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Perchoir de l’Assemblée : le cas Richard Ferrand en sept points

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Il est quasiment assuré d'emporter le perchoir… Richard Ferrand a été élu par ses collègues LREM pour briguer la présidence de l'Assemblée nationale. Mais que savez-vous de l’homme politique ?

CC/http://www.richard-ferrand.net/

Richard Ferrand a été élu par ses collègues LREM pour briguer la présidence de l'Assemblée nationale, dès le premier tour avec 187 voix. Il a été préféré aux trois autres prétendants : Barbara Pompili qui a obtenu 85 voix, Cendra Motin quinze voix, et Philippe Folliot quatre voix. Il est désormais quasiment assuré d'emporter le perchoir tant convoité.

Il a répondu à ses détracteurs dans les colonnes de Libération assurant qu'il ne démissionnerait pas s'il était mis en examen dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne, affaire pour laquelle une deuxième plainte est toujours à l'instruction.

En attendant le vote définitif, que savez-vous du parcours de Richard Ferrand ? Pour le savoir, faites le quiz.

Question 1 sur 7

Avant sa nomination au perchoir, Richard Ferrand était…

…président du groupe LaREM à l’Assemblée nationale.

Jusqu’à sa nomination au perchoir, Richard Ferrand était le président du groupe LaREM à l’Assemblée nationale. Son successeur devrait être désigné le 18 septembre prochain.

Question 2 sur 7

Quelle députée s’est retirée de la course au perchoir et a finalement annoncé qu’elle soutenait Richard Ferrand ?

Yaël Braun-Pivet.

D'abord candidate à la présidence de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet a finalement choisi de se retirer et a annoncé son soutien à Richard Ferrand. Un choix surprenant. La députée avait vivement critiqué la candidature du président du groupe LaREM.

Question 3 sur 7

Qu’a dit Richard Ferrand ?

"Vous me pardonnerez de ne pas être une dame".

Le candidat désigné par la majorité LREM pour l'élection du président de l'Assemblée nationale a déclaré : "vous me pardonnerez de ne pas être une dame". Une petite phrase qui n’a pas plu à tout le monde et a déclenché un début de polémique. L’ancienne ministre du Droit des femmes, Laurence Rossignol, a même averti sur Twitter : "il va falloir faire un effort pour pardonner au monsieur la bêtise infatuée de ses propos".

Question 4 sur 7

De quoi a été taxé Richard Ferrand ?

De chouchou de l’Élysée.

Aux journalistes qui lui faisaient remarquer qu’il était le chouchou du président de la République, Richard Ferrand a répondu : "Je ne suis pas un chouchou, mais un homme démocratiquement élu".

Question 5 sur 7

À quel moment Richard Ferrand a-t-il pris le pari de rejoindre le camp d’Emmanuel Macron ?

Lorqu’Emmanuel Macron était ministre.

En 2012, Richard Ferrand avait été nommé rapporteur général de la "loi Macron" à l'Assemblée. C’est à ce moment qu’il s’est rapproché d'Emmanuel Macron, et qu’il a ensuite décidé se greffer sur la cellule souche d'En Marche.

Question 6 sur 7

Où est né Richard Ferrand ?

Dans l’Aveyron.

Richard Ferrand est né en 1962 dans l’Aveyron. Mais c’est en Bretagne qu’il a construit sa carrière politique. Il a décroché son premier mandat électoral à Carhaix dans le Finistère.

Question 7 sur 7

En rejoignant LREM, Richard Ferrand a irrité son mentor en politique. De qui s’agit-il ?

Kofi Yamgnagne.

"Mon sentiment est bien qu’il a trahi idéologiquement le PS. On ne peut pas être dans l’aile gauche du PS, flirter avec les frondeurs et partir dans un mouvement qui est plus à droite qu’à gauche"… Ces propos sont ceux de Kofi Yamgnagne, son mentor en politique. De son côté, Christian Troadec, son adversaire politique à Carhaix, estime que "personne n’est dupe de son parcours".