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Helmut Schmidt est mort, mais qui était ce grand chancelier allemand ?

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L’ancien chancelier Helmut Schmidt est décédé, hier, à l'âge de 96 ans. L’Allemagne est en deuil. Et l’Europe toute entière lui rend hommage. Mais connaissiez-vous celui qui dirigea la RFA de 1974 à 1982 ?

Flickr/CC/Hardo Müller

L’Allemagne est en deuil. L’ancien chancelier Helmut Schmidt est mort, hier, chez lui à Hambourg à l’âge de 96 ans. Celui qui a incarné la "Realpolitik" durant la guerre froide avait gouverné la RFA de 1974 à 1982. Depuis l’annonce de sa disparition, les hommages se multiplient outre-Rhin. Mais pas seulement… En France, de François Hollande à Jacques Delors, sans oublier Valéry Giscard d'Estaing, les hommes politiques ont salué celui qui a été un "Européen convaincu".

Grande gueule, fumeur invétéré, mais aussi "patriarche des Allemands"… Qui était Helmut Schmidt ? Pour le savoir, faites-le quiz et découvrez-le en sept questions.

Question 1 sur 7

1/ Avant la Seconde Guerre mondiale, Helmut Schmidt suivait des études…

…d’architecture.

Avant la Seconde Guerre mondiale, Helmut Schmidt suivait des études d’architecture. Etudes qu’il avait dû interrompre lorsqu’il a été envoyé au front, mobilisé dans la Wehrmacht. Vers la fin du conflit, il avait même été fait prisonnier. C’est après cela qu’il avait décidé de se politiser en adhérant au Parti social-démocrate (SPD) en 1946 et d’entamer des études d'économie.

Question 2 sur 7

2/ Avant d’être chancelier, Helmut Schmidt avait été ministre. Quel portefeuille n’a-t-il PAS eu ?

L’économie.

Helmut Schmidt était entré au Bundestag en 1953, avant de devenir le président du groupe dès 1967. Deux ans plus tard, il était devenu ministre de la Défense, avant d’être nommé ministre des Finances en 1972. En revanche, il n’a jamais été ministre de l’Economie.

Question 3 sur 7

3/ Helmut Schmidt a incarné la "Realpolitik". Mais de quoi s’agit-il ?

Une politique basée sur le réalisme.

La "Realpolitik" privilégie le concret et le réalisme, et non pas l’idéologie, l’éthique ou la morale. C’est une politique pragmatique. En allemand, la Realpolitik se traduit par "politique réaliste". L’une des célèbres formules d’Helmut Schmidt était d’ailleurs : "Celui qui a des visions doit aller chez le médecin".

Question 4 sur 7

4/ En 1982, Helmut Schmidt a quitté le pouvoir et cédé sa place à Helmut Kohl. Qu’a-t-il fait ensuite ?

Il a dirigé l'hebdomadaire "Die Zeit".

Retraité de la vie politique, Helmut Schmidt a dirigé l'hebdomadaire "Die Zeit" de 1985 à 1989. Il s’est également consacré à l'écriture et a donné de nombreuses conférences.

Question 5 sur 7

5/ Qu’est ce qui était indissociable d’Helmut Schmidt ?

La cigarette.

La cigarette ! Helmut Schmidt avait d’ailleurs déclaré : "Je ne permets à personne de m'interdire de fumer. Je n'ai pas vocation à être exemplaire. Les hommes politiques doivent être exemplaires dans leur domaine, mais pas dans tous les domaines de la vie. Ce serait trop leur demander". On lui doit enocre une autre formule culte : en politique, "il faut de la volonté. Et des cigarettes". Helmut Schmidt avait même été poursuivi en 2008 pour avoir fumé dans un lieu public… Ces médecins lui avaient demandé d’arrêter en septembre dernier au regard de son état de santé.

Question 6 sur 7

6/ Avec quel homme politique français, s’était noué d’amitié Helmut Schmidt ?

.Valéry Giscard d'Estaing.

En 1974, lorsqu’il était devenu chancelier, Helmut Schmidt s’était rendu à Paris afin de ranimer les liens franco-allemands. C’est à partir de ce moment-là qu’il s’était lié d’amitié avec le président français Valéry Giscard d'Estaing.

Question 7 sur 7

7/ En 2013, qu’avait dit Helmut Schmidt à François Hollande à propos de la France ?

Qu’elle disposait d'atouts comme l'arme nucléaire et le droit de véto au Conseil de sécurité.

En 2013, Helmut Schmidt avait déclaré : "La France dispose d'atouts que les Allemands n'ont et n'auront jamais : l'arme nucléaire, le droit de véto au Conseil de sécurité, le prestige mondial de la culture française. À l'inverse, le souvenir d'Auschwitz et de l'Holocauste pèsera encore pendant des générations sur les Allemands. Les Allemands ont besoin des Français un peu plus que les Français n'ont besoin des Allemands".