Ah la coupe du Monde au Brésil ! D'un côté ses buts magnifiques, ses surprises, ses spectateurs et son ambiance extraordinaire. De l'autre ses arbitres désastreux, ses coups dangereux à foison. Tacles un peu trop appuyés, coups de coude ou de tête volontaire en direction de leurs adversaires voire même de leurs coéquipiers, morsure -vous avez bien lu, on parle de l’action effectuée avec ses dents-, les footballeurs dont certains grands noms tels que le Portugais Pepe ou l’Uruguayen Suarez suspendu depuis pour quatre mois, n’ont pas montré leur meilleur visage.
Des attitudes (mal)heureusement trop rarement repérées par les arbitres sur le coup. Est-ce l’arbitrage hasardeux qui entraîne une multiplication de ces coups bas ou les coups en question qui mettent d’autant plus en valeur le (non) arbitrage ? A chacun la possibilité de se forger sa propre opinion sur le sujet.
Au niveau du déroulement de la compétition, plusieurs surprises sont à noter alors que la phase de groupe touche à sa fin. Tout d’abord l’élimination de l’Espagne, championne du monde en titre, battue par le Chili et les Pays-Bas de manière assez lourde et qui devient donc le deuxième champion du monde d’affilée à ne pas être en mesure de passer le premier tour, après l’Italie en 2010. L'Italie qui, en compagnie de l’Angleterre sont elles aussi déjà éliminées de la compétition au profit de l’Uruguay et de la révélation de ce tournoi, le Costa Rica. A retenir également les éliminations prématurées d’une Croatie séduisante mais inconstante, d’un Ghana qui peut regretter d’avoir raté sa chance, d’un Japon décevant, du Portugal et de la Côte d’Ivoire. Bien évidemment, il ne faut pas oublier la surprise venue de Curitiba ce jeudi soir : la qualification de l'Algérie, une première historique pour le pays.
Quant à la France, cette dernière aura fini première d’un groupe abordable avec sérieux, malgré quelques écarts de discipline qui pourraient entre autres coûter cher à Sakho, avec notamment une belle victoire 5-2 sur la Suisse. Prochaine étape pour les Bleus : le Nigeria de Vincent Enyeama, gardien bien connu en France pour ses prouesses à Lille ces dernières saisons.