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Politi'Quizz

2ème débat présidentiel : qui a dit quoi ?

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Ils n'étaient pas 5 mais 11 hier soir pour le deuxième débat avant le premier tour de l'élection. Et 11 candidats sur un plateau, cela en fait des choses à dire !

Capture d'écran BFMTV

L'exercice était inédit hier soir sur BFMTV et CNews : rassembler tous les candidats qui seront présents au premier tour de la présidentielle les 22 et 23 avril prochains. Le deuxième débat a donc rassemblé François Fillon, Benoît Hamon, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen mais aussi Nathalie Arthaud, Philippe Poutou, François Asselineau, Nicolas Dupont-Aignan, Jacques Cheminade et Jean Lassalle, contrairement à ce qui avait été décidé par TF1 pour le premier débat présidentiel le 20 mars dernier.

Et ce débat a peut-être été la seule occasion de voir l'ensemble des prétendants à l'Elysée, tant le prochain prévu le 20 avril par France 2 suscite des réticences.

Pendant près de 4 heures, il y a eu des propositions, beaucoup de divergences, de petites phrases, sans oublier les inévitables piques. Qui a dit quoi, à qui ? Faites le quiz !

Question 1 sur 7

Qui a attaqué d'emblée dans son introduction avec un "Je suis contre les politiciens corrompus, certains se reconnaîtront ici" ?

Philippe Poutou

A tour de rôle, les 11 candidats ont commencé par se présenter rapidement. Philippe Poutou n'a pas tardé à attaquer en déclarant qu'il menait un combat "contre les politiciens corrompus" et que "certains se reconnaîtront ici"

Question 2 sur 7

Qui a renouvelé sa promesse d'un taux de chômage de "7% d'ici 2022" ?

Emmanuel Macron

Interrogé sur la thématique de l'emploi, Emmanuel Macron a assuré qu'un taux de chômage à 7% d'ici 2022 n'était "pas impossible", que ce n'était "pas un chiffre mirifique", notamment en baissant les charges, en laissant plus de place aux négociations dans les entreprises, en investissant dans la formation...

Question 3 sur 7

A propos de l'Europe, un des candidats a déclaré que la France assurait la défense européenne mais que "personne ne nous a demandé si on avait mal à la tête ou ailleurs". Qui ?

Jean Lassalle

Jean Lassalle, très mentionné sur les réseaux sociaux lors du débat, a estimé que la France tenait un rôle important dans la défense européenne mais que "personne ne nous a demandé si on avait mal à la tête ou ailleurs".

Question 4 sur 7

Pour Nathalie Arthaud, parler autant d'Europe était une "diversion" pour ne pas évoquer le vrai problème des revenus des Français. La candidate de Lutte Ouvrière a ainsi lancé :

"On nous enfume avec l'Union Européenne, ce qu'il faut c'est des augmentations de salaires !"

"On nous enfume avec l'Union Européenne, ce qu'il faut c'est des augmentations de salaires !", a lancé Nathalie Arthaud, la candidate de Lutte Ouvrière, quand le thème de l'Europe était évoqué.

Question 5 sur 7

Sur la moralisation de la vie publique, Jean-Luc Mélenchon a estimé qu'il fallait :

"Récurer les écuries d'Augias"

Jean-Luc Mélenchon propose de nommer un haut commissaire à la lutte contre la corruption qui sera chargé de "récurer les écuries d'Augias qui sont dans notre pays".

Question 6 sur 7

François Asselineau, Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen ont avancé la même proposition lors du débat :

mettre en place un référendum d'initiative populaire

François Asselineau, Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen se sont tous les trois déclarés favorables à la mise en place d'un référendum d'initiative populaire, avec 500 000 signatures nécessaires. La candidate du Front National ne se prononce pas en revanche sur le vote blanc, contrairement aux deux autres prétendants à l'Elysée qui sont pour.

Question 7 sur 7

Pour l'anecdote, qu'est-ce qui a été interdit pendant ce débat ?

les téléphones portables

Lors du premier débat, François Fillon avait utilisé son téléphone portable pendant le débat, recevant des SMS de son équipe. Ce que certains candidats n'auraient pas apprécié, demandant ainsi à ce qu'ils soient formellement interdits lors de ce deuxième débat.