Cinéma : Un homme à la hauteur, Braqueurs, Criminal... les sorties de la semaine
Au programme de la semaine : des space cakes, le héros de Kingsman fait des pirouettes, Jean Dujardin fait 1 m 36 et Gandalf devient Sherlock Holmes.
La comédie romantique : Un homme à la hauteur, de Laurent Tirard
Virginie Effira est la nouvelle reine de la comédie romantique à la française. Dans Un homme à la hauteur son prince charmant s'appelle Jean Dujardin. Jusqu' ici tout va bien sauf que dans le film il ne mesure que 1 m 36 ! Cette adaptation d'un succès argentin mise donc tout sur cette histoire d'amour hors normes rendu crédible par des effets spéciaux bluffants. C'est drôle et mignon. Il n'y a plus qu'à se laisser séduire (ou pas ...).
Le thriller d'action : Criminal, un espion dans la tête, de Ariel Vromen
Bon, on nous a déjà fait le coup. Dans Criminal, Kevin Costner est un méchant tueur dont on va effacer les souvenirs et les remplacer par ceux d'un espion récemment décédé. Le but ? Outre offrir une intrigue dramatique à tiroirs, cela permettra au FBI de découvrir de précieuses informations détenues par le mort. Evidemment rien ne va se passer comme prévu. Du concentré de thriller, emballé avec des tics un peu faciles, mais heureusement Kevin Costner et Gary Oldman assurent le spectacle. A noter également la présence au générique de Gal Gadot, la Wonder Woman de DC Comics.
Le film de braquage : Braqueurs, de Julien Leclercq
La clé pour réussir un polar nerveux ? Une mise en scène efficace, des acteurs enérvés et des personnages qu'on aime malgré leurs vilains défauts. Braqueurs de Julien Leclercq fait presque un sans faute car il réhausse la recette avec un rythme alletant et mélange film de braquage avec de l'action pur jus (Le braquage en question concerne un Go Fast). Si on fait exception de la trame de départ qu'on voit venir de loin, Braqueurs fait son petit effet. Et Sami Bouajila passe décidement d'un genre à l'autre avec une facilité déconcertante.
La comédie dramatique : Vendeur, de Sylvain Desclous
Pas facile de définir ce Vendeur. Drame psychanalytique ? Thriller social ? Sans doute un peu de tout ça à la fois. On y suit un Gilbert Melki, commercial pro qui préfère sa réussite à sa famille. Mais quand son fils va lui demander un job, les choses vont prendre un tournant innatendu. Esprit du commerce es-tu là ? Entre la satire sociale et la névrose familliale, Vendeur tente de jouer la carte du rythme. C'est étrange mais peut être pas inintéressant. Et la confrontation Pio Marmaï/ Gilbert Melki a du mordant.
Le polar plein de finesse : Mr Holmes, de Bill Condon
Oubliez tout ce que vous savez sur le mythe, découvrez l'homme. Voilà comment on pourrait résumer les intentions de ce Mr Holmes, énième variation autour des enquêtes du célèbre détective créée par Sir Conan Doyle. Pourtant entre un Ian McKellen impérial, une ambiance à la Downton Abbey et un héros vieillisant, la magie semble toujours intacte. Comme quoi on peut avoir réalisé la saga Twillight et être capable d'une grande délicatesse. Mefiez-vous des apparences.
Le film pour les jeunes filles en fleur : Tini, la nouvelle vie de Violetta, de Juan Pablo Buscarini
On y peut rien. La dernière idôle pour jeunes filles s'apelle Violetta alias Tini. Elle est belle, elle chante et elle a des déconvenues sentimentales. Peut importe les générations et les époques, ce cocktail fonctionne toujours aussi bien. Alors pourquoi lutter ? Surtout que Violetta est vraiment charmante. Bon si vous avez plus de 14 ans, vous trouverez peut être le temps long... Mais qu'est ce qu'on ferait pas pour ses enfants, hein ?
Le film adapté d'une histoire vraie : Eddie The Eagle, de Dexter Fletcher
Il y a un truc en ce moment avec les jeux olympiques. Après Good Luck Algeria, voici Eddie The Eagle ou comment un jeune homme, passionné depuis toujours par cette compétition internationale, a réussi a se qualifier dans la catégorie saut à ski pour représenter l'Angleterre. C'est loufoque, un peu décalé et c'est interprété par Taron Egerton méconaissable (La révélation de Kingsman) et Hugh Jackman.
L'OFNI de la semaine : Doug, de John Goldschmidt
Doug est sans contexte, le feel good movie de la semaine. Et on y parle d'intégration, de religions et de muffins au canabis. Ou comment deux êtres que tout oppose, un vieux juif de l'East End Londonien et un jeune immigré musulman vont s'associer en affaire de manière innatendue. Une comédie sociale à la Ken Loach aussi drôle que touchante.
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