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Visite présidentielle : une première en Corse

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Emmanuel Macron a débuté hier une visite de deux jours dans l'île. Un déplacement à fort enjeu.

Compte Twitter Emmanuel Macron

"La place de la Corse est dans la République parce que la République est suffisamment forte pour accueillir des particularités en son sein". Voilà ce que déclarait en avril dernier le chef de l'Etat. Et son déplacement cette semaine était évidemment très attendu, deux mois après l'arrivée au pouvoir des nationalistes et alors qu'une manifestation à l'appel de ces derniers a rassemblé samedi plusieurs milliers de personnes.

Aujourd'hui, l'ouverture d'un dialogue est réclamée ainsi que des réponses aux revendications, sur lesquelles Weekly vous proposait déjà un quiz il y a quelques semaines. Révision de la Constitution, plus grande autonomie, statut de résident...le discours que doit prononcer Emmanuel Macron à Bastia ce mercredi sera suivi avec attention..

Question 1 sur 7

Dès son arrivée, Emmanuel Macron a rendu hommage au préfet Erignac, tué il y a vingt ans :

à Ajaccio

Le 6 février 1998, le préfet Claude Erignac était assassiné de trois balles dans la tête, dans une rue d'Ajaccio.

Question 2 sur 7

Lors de cette commémoration, Emmanuel Macron a balayé une des revendications des nationalistes, qui veulent le rapatriement voire l'amnistie de certains prisonniers, dont Yvan Colonna. Il a ainsi déclaré :

"La justice sera suivie sans complaisance, sans oubli, sans amnistie"

"C’est grâce à vous, aussi, si la justice de la République a pu être rendue. Elle sera suivie sans complaisance, sans oubli, sans amnistie", a déclaré Emmanuel Macron lors de la cérémonie d'hommage au préfet Erignac.

Question 3 sur 7

Hier soir, Emmanuel Macron a rencontré les deux dirigeants nationalistes Jean-Guy Talamoni et Gilles Simeoni qui sont respectivement:

présidents de l'Assemblée de Corse et du Conseil exécutif

Les deux dirigeants de la coalition nationaliste sont le président de l'Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni et le président du Conseil exécutif Gilles Simeoni.

Question 4 sur 7

Pour cette rencontre, l'Elysée a exigé :

la présence d'un drapeau français dans le bureau

Pour la rencontre entre Emmanuel Macron, Jean-Guy Talamoni et Gilles Simeoni, l'Elysée a exigé la présence d'un drapeau tricolore à l'Assemblée de Corse où elle devait avoir lieu.

Question 5 sur 7

Qui au sein du gouvernement a été nommée "Madame Corse" ?

Jacqueline Gourault

Ministre auprès du ministre de l'Intérieur sans réelle attribution, Jacqueline Gourault a été nommée en décembre dernier "Madame Corse". Elle s'y est rendue pour la première fois en janvier dernier.

Question 6 sur 7

Parmi les revendications corses, il y a davantage d'autonomie, inscrite dans la Constitution. Ce qui rapprocherait la Corse du statut des territoires d'Outre-mer comme celui cité en exemple de:

la Polynésie Française

Les territoires d'Outre-mer, régis par les articles 73 et 74 de la Constitution, possèdent plus ou moins d'autonomie, avec un statut fiscal et social particulier. Les revendications corses évoquent celle la plus large à l'instar de la Polynésie Française, la Nouvelle-Calédonie ou encore de Saint-Martin et Saint-Barth.

Question 7 sur 7

Pour cette visite, le programme d'Emmanuel Macron a changé jusqu'à la dernière minute. Entre l'hommage au préfet Erignac et la rencontre des leaders nationalistes, le président de la République a aussi prévu de se rendre :

dans un centre de recherche agronomique sur les agrumes

Si l'Elysée a modifié jusqu'à la dernière minute le programme de la visite présidentielle en Corse, une rapide visite sur le site de l'INRA à Saint Giuliano, au centre de recherche agronomique sur les agrumes, a finalement été retenue.