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Il y a le ciel, le soleil et...la montagne !

par le

Si beaucoup ont cherché les plages pour ces grandes vacances, d'autres ont opté pour la montagne. Un été au sommet.

Flickr/luigimacfredo/CC

Ah, les vacances à la montagne! Celles qui respirent dès qu'on en émet l'idée le bon air, les paysages ensoleillés, les sentiers perdus dans les forêts...

La première fois, quand on en entend parler autour d'un dîner familial "tiens, et si on partait dans les Alpes?", il y a une certaine méfiance. Car ça veut dire que l'on ne verra pas les plages cette année, pas de sable et de grandes vagues dans lesquelles se jeter... Pas besoin de mettre les brassards, les bouées et autres pelles et seaux dans les bagages. A la place, il y a des chaussures de randonnées, les multiples paires de chaussettes qui les accompagnent, les pulls aussi pour les nuits fraîches... Sur la route, les embouteillages sont les mêmes. On écoute la radio qui annonce qu'une des voies d'un long tunnel a été fermée pour réguler le trafic. Il y a cette montée parfois longue, pleine de virages et douloureuse pour l'estomac, avant d'arriver enfin sur le lieu des vacances.

On retrouve sans la neige les appartements si typiques, les remontées mécaniques figées pour quelques saisons. On est content d'être arrivés si vite sans avoir eu à chaîner et de pouvoir prendre le temps de décharger la voiture sans avoir la sensation de perdre un orteil par seconde. Et on se sent bien. Ceux qui semblaient rechigner loin des plages du sud finissent aussi par être conquis. "La montagne ça nous gagne" dit un célèbre slogan. Mais soyons honnêtes, combien n'ont pas pensé "la montagne ça me gave" sur un sentier un peu trop pentu en ayant la sensation de cracher ses poumons? Sur un chemin mal balisé où la vue imprenable promise finissait par une épuisante déception?

Mais si, enfants, certains ont eu droit à des coups de pied aux fesses pour monter au sommet, les souvenirs qui restent sont aussi les marmottes qui sifflent, les herbiers réalisés avec soin pour les montrer à la maîtresse à la rentrée et puis les après-midi au bord des lacs.
Des eaux fraîches devant lesquelles on se dit: "Ah finalement, on aurait dû la mettre la bouée dans la valise".