Immigration, avortement, libre-échange, Obamacare… Donald Trump a pris très rapidement des mesures concrètes. Des mesures particulièrement controversées. Petit récapitulatif en sept points.
Flickr/CC/Gage Skidmore
Moins d’un mois après son investiture, le nouveau président américain a déjà commencé à prendre des mesures concrètes. L’Obamacare, l’immigration, l’avortement, les accords de libre-échange, la construction du mur entre le Mexique et les États-Unis, les projets d’oléoducs… Les sujets sont sensibles et les solutions proposées par Donald Trump soumises à polémique. Partout à travers le monde, les réactions d’hostilité et les manifestations se multiplient.
Faites le point sur les mesures controversées de Donald Trump en sept questions.
Question 1 sur 7
1/ Comme promis, Donald Trump s’en est pris à l’"Obamacare" dès les premiers jours de sa présidence. Comment ?En demandant à l’administration de ne pas appliquer la loi actuelle.
Donald Trump a signé un décret contre la loi sur l’assurance-maladie, l’"Obamacare", ordonnant à son administration qu’elle utilise toutes les marges de manœuvre possibles pour ne pas appliquer la loi actuelle, par des exemptions ou des reports. Le nouveau président américain ne compte pas en rester là puisqu’il a promis de supprimer cette loi, purement et simplement.
Question 2 sur 7
2/ Quelle personnalité s’est élevée, ce mardi, contre le décret de Donald Trump interdisant le financement d’ONG internationales qui soutiennent l’avortement ?Bill Gates.
Dès les premiers jours de sa présidence, Donald Trump a publié un décret très controversé interdisant le financement d’ONG internationales qui soutiennent l’avortement. Des millions d’Américaines avaient d’ailleurs manifesté pour leurs droits. Ces restrictions avaient été annulées par Bill Clinton, puis remises en place par George W. Bush, avant d’être annulées à nouveau par Barack Obama. Le dernier en date à s’en être pris au décret anti-avortement de Donald Trump est Bill Gates. Ce mardi, dans les colonnes du Guardian, le milliardaire américain a dénoncé une mesure qui aura "une incidence sur des millions de femmes" et a prévenu sa fondation ne sera pas en mesure de combler le manque de financement potentiel.
Question 3 sur 7
3/ Comment a été surnommé le décret anti-immigration de Donald Trump ?Le "muslim ban".
Baptisé le "muslim ban", le décret anti-immigration signé par Donald Trump a interdit provisoirement l'entrée dans le pays aux réfugiés et aux ressortissants de sept pays musulmans : Irak, Syrie, Iran, Libye, Somalie, Soudan et Yémen. "Il ne s'agit pas d'une interdiction visant les musulmans mais il s'agit de terrorisme et de la sécurité de notre pays", a justifié le président américain. Le décret a été bloqué la semaine dernière. La cour d'Appel de San Francisco l’a suspendu.
Question 4 sur 7
4/ Quel accord de libre-échange a été suspendu par Donald Trump ?Le TPP.
Donald Trump a entériné le retrait des Etats-Unis du traité de libre-échange transpacifique (TPP). Dans la foulée, il envisage aussi de renégocier l’accord de libre-échange nord-amériacin (Aléna) entre les Etats-Unis, le Mexique et le Canada.
Question 5 sur 7
5/ Combien devrait coûter le mur que Donald Trump souhaite construire entre le Mexique et les États-Unis ?25 milliards de dollars.
Donald Trump a signé le décret lançant le projet de construction d’un mur à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, ainsi que le renforcement des contrôles de l’immigration. Le président américain en a profité pour réaffirmer que le financement de ce mur serait in fine payé par le Mexique. Pendant la campagne, Donald Trump avait évoqué un coût compris entre 5 et 10 milliards de dollars. Selon plusieurs études, ça sera sans doute trois fois plus : entre 15 et 25 milliards de dollars.
Question 6 sur 7
6/ Quel projet d’oléoduc a été relancé par Donald Trump ?Le projet Keystone XL.
Donald Trump a relancé deux projets d’oléoduc, le projet Keystone XL reliant le Canada aux Etats-Unis, et celui de la compagnie Energy Transfer Partners dans le Dakota du Nord.
Question 7 sur 7
7/ Quel pays fait pression sur son gouvernement pour que ce dernier annule la visite de Donald Trump ?Le Royaume-Uni.
Une visite d'Etat du président américain a été annoncée dans les prochains mois au Royaume-Uni. Pas sûre qu'elle se fasse. Une pétition réclamant au gouvernement d'annuler sa venue a rassemblé plus d'1,8 million de signatures et provoqué des manifestations dans le pays, notamment devant la résidence de la Première ministre Theresa May.