajet le plus rapide, c’est toujours en camping-car

Commencer ses vacances dans les bouchons et en s’arrachant les cheveux pour occuper les enfants le temps du voyage… Dans mes souvenirs, le trajet filait à toute vitesse grâce à Morphée, au camping-car et… à mon père.

L’école est finie. L’heure des vacances a sonné. Embarquement immédiat pour le Sud ou pour la Corrèze. Alors que pour bon nombre de Français, les congés démarrent par un traditionnel embouteillage généralisé sur l’autoroute du Soleil, certains prennent la poudre d’escampette dans la nuit pour rouler tranquillement. Sereinement. Encore plus lorsqu’on a des enfants. Car il faut bien l’avouer, la voiture en famille, c’est souvent la galère. Surtout aujourd’hui où il faut veiller à avoir des sièges homologués à défaut d’être confortables, et où la pause s’impose toutes les deux heures.

À l’époque, on se prenait moins la tête. À l’arrière du camping-car, le lit était déplié et la fratrie chaudement installée, prête à s’endormir au troisième virage. Le ronronnement du moteur, le bercement de la route. Allongée sur le dos, il suffisait de regarder le ciel défiler à travers le vasistas pour savoir que le nombre de kilomètres se réduisait. Que la mer ou la campagne se rapprochaient. Point de moutons pour s’endormir, on comptait les étoiles. On glissait doucement dans les bras de Morphée et on rêvait au lendemain, premier jour des vacances. Pas le temps de se dire que le voyage était trop long. Pas de dispute pour savoir qui avait le droit de monter devant. Pas de problème de batterie pour pouvoir regarder trois dessins animés. Le sommeil l’emportait et le temps s’arrêtait.

Au petit matin, il suffisait d’écarter les rideaux pour constater, une fois de plus, que le miracle avait eu lieu : on était déjà arrivé ! Et en pleine forme… Prêts à en découdre avec les vagues ou à gambader dans les hautes herbes. Le conducteur, lui, pouvait enfin sombrer et prendre un peu de repos.

Aujourd’hui, le camping-car de mon enfance ne roule plus. Mais c’est bien lui qui m’a longtemps fait croire que la France était un tout petit pays. Depuis, les vraies distances ont repris leurs droits, et le Sud ou la Corrèze semblent bien loin quand il est l’heure de prendre la route des vacances.

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