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Les Républicains : Alain Juppé prend du recul, et il n’est pas le seul !

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Avec un quart d’adhérents en moins et l’annonce d’une nouvelle défection, celle d’Alain Juppé, Les Républicains peinent à rassembler. Le point sur les principaux départs.

Flickr/CC/Patrice CALATAYU

Ce lundi, Alain Juppé, qui n’a pas caché ses désaccords avec la nouvelle ligne politique de Laurent Wauquiez, a annoncé qu'il n'avait pas payé sa cotisation aux Républicains en 2017, et qu'il ne comptait pas non plus le faire en 2018. Le maire de Bordeaux a affirmé vouloir "prendre du recul et observer ce que sera l'évolution de cette formation politique dans les mois qui viennent".

Alain Juppé n’est pas le premier à prendre ses distances avec LR. Le parti a perdu un quart de ses adhérents en un an, dont plusieurs ténors.

L’occasion de faire le point sur ces défections en sept questions. Bon quiz.

Question 1 sur 7

Qu’a précisé Alain Juppé lors de sa déclaration ?

Qu’il quittait également la présidence LR de Gironde.

Le maire de Bordeaux a indiqué prendre du "recul", lors de ses vœux à la presse, expliquant qu'il ne paierait pas sa cotisation aux Républicains pour l'année 2018. Il a, par ailleurs, précisé qu’il quittait "la présidence LR de Gironde", assurant toutefois ne "pas avoir l'intention" de rallier LREM. Alain Juppé avait suggéré la possibilité de fonder un "grand mouvement central" avec Emmanuel Macron, en novembre dernier, mais il n’est pas revenu sur cette éventualité.

Question 2 sur 7

En décembre dernier, qui a quitté Les Républicains car il ne "reconnaissait plus sa famille politique" ?

Xavier Bertrand.

Xavier Bertrand a quitté Les Républicains après la victoire de Laurent Wauquiez estimant que le parti était "dans une dérive" et qu’il ne "reconnaissait plus sa famille politique".

Question 3 sur 7

Sans rendre sa carte, qui a lancé son propre mouvement "la France audacieuse" ?

Christian Estrosi.

Sans quitter Les Républicains, le maire de Nice, Christian Estrosi, a lancé son mouvement d'élus locaux "la France audacieuse", en octobre dernier. Son objectif ? Boucher "le vide énorme" entre des Républicains "radicalisés" et la "droite macroniste".

Question 4 sur 7

Franck Riester, Fabienne Keller, ou encore Frédéric Lefebvre, ont fondé le parti Agir après avoir été expulsés des Républicains. Pour quel motif ?

Avoir fait partie du groupe des "Constructifs".

En novembre dernier, plusieurs parlementaires expulsés de LR pour avoir choisi de figurer au sein du groupe des "Constructifs" à l'Assemblée nationale, ont choisi de créer un autre parti libéral, de centre-droit, Agir. Parmi eux, Franck Riester, Pierre-Yves Bournazel, Fabienne Keller, ou encore l'ancien ministre Frédéric Lefebvre.

Question 5 sur 7

En octobre dernier, qui a déclaré : "nous sommes désormais, libres de toute alliance. Ce que je veux construire à partir de l’UDI, c’est une force politique qui ne sera plus jamais supplétive des Républicains" ?

Jean-Christophe Lagarde.

En octobre dernier, le président de l'Union des démocrates et indépendants, Jean-Christophe Lagarde, a déclaré dans les colonnes du Monde: "Nous sommes, désormais, libres de toute alliance. Ce que je veux construire à partir de l’UDI, c’est une force politique qui ne sera plus jamais supplétive des Républicains. Cette page avec LR est tournée".

Question 6 sur 7

Qui a perdu son poste de questeur à l'Assemblée nationale pour avoir pris sa carte à La République en marche ?

Thierry Solère.

En octobre dernier, Thierry Solère a pris sa carte à La République en marche. Il a, dans le même temps, perdu son poste de questeur à l'Assemblée nationale.

Question 7 sur 7

Qui a été exclu des Républicains sans avoir pris sa carte à La République en marche ?

Edouard Philippe.

Le Premier ministre, Edouard Philippe, a été exclu des Républicains lorsqu’il a accepté de rentrer au gouvernement, mais il n’a pas pris la carte de LREM. Contrairement à Bruno Le Maire et Gérald Darmanin.