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TV/Cinéma/Culture

Une vraie/fausse Beyoncé, du porno chic et la nouvelle série de Scorsese... La playlist de Weekly

Sex, politique, monstre et rock’n’roll… voilà comment on pourrait résumer la semaine culturelle. Ça fait du bien.

SUR LES PETITS ET LES GRANDS ECRANS

Ça commence au Etats-Unis et en France : Vinyl de Martin Scorsese

Alors qu’on attend avec impatience son prochain film (Le Silence prévu pour mai prochain), Martin Scorsese repasse par la case série télé avec Vinyl. Cette série diffusée sur HBO (comme Boardwalk Empire) a pour héros Richie Finestra un patron de maison de disques prêt à tout pour rester au top. Coloré, punchy, irrévérencieuse, cette série a également un autre producteur de talent à son générique en plus de Scorsese : un certain Mick Jagger…Le pilote réalisé par Marty himself va vous clouer sur votre canapé. Côté casting, on retrouve Olivia Wilde, Juno Temple et Bobby Cannavale.

Vinyl, à partir du 15 février sur OCS City en US + 24 à 20 H 55

Et Aussi : Baron Noir sur Canal +

Diffusée tous les lundis soir sur la chaîne cryptée, cette série sur la confrontation entre deux hommes politiques a le rythme des meilleurs shows américains, tout en reprenant certaines des affaires politiques françaises de ces dernières années. La bonne idée ? Avoir pris Kad Merad dans un contre-emploi. Trépidant.

DANS LA BIBLIOTHEQUE

On lit un thriller monstrueux : Golem, de Pierre Assouline

Voilà un livre qui n’a pas peur du mélange de genre. Golem est un thriller à la limite de l’anticipation et du fantastique qui suit la traque de Gustave Meyer, champion d’échecs, accusé du meurtre de son ex-femme. En plus de son statut de fugitif, notre héros doit faire face à ses nouvelles capacités mentales qui lui ont été données par une étrange opération chirurgicale. Fable moderne, souvent drôle et bien construite, Golem met au cœur de son récit intelligence artificielle et folklore Ashkénaze.

Golem, Collection Blanche, Gallimard, Pierre Assouline, 272 p, 19 €.

On plonge dans les années 60 : L’Eté diabolique, de Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse

Vous souvenez-vous de l’été de vos 15 ans ? Antoine lui s’en souvient, du moins par bribes. Il a en mémoire ce match de tennis qu’il a gagné contre Erik et de la colère du père de ce dernier. Il n’ a pas oublié non plus son premier véritable amour, ni son étrange amitié avec Eric. Située au cœur de l’été 67 puis vingt ans plus tard, cette BD oscille entre récit d’apprentissage et roman d’espionnage. Construit en deux parties, cet album se distingue notamment par le choix des couleurs empruntés aux années 60 et ses changements de rythmes narratifs. Une découverte.

L’Eté diabolique, Thierry Smolderen, Alexandre Clérisse, Dargaud, 168 p, 21 €.

DANS LE JUKE-BOX

On écoute quoi ? Begin de Lion Babe

Question look c’est un peu comme si Beyoncé et Adam Driver (Girls, Star Wars) avaient eu des enfants ensemble. Question musique, le duo de Lion Babe s’inspire un peu du RnB de la diva afro mais lorgne également du côté du hip-hop et de l’électro moderne. Ces deux-là pourraient bien hanter vos longues soirées d’hiver.

Begin, Lion Babe, Polydor.

Un peu de nostalgie… Wonderful Crazy Night d’Elton John

Vous avez manqué les trois représentations que le chanteur a données la semaine dernière à l’Olympia ? Pour vous consoler, on écoute quelques-uns des titres « joyeux » de son dernier album.

ON FAIT QUOI CE WEEK-END ?

On mate des filles dénudées : Bettina Rheims

Il fut un temps où le porno chic n’était pas à la mode. Même s’il fait encore sourciller la bourgeoise du XVIe, cette tendance s’est institutionnalisée. Longtemps décriée, la photographe Bettina Rheims a aujourd’hui les honneurs de la Maison européenne de la photographie. On y voit beaucoup de nanas dénudées (dont Madonna) et dans des poses suggestives. Mais n’en déplaise aux esprits chagrins, c’est de l’art !

Bettina Rheims, Maison européenne de la photographie, Paris IV, www.mep-fr.org , jusqu’au 27 mars.

LE COIN DES GAMERS

Pour comprendre la maladie : That Dragon Cancer

Non les jeux vidéo ne se résument pas à des bastons chorégraphiées, des rasades de fusillades et des explosions dans l’espace. Certains ont compris que le jeu était aussi un incroyable moyen de faire passer des messages universels. That Dragon, Cancer nous met dans la peau de parents qui vont devoir gérer le cancer de leur fils. Autobiographique, ce jeu de rôle thérapie a pour but de créer le dialogue pour que les gens qui connaissent cette tragique expérience se sentent moins seul. C’est particulièrement émouvant se rapprochant plus de la sensation d’un film que d’un jeu.

That Dragon, Cancer, disponible sur PC et Mac, environ 14 € sur la plateforme Stream. Attention, le jeu n’existe pour l’instant qu’en anglais.

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