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Régionales : retrait ou fusion, pour qui voter au second tour ?

par le

Retrait, fusion, désobéissance… Qui fait quoi pour le second tour des élections régionales ? Testez-vos connaissances et faites-le quiz avant d’aller voter dimanche prochain.

Flickr/CC/c-log

Au premier tour des régionales 2015, le Front national est sorti grand vainqueur des urnes, devant Les Républicains et le PS. Les partis politiques avaient jusqu’à hier pour déposer leurs listes en vue du second tour de dimanche prochain. Après moult transactions, fin de suspense donc… Mais avez-vous tout suivi ?

Pour rappel, toutes les listes ayant obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés avaient la possibilité de se présenter au second tour. Mais elles peuvaient également se retirer pour faire barrage au Front national ou fusionner avec d’autres listes (celles ayant obtenu entre 5 et 10% des voix).

Alors, qui s’est désisté ? Qui a fusionné ? Qui a décidé de faire de la résistance ? Pour le savoir, faites-le quiz et testez vos connaissances en sept questions.

Question 1 sur 7

1/ Le Parti socialiste s’est désisté dans deux régions. Lesquelles ?

Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Pour faire barrage au Front national, le Parti socialiste a décidé de se retirer des régions où le total des voix de gauche, tous partis confondus en cas de report en sa faveur, ne lui permettrait pas de battre le FN. Le PS ne se présentera donc pas dans deux régions lors du second tour de dimanche prochain, dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, la liste de gauche conduite par Pierre de Saintignon s’est retirée au profit de celle de Xavier Bertrand (Les Républicains). En Provence-Alpes-Côte d’Azur, la liste d’union de la gauche conduite par Christophe Castaner s’est retirée au profit de celle de Christian Estrosi (Les Républicains).

Question 2 sur 7

2/ Dans le Grand Est, le socialiste Jean-Pierre Masseret a décidé de se maintenir au second tour, contre la volonté de son parti. Quelle a été la réaction du Parti socialiste ?

Le PS lui a retiré son investiture.

Le Parti socialiste avait envisagé de se retirer dans la région Alsace Champagne-Ardenne Lorraine, comme il l’a fait dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Mais la tête de liste, Jean-Pierre Masseret, en a décidé autrement. Il a, en effet, annoncé son intention de se maintenir au second tour et a promis de mener son combat "jusqu'au bout". La sanction, elle, ne s’est pas fait attendre : l'investiture du PS lui a été retirée. Dimanche prochain, il ne pourra donc pas se réclamer du Parti socialiste, ni arborer le logo du parti sur ses bulletins de vote.

Question 3 sur 7

3/ En Bretagne, la liste PS conduite par Jean-Yves Le Drian est arrivée en tête du premier tour. Pourtant, qu’a regretté Manuel Valls ?

L’absence d’accord avec Europe Ecologie-Les Verts.

La liste du ministre de la défense Jean-Yves Le Drian est arrivée largement en tête en Bretagne avec près de 35 % des voix. Devant celle de Marc Le Fur (Les Républicains) qui a obtenu 23,46 % et celle de Gilles Pennelle (FN) qui a obtenu 18,17 %. Cependant, il n’y aura pas de fusion entre les listes PS et Europe Ecologie-Les Verts. Les deux partis n’ont pas trouvé d’accord. Ce qu’a regretté Manuel Valls qui a déclaré à l’AFP : "On regrette que cet accord ne se soit pas réalisé dans cette région, mais l’essentiel, c’est le rassemblement partout ailleurs".

Question 4 sur 7

4/ En Ile-de-France, quelles listes ont fusionné pour le second tour ?

Les listes PS, Europe Ecologie-Les Verts, et Front de gauche.

Pour tenter de l’emporter face à Valérie Pécresse, arrivée en tête en Ile-de-France avec 30,51 % des voix, Claude Bartolone (PS), Emmanuelle Cosse (Europe Ecologie-Les Verts) et Pierre Laurent (Front de gauche) ont décidé de fusionner leurs listes. Dimanche prochain, c’est Claude Bartolone qui sera à la tête de cette liste unique de gauche.

Question 5 sur 7

5/ En PACA, à la suite du retrait de la liste du Parti socialiste, qu’a promis Christian Estrosi ?

De créer un "Conseil territorial" pour permettre à la gauche de s'exprimer sur la vie de la région.

Christian Estrosi a décidé de tenir compte des électeurs PS et a promis, dans les colonnes de La Provence : "la création d'un Conseil territorial, qui permette à ceux qui ont fait le sacrifice de ne pas être candidat au second tour par esprit républicain, de pouvoir s'exprimer et se prononcer sur la vie de la collectivité". Une instance qui serait cependant purement consultative.

Question 6 sur 7

6/ Avec ces élections régionales, vous votez pour élire…

…un président de région.

Nos votons pour élire des conseillers régionaux. Ce sont ces derniers qui auront pour mission d’élire les présidents de régions. Cet ultime vote aura lieu le 18 décembre prochain.

Question 7 sur 7

7/ Combien de siège(s) obtiendront les listes qui auront obtenu moins de 5% ?

Aucun.

Le mode de scrutin des élections régionales n’est pas simple. Au second tour, la liste qui obtiendra le plus grand nombre de voix gagnera d’office 25% des sièges. La répartition des sièges restant se fait à la proportionnelle. En revanche, les listes qui réalisent moins de 5% n’ont aucun siège.