Augmentation des tarifs, paquet sans signe distinctif...le gouvernement est en lutte contre le tabac. Entre déclarations et mesures dissuasives, Weekly vous propose un quizz sur le sujet !
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Des "hausses de prix plus fortes et plus continues". C'est ce que préconise la Cour des comptes dans son rapport rendu il y a quinze jours, sur la lutte contre le tabagisme. Avec plus de 13 millions de fumeurs quotidiens, la France est un des pays où l'on fume le plus. La vente de cigarettes a même augmenté l'an passé, et ce pour la première fois depuis 2009.
Conséquence d'une politique pas assez répressive ? Le gouvernement a pourtant pris le problème à bras-le-corps, avec la présentation en septembre 2014 d'un Programme national de réduction du tabagisme. L'Etat s'appuie également sur les résultats de la politique anti-tabac en Australie où, selon une étude, des tarifs plus élevés et des paquets neutres ont fait chuter le nombre de jeunes fumeurs.
Que savez-vous sur le sujet ? Voyez si vous êtes au point en sept questions !
Question 1 sur 7
Selon le souhait du gouvernement, combien pourrait bientôt coûter le paquet de cigarettes ?10 euros
Aujourd'hui, le prix moyen d'un paquet de cigarettes est de 7 euros. Mais la volonté du gouvernement est de le faire augmenter de manière significative, à 10 euros, "le plus vite possible". C'est ce qu'a annoncé la ministre de la Santé Marisol Touraine, dimanche dans le Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI. "Je ne sais pas quand, et ce n’est pas à l’horizon de ce quinquennat que le paquet de cigarettes sera à 10 euros, mais le paquet de cigarettes à 10 euros oui bien sûr, le plus vite possible", a-t-elle déclaré.
Question 2 sur 7
Face à cette annonce d'une forte augmentation, comment a réagi le président de la Confédération des buralistes, Pascal Montredon ?"c'est la fin de notre profession"
"Si Marisol Touraine amène le paquet à 10 euros, c'est la fin de notre profession", a déclaré le président de la Confédération des buralistes, Pascal Montredon, sur RTL, en réaction à l'annonce de la ministre. Selon lui, cela entraînerait également "35%, 40% de la consommation qui échapperait à tout contrôle".
Question 3 sur 7
Faisons appel à la mémoire de certains ! Il y a vingt ans, combien coûtait un paquet de cigarettes en moyenne ?2,36 euros
Selon l'OFDT, l'Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies, le paquet de cigarettes coûtait en moyenne 2,36 euros en 1996.
Question 4 sur 7
En novembre dernier, l'Assemblée nationale a approuvé l'instauration du paquet de cigarettes neutre. Mais quand doit-il commencer à être commercialisé ?en mai 2016
Le paquet neutre, sans signe distinctif, doit être mis en place à compter du 20 mai 2016. L'objectif est de le rendre le moins attractif possible, surtout pour les plus jeunes.
Question 5 sur 7
Dans le cadre de son Programme national de réduction du tabagisme, qu'envisage le gouvernement ?de mieux rémunérer les médecins qui aident activement leurs patients à arrêter de fumer
Pour aider les professionnels qui luttent contre le tabagisme, le gouvernement envisage de mieux rémunérer les médecins qui oeuvrent activement et aident leurs patients à arrêter de fumer. Mais les modalités ne sont pas encore précisées.
Question 6 sur 7
Qui a fait scandale en déclarant "Si nous acceptions le paquet de cigarettes neutre, dans six mois on vous proposera la bouteille de vin neutre […] c'en sera fini de nos terroirs" ?Nicolas Sarkozy
Polémique suite aux propos de Nicolas Sarkozy, tenus devant des militants LR, le 3 février dernier. "Si nous acceptions le paquet de cigarettes neutre, dans six mois on vous proposera la bouteille de vin neutre, et c'en sera fini de nos appellations, c'en sera fini de nos terroirs, c'en sera fini de la défense de nos savoir-faire", a déclaré l'ancien président. Parmi les réponses, celle de Marisol Touraine : "C'est à la fois médiocre et déplacé".
Question 7 sur 7
Quel pays européen vient de revenir sur l'interdiction de la cigarette électronique ?la Suède
La Suède a décidé la semaine dernière de permettre la commercialisation des cigarettes électroniques, jusqu'alors considéré comme "un médicament" et de fait non autorisée par l'Agence nationale du médicament. Une entreprise avait porté l'affaire en justice, devant la Cour suprême administrative qui a estimé que la e-cigarette ne rentrait pas dans ce cadre. En France, on compterait environ 3 millions de "vapoteurs".