L’objectif est de faire baisser le trafic automobile et la pollution dans les grandes villes. Le projet de loi Orientation Mobilité (LOM) a relancé le débat du péage urbain.
Flickr/CC/Alain Rouiller
Quelle ville va oser installer un péage urbain à ses portes ? La question est relancée avec le projet de loi Orientation Mobilité (LOM). De nombreuses grandes agglomérations ont d’ores et déjà fait connaître leur choix. Paris, Nice, Grenoble, Toulouse… Que vont-elles faire ?
Dans l’entourage d’Élisabeth Borne, la ministre des Transports, on assure que "ce n’est pas l’État qui décide de l’instauration de ces péages, ce sont les collectivités qui décident si elles souhaitent en mettre un en place". En revanche, les villes ne pourront pas faire ce qu’elles veulent. Elles devront notamment "étudier les impacts en matière de qualité de l’air de congestion, justifier la proportionnalité de la mesure, et étudier les mesures d’accompagnements nécessaires, solliciter l’avis des communes concernées et limitrophes, ainsi que réaliser une campagne d’information du public".
En attendant, pour savoir à quelle sauce vous risquez d’être mangé, faites le quiz !
Question 1 sur 7
Quel serait le montant du péage urbain pour la ville de Nice ?2,5 euros.
Le texte prévoit que les voitures pourront être taxées à hauteur de 2,50 euros par jour pour les villes de plus de 100.000 habitants, comme Nice. De cinq euros par jour pour les agglomérations de 500.000 habitants comme Paris, Marseille et Lyon. S'agissant des camions, la facture ne pourra pas dépasser les 20 euros.
Question 2 sur 7
Chez nos voisins européens, quelle ville a le péage urbain le plus cher ?Londres.
Avec ses dix euros par jour, le péage urbain de Londres est le plus cher. Il a été mis en place dès 2003. Mais il se révèle finalement assez peu efficace.
Question 3 sur 7
Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, s’est prononcé……contre un péage urbain dans sa ville.
Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, est "hostile par principe" à un péage urbain "car cela opérait une ségrégation au détriment de ceux qui habitent plus loin".
Question 4 sur 7
À Grenoble, le péage urbain n’est pas pour demain, car la ville a choisi une autre voie. Laquelle ?La zone faible émission.
A Grenoble, la priorité est la zone à faible émission qui vient d'être votée par la métropole. De plus, Christophe Ferrari, président de Grenoble-Alpes Métropole ne souhaite pas appliquer un tarif pour l'agglomération : "Nous ne voulons pas de l'écologie punitive, mais nous voulons de l'écologie positive".
Question 5 sur 7
La ville du Havre envisage-t-elle de mettre en place un péage urbain ?Non.
"Il n’y a ni réflexion, ni projet. C’est une décision ferme et définitive", a déclaré le maire, Luc Lemonnier. L’accès au Havre est déjà taxé via les ponts de Tancarville et de Normandie et le péage de l’A29, à quelques kilomètres.
Question 6 sur 7
La ville de Paris envisage-t-elle de mettre en place un péage urbain ?Oui, mais à deux conditions.
D’après Les Échos, Anne Hidalgo ne dit plus non à un péage urbain à Paris. Mais à deux conditions : la mise en place de compensations (réduction du prix aux heures creuses, financement de la gratuité des transports en commun), et un consensus au niveau du Grand Paris.
Question 7 sur 7
Le péage urbain s’accompagnera……d’un système de lecture de plaques d’immatriculation.
Pour les nouveaux péages urbains, pas question de mettre en place des barrières physiques. Les solutions techniques, via les caméras lisant les plaques d’immatriculation, seront privilégiées.