Quatre jours après la capture de Salah Abdeslam, trois explosions ont frappé la capitale belge ce mardi. Ce n'est pas la première fois que les pays membres de l'UE sont visés. Weekly vous propose un retour sur les évènements en quelques questions.
Plantu
L'horreur a encore frappé hier, en plein cœur de Bruxelles. Deux attaques, à l'aéroport de Zaventem et à la station de métro Maalbek, dans le quartier européen, ont fait au moins 34 morts et des centaines de blessés.
Quelques heures après, les attentats ont été revendiqués par l'Etat Islamique, par le biais de son agence de presse Aqma. Inévitablement, on s'interroge sur le lien avec l'arrestation en fin de semaine dernière de Salah Abdeslam. S'agit-il de représailles ? D'une nouvelle attaque qu'il était en train de préparer avec des complices ?
Tristesse, colère, choc...les émotions sont nombreuses après cette nouvelle tragédie qui touche la Belgique mais aussi plus symboliquement l'Union Européenne.
En sept questions, Weekly vous propose un retour sur ces évènements, certains précédents et des conséquences.
Question 1 sur 7
Dans une courte allocution télévisée juste après les attentats, qu'a déclaré le roi Philippe de Belgique ?"Ce 22 mars ne sera plus jamais une journée comme les autres"
"Pour chacun de nous, ce 22 mars ne sera plus jamais une journée comme les autres", a déclaré le roi des Belges depuis le Palais royal, en fin de journée. "Face à la menace, nous continuerons à répondre ensemble avec fermeté, avec calme et dignité. Gardons confiance en nous-même. Cette confiance est notre force", a-t-il adressé à la population.
Question 2 sur 7
La Belgique a déjà connu le terrorisme il y a moins de deux ans. Que s'était-il passé ?une fusillade a éclaté au musée juif de Bruxelles
Le 24 mai 2014, une fusillade fait 4 morts au musée juif de Bruxelles. Un Français membre de l'EI, Mehdi Nemmouche, est arrêté peu après.
Question 3 sur 7
En mars 2004, plusieurs bombes explosaient dans des trains de banlieue notamment en gare d'Atocha, à Madrid. Le bilan a été très lourd :191 morts
Les attentats de Madrid en 2004 ont fait 191 morts et 1858 blessés. C'est l'attaque islamiste la plus importante commise en Europe.
Question 4 sur 7
Un an plus tard, le 7 juillet 2005, une autre capitale européenne est frappée par une série d'attentats dans les transports en commun. Il s'agit de :Londres
Le 7 juillet 2005, c'est Londres qui est frappée par le terrorisme. 56 personnes sont tuées et 700 blessées dans quatre attaques qui visent les transports en commun. Là aussi, comme à Bruxelles, les actions sont coordonnées. Deux semaines plus tard, de nouvelles tentatives d'attentats échouent, sans faire de victimes.
Question 5 sur 7
C'est toute la communauté internationale qui soutient aujourd'hui Bruxelles. Un rassemblement a notamment été organisé à Paris et la Tour Eiffel s'est parée des couleurs belges. "Ceux qui s'expriment au nom de la foi sont sans foi ni loi", a déclaré un élu. Qui ?Anne Hidalgo
"Ceux qui s'expriment au nom de la foi sont sans foi ni loi", a déclaré la maire de Paris, Anne Hidalgo, lors d'un rassemblement de soutien organisé dans la capitale.
Question 6 sur 7
Suite aux attentats de Bruxelles, les pays voisins ont immédiatement renforcé leurs mesures de sécurité, suivis par d'autres. Lequel n'a pas pris cette décision ?la Pologne
Suite aux attaques de Bruxelles, presque tous les pays européens ont relevé leur niveau d'alerte et renforcé leurs mesures de sécurité. Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni, Espagne, Danemark, Norvège, Lettonie, République Tchèque. Hier, si des réunions ont eu lieu, des mesures renforcées n'étaient pas encore officiellement décidées en Pologne.
Question 7 sur 7
En France, la vigilance a été accrue aux contrôles aux frontières, dans les infrastructures aériennes, maritimes et ferroviaires. Combien de policiers et gendarmes supplémentaires ont été déployés ?1600
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé, à l'issue d'une réunion à l'Elysée, le déploiement de 1600 policiers et gendarmes supplémentaires pour renforcer la sécurité "en différents points du territoire, à la fois sur les contrôles aux frontières, mais aussi dans les infrastructures de transport aérien, maritime et ferroviaire".