Premier ministre depuis une semaine, Bernard Cazeneuve a obtenu la confiance des députés après avoir présenté les ambitions et les objectifs de son gouvernement.
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305 voix pour, 239 contre et 10 abstentions. Bernard Cazeneuve a obtenu hier la confiance de l'Assemblée nationale, même des élus frondeurs, après avoir prononcé son discours de politque générale.
Sécurité, emploi, santé... Pendant plus de trois quarts d'heure, le Premier ministre a évoqué de nombreux sujets. La campagne présidentielle n'était pas loin et le chef du gouvernement n'a pas manqué d'attaquer François Fillon, sans le nommer directement, sur ce qu'il propose comme le déremboursement des soins ou les suppressions de postes dans la fonction publique. Bernard Cazeneuve a bien évidemment aussi évoqué les prochains mois d'action qu'il reste avant l'élection d'un nouveau chef de l'Etat.
Qu'avez-vous retenu ou entendu de ce discours ? Le point en sept questions !
Question 1 sur 7
Par quel sujet Bernard Cazeneuve a commencé son discours de politique générale ?la situation à Alep
C'est la Syrie qui a été évoquée en premier lieu par Bernard Cazeneuve. "Je dénonce l'horreur de ces massacres et j'affirme que ceux qui les ont perpétrés auront à rendre compte, devant la communauté internationale, des crimes dont ils sont les auteurs", a déclaré en préambule le Premier ministre, évoquant "le martyre d'Alep".
Question 2 sur 7
La sécurité et la lutte contre le terrorisme ont aussi été abordées par Bernard Cazeneuve. Combien d'attentats auraient ainsi été déjoués depuis le début de l'année ?17
Selon le Premier ministre, ancien ministre de l'Intérieur, "17 projets d'attentats" ont été déjoués en France depuis début 2016. "420 personnes liées à l'islamisme radical" ont également été interpellées.
Question 3 sur 7
Selon la feuille de route présentée, le gouvernement assure vouloir arriver :à la généralisation du tiers payant, dès le 1er janvier 2017
Il ne reste que quelques mois au gouvernement pour agir mais Bernard Cazeneuve l'a assuré dans l'hémicycle ce mardi : le tiers payant sera bien généralisé dès le 1er janvier prochain.
Question 4 sur 7
Sur le front de l'emploi, le lancement d'une expérimentation a été confirmée. Quel est son nom ?"Zéro chômeur de longue durée"
Dix territoires sont concernés par le lancement d'une expérimentation début janvier, dans le cadre de la lutte contre le chômage. "Zéro chômeur de longue durée", projet initié par ATD Quart-Monde, prévoit l'embauche de chômeurs de longue durée par des entreprises du secteur de l'économie sociale et solidaire. L'expérimentation, qui prévoit la création de 2000 emplois en CDI payés au moins au Smic, doit durer cinq ans. Le dispositif bénéficie d'une enveloppe de l'Etat de plus de 14 millions d'euros.
Question 5 sur 7
Devant les députés, Bernard Cazeneuve s'et engagé à :"faire de chaque journée une journée utile à notre pays"
"Je me présente devant vous aujourd'hui avec un engagement, celui de faire de chaque journée une journée utile à notre pays" a déclaré le Premier ministre aux parlementaires.
Question 6 sur 7
Après le discours de politique générale, les présidents des différentes groupes de l'Assemblée nationale ont pu s'exprimer. Pour Les Républicains, c'est Christian Jacob qui a pris la parole et attaqué le gouvernement. Qu'a-t-on pu entendre dans son intervention ?"Dès que monsieur le Premier ministre aura fini de lire ses textos on pourra continuer"
En plus d'avoir dit à Bernard Cazeneuve qu'il n'était pas là grâce à ses "talents personnels", que le bilan de François Hollande relevait d'une "farce tragi-comique", le chef du groupe LR Christian Jacob a aussi attaqué le chef du gouvernement sur son "manque d'attention". "Dès que monsieur le Premier ministre aura fini de lire ses textos, on pourra continuer", a-t-il ainsi lancé. Une pique que n'a pas apprécié le principal intéressé...
Question 7 sur 7
Petit retour en arrière : si Bernard Cazeneuve est aujourd'hui Premier ministre, qui l'a remplacé au ministère de l'Intérieur ?Bruno Le Roux
Désormais Premier ministre, Bernard Cazeneuve a été remplacé Place Beauvau par l'ancien président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux.