C’est fini ! La Coupe aura eu droit à son coup de sifflet final ce dimanche, mettant un terme à une finale âprement disputée. Après un match qui aura rendu nerveux les supporters des deux camps, l’Allemagne, par l’intermédiaire d’un but de Goetze à la 113ème minute, a finalement été couronnée. Un champion du monde qui finalement représente bien la compétition : irrésistible, génial à certains moments comme face au Brésil ou au Portugal, mais parfois terriblement frustrante comme face à la France.
Tout comme ce Brésil qui aura fait vibrer le monde entier de par son ambiance générale magique, ses fantastiques supporters et ses matchs époustouflants, mais aura aussi montré de grossières lacunes sur le plan de l’organisation, de l’arbitrage, le tout dans un contexte social tendu qui aura fini par être un peu mis de côté malgré les manifestations permanentes.
L’équipe de France, quant à elle, aura gagné son pari. Public reconquis, image améliorée des Bleus et une nouvelle confiance pour nous faire rêver…la France, malgré une élimination prématurée en quart de finale face au futur tenant du titre, n’en ressort que grandie. Une élimination qui peut cependant laisser des regrets car les deux équipes seront apparues fébriles au cours de la partie. L’équipe d’Allemagne qui s’était présentée face à eux ce soir-là était à la portée de nos joueurs mais ils n’auront pas été en mesure de reproduire le jeu -qui leur avait valu les louanges du monde entier- produit face à la Suisse.
Tout cela donne tout de même l’espoir de voir un grand Euro dans deux ans chez nous, malgré l’absence des surprises de la Coupe du monde –comment ça, le Costa Rica et le Mexique ne font pas partie de l’Europe ?-, avec, espérons-le, une victoire finale à domicile à la clef pour nos bleus qui auront mûri.