Les candidats à la présidentielle entament le sprint final. A moins de deux mois du premier tour, les uns renoncent et apportent leur soutien à d’autres. Certains changent de bord. Et vous ? Savez-vous qui est avec qui ?
Flickr/CC/vostok 91/Bureau du président de la république
A moins de deux mois du premier tour de l’élection présidentielle, les alliances vont bon train. Quel candidat a décidé de jeter l’éponge ? Qui apporte son soutien à qui ? Quel élu a préféré changer de camp ? Selon un dernier sondage RTL, Le Figaro et LCI publié ce week-end, Marine Le Pen (27 %) reste en tête des intentions de vote au premier tour. Mais Emmanuel Macron (25 %) réduit l'écart. François Fillon (20 %) se maintient. Quant à Benoît Hamon (14 %), il ferme la marche.
Avant les scrutins des 23 avril et 7 mai prochains, que savez-vous ? Pour le savoir, testez vos connaissances en sept points clefs.
Question 1 sur 7
1/ Estimant qu’il a eu "une sincère conversion écologique", Jean-Vincent Placé a décidé de soutenir……Benoît Hamon.
Le secrétaire d'État chargé de la Réforme de l'État Jean-Vincent Placé, qui a admis avoir voté pour Manuel Valls lors de la primaire, a assuré qu'il soutiendrait Benoît Hamon pour la présidentielle en raison de la "sincère conversion écologique" du candidat socialiste.
Question 2 sur 7
2/ Afin de "battre Marine Le Pen" dès le premier tour, Daniel Cohn-Bendit a décidé de soutenir……Emmanuel Macron.
Même s’il n’a pas explicitement dit qu’il soutenait Emmanuel Macron, Daniel Cohn-Bendit s’est exprimé sur les ondes de France Inter. Il a expliqué : "Qui peut aux deuxième tour battre Marine Le Pen ? Si c’est François Fillon, la gauche n’ira pas voter, si c’est Benoît Hamon, la droite n’ira pas voter, donc si vous voulez vraiment nous éviter Marine Le Pen, Emmanuel Macron est le mieux placé".
Question 3 sur 7
3/ Avec qui Jean-Luc Mélenchon a-t-il décidé de faire alliance ?Ni l’un, ni l’autre.
Jean-Luc Mélenchon a choisi Facebook pour annoncer qu'il n'y aurait pas de rapprochement avec Benoît Hamon : "À cinquante jours du premier tour, il n’est pas possible de régler la différence qui par exemple nous sépare sur la question essentielle de l’Europe". Dans les colonnes de Ouest France, il a précisé qu’il s’agissait "de se préparer à gouverner un grand pays ! Pas d’un arrangement personnel !".
Question 4 sur 7
4/ François Bayrou ne sera pas candidat. Il a décidé de faire alliance avec……Emmanuel Macron.
La semaine dernière, François Bayrou a évoqué lors d'une conférence de presse une "offre d'alliance à Emmanuel Macron", précisant que lui-même ne serait pas candidat à la présidentielle. De son côté, Emmanuel Macron a expliqué avoir accepté l'alliance car "elle correspond à ce que nous devons faire dans le contexte que le pays traverse. C'est ce que nous voulions faire dès le début avec En Marche !, un rassemblement progressiste qui dépasse les clivages".
Question 5 sur 7
5/ L’écologiste Yannick Jadot a finalement décidé de jeter l’éponge au profit de……Benoît Hamon.
La semaine dernière, Yannick Jadot a annoncé qu'il retirait sa candidature à la présidentielle au profit de celle du socialiste Benoît Hamon, avec lequel il a passé "un accord formidable". De son côté, Benoît Hamon a déclaré : "Je suis très heureux du choix de Yannick Jadot, qui n'est pas simple, que je devienne pas simplement le candidat de la Belle Alliance populaire, mais aussi de l'écologie politique".
Question 6 sur 7
6/ Sous quel pseudo, certains soutiens de François Fillon ont-ils publiés une tribune anonyme dans "Le Figaro" ?Club Vauban.
Dans les colonnes du Figaro, certains soutiens de François Fillon ont publié une tribune anonyme sous le pseudo collectif d’un certain Club Vauban, intitulée "Présidentielle : sortons du diplomatiquement correct".
Question 7 sur 7
7/ Quel parti d’extrême droite a décidé de soutenir Marine Le Pen ?Le Siel.
Le parti Souveraineté, Indépendance et Libertés (Siel), qui avait pourtant rompu avec le FN en 2016, a décidé de soutenir Marine Le Pen lors de la présidentielle, estimant qu’elle représentait la ligne "la moins éloignée de la ligne politique du Siel".