Cinéma : Comme c'est loin, Au coeur de l'Océan, Belle et Sébastien... les sorties de la semaine

Noël approche. Le cinéma tente de vous séduire en vous proposant des films familiaux (Belle et Sébastien), spectaculaires (Au Cœur de l’Océan), romantiques (Un + une) ou encore meurtrier (Suburra). Comme toujours, le plus dur sera de (bien) choisir.

Le film épique de la semaine :

Envie d’un spectacle hollywoodien à l’ancienne ? Le nouveau film de Ron Howard est fait pour vous. Au Cœur de l’Océan retrace le naufrage du baleinier Essex en 1820 qui fut, selon la légende, attaqué par un cachalot géant. Une histoire qui aurait inspiré un certain Herman Melville pour son Moby Dick. Fable écologique, épopée épique magnifiquement filmée, conte sur la création littéraire, Au Cœur de l’Océan assume totalement sa dimension spectaculaire. Vous voilà prévenus.

Trop chou !

Après le succès du premier opus, Belle et Sébastien reviennent dans une seconde aventure trépidante. La guerre est maintenant terminée. Sébastien et Belle attendent avec impatience le retour d’Angélina. Mais cette dernière a disparu, victime d’un accident d’avion. Bon ben comme le premier, Belle et Sébastien : l’aventure continue remporte le label du « film choupinou » de la semaine.

Le retour de la semaine

Claude Lelouch is back. Bon je sais Lelouch c’est pas tout à fait Terminator mais tout de même quand tout le monde le pense fini, il revient quand même. Un + une mise sur un casting de poids, puisque le réalisateur de La Belle Histoire a réuni Jean Dujardin, Elsa Zylberstein et Christophe Lambert (un autre revenant). Le pitch ? Comme d’habitude un homme et une femme vont se rencontrer, s’aimer, se déchirer, etc. Et pour une petite touche d’exotisme en plus, l’action se situe en Inde. Pour les amateurs du genre.

Pour les adolescents (et les fans de rap)

C’est la mode. Le rap et le cinéma font bon ménage. Avec Comment c’est loin Orelsan (et Gringe) ont quitté le canapé de Bloqués pour s’aventurer dans un faux biopic contemplatif. Avec l’aide du réalisateur Christophe Offenstein, Orelsan a donc imaginé une sorte de double de fiction. Soit un trentenaire qui tente de percer dans le rap et qui a 24 h pour écrire un tube. Bizarrement mélancolique, le film joue sur la carte de la mise en abyme. A méditer.

Glamourama

Madame Jolie Pitt aurait-elle commis son premier faux pas ? Avec Vue sur mer, dont la dame partage l’affiche avec son mari, l’actrice réalisatrice tente une plongée intimiste dans la psyché d’un couple à la dérive. Le tout est plongé dans l’ambiance idyllique d’une station balnéaire française dans les années 70. La carte postale est belle mais comme toujours la lettre derrière semble manquer un peu de contenu.

Les fantômes du passé

Après avoir ébloui la presse avec Oslo, 31 Août (je me demande encore pourquoi…), le norvégien Joachim Trier revient avec Back Home (nommé à l’origine Plus fort que les bombes mais débaptisé à cause des attentats). Soit un drame psychologique avec un casting international (Isabelle Huppert, Gabriel Byrne, Jesse Eisenberg). Rêve, réalité, souvenirs… tout s’entremêle pour un bel hommage à l’absence.

Cosa Nostra

La Mafia du Parrain n’existe plus. Celle de la Suburra de Stefano Sollima est hélas bien réelle. Et ça fait froid dans le dos. La Suburra est un quartier malfamé de Rome qui doit faire l’objet d’un ambitieux projet immobilier. Plus polar que film de gangsters, le long métrage ne ménage pas le spectateur avec une violence assez réaliste. Préparez-vous, on ramasse les cadavres à la pelle. Mais le plus terrifiant, c’est le portrait que dresse Sollima d’une société gangrénée de toute part.

Dramédie animale

On termine avec un film islandais. Et non Björk ne joue pas dedans. Béliers de Grímur Hákonarson (si vous retenez son nom, vous épaterez vos amis dans vos dîners en ville) suit deux frères brouillés depuis des années qui vont devoir se réconcilier pour sauver leurs troupeaux. Unique en son genre, promis.

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