Weekly.fr
Politi'Quizz

Manuel Valls : sa candidature à la primaire du PS en 7 points clefs

par le

Manuel Valls est officiellement candidat à la primaire du PS en vue de l’élection présidentielle de 2017. Le Premier ministre a donné sa démission du gouvernement et donné sa première interview.

Flickr/CC/CNNum

C’est l’information politique de la semaine. Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé son intention de se lancer dans la course à la présidentielle. Il a donc démissionné du gouvernement afin de se présenter à la primaire du PS.

Hier, c’est Bernard Cazeneuve qui a pris les clés de Matignon, à la tête d'un gouvernement légèrement remanié. A noter l'arrivée de Bruno Le Roux, le président du groupe PS à l'Assemblée depuis 2012, au ministère de l'Intérieur.

Manuel Valls, lui, n’a pas perdu de temps pour mener campagne. Quelques heures après la passation de pouvoir à Matignon avec son successeur, il a défendu sa candidature à la primaire de la gauche sur le plateau de France 2, hier soir.

On fait le point en sept questions.

Question 1 sur 7

1/ Manuel Valls, qui assume son bilan à Matignon, a déclaré :

"Ce que j'incarne correspond exactement à ce que les Français attendent".

Sur France 2, hier, Manuel Valls a déclaré : "Ce que j'incarne correspond exactement à ce que les Français attendent". Il entend dresser une gauche rassemblée derrière sa candidature.

Question 2 sur 7

2/ Qui Manuel Valls a-t-il appelé à participer à la primaire du PS ?

Emmanuel Macron.

Manuel Valls a appelé "les hommes, les femmes de gauche, de progrès, les républicains, ceux qui ne veulent pas d'ailleurs ni de l'extrême droite ni du programme très dur de François Fillon (...) à venir dans cette primaire". Il a de nouveau appelé Emmanuel Macron à participer à la primaire afin que la gauche ne soit pas "éliminée" au premier tour de la présidentielle. Manuel Valls a déclaré : "Le seul moyen qui s'offre à lui, c'est de participer à ce moment".

Question 3 sur 7

3/ Comment Manuel Valls a-t-il parlé du programme de François Fillon ?

Comme du projet "le plus dur qui n'ait jamais existé".

Dans la ligne de mire de Manuel Valls : François Fillon. Pour l’ancien Premier ministre désormais candidat, François Fillon porte "le projet le plus dur qui n'ait jamais existé". Selon lui, le vainqueur de la primaire de la droite "va remettre en cause notre modèle social", notamment en donnant "tout pour les plus fortunés".

Question 4 sur 7

4/ Qu’a tenté de faire Martine Aubry pour contrer l’avancée de Manuels Valls ?

Pousser Marisol Touraine à se présenter.

Martine Aubry a avoué devant les caméras qu’elle ne croyait pas en la capacité de Manuel Valls à rassembler la gauche. Elle chercherait même à trouver un candidat anti-Valls. Elle aurait téléphoné plusieurs fois à Marisol Touraine pour lui dire qu’elle la soutiendrait si elle décidait d’être candidate à la primaire de la gauche. La ministre des Affaires sociales n’envisagerait pas de se lancer dans la bataille.

Question 5 sur 7

5/ Selon Manuel Valls, François Hollande a pris sa décision…

…"en son âme et conscience".

Accusé d’avoir force la main à François Hollande, Manuel Valls s’est défendu en expliquant : "Vous croyez que le chef de l'Etat se laisse imposer une décision ? Son choix est un choix mûri, de longue durée. Il a pris sa décision en son âme et conscience".

Question 6 sur 7

6/ Sur Twitter, les internautes s’en sont donnés à cœur joie, notamment en écrivant :

"Il n'a qu'à se faire élire par 49.3".

Sur les réseaux sociaux de nombreux internautes ont commenté l’annonce de la candidature de Manuel Valls. Et parmi les commentaires les plus récurrents : "Il n'a qu'à se faire élire par 49.3".

Question 7 sur 7

7/ Qui n’a pas apporté (encore ?) son soutien à Manuel Valls ?

Ségolène Royal.

A l'issue d'un déjeuner autour du ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, les fidèles de François Hollande ont prévenu qu’il n'y aurait pas de soutien "automatique" à la candidature de Manuel Valls. Parmi eux… Ségolène Royal.