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Cinquante morts dans l'attaque de l'aéroport de Kandahar
                                            
                                            
                                                
                                            
                                         
                                        
                                            
                                            
                                                 
                                                
                                                
                                                LE BILAN DE L'ATTAQUE DE L'AÉROPORT AFGHAN DE KANDAHAR PORTÉ À 50 MORTS © Reuters Photographer / Reuter
                                             
                                            
                                            
                                            
                                         
                                        
                                        
                                            KABOUL (Reuters) - Cinquante civils et militaires afghans ont été tués dans l'attaque de l'aéroport de Kandahar par des taliban, a déclaré jeudi le ministère de la Défense en annonçant la mort du 11e et dernier assaillant, plus de 24 heures après le début du raid.
Trente-huit civils, dix soldats et deux policiers ont été tués, tandis que 37 autres personnes ont été blessées.
Aucune victime n'est signalée parmi les milliers d'étrangers - soldats ou employés de sociétés de sécurité privées - installés dans ce complexe fortifié abritant une base militaire.
Kandahar, grande ville pachtoune dans le sud de l'Afghanistan, est l'un des fiefs historiques du mouvement insurrectionnel islamiste.
Les taliban ont attaqué mardi soir l'enceinte de l'aéroport par un secteur où se trouvent une école et une zone résidentielle.
L'attaque a coïncidé avec une conférence régionale au Pakistan lors de laquelle le président afghan Ashraf Ghani a demandé à Islamabad de l'aider à relancer des pourparlers de paix avec les insurgés islamistes.
Ces discussions, amorcées début juillet, ont été rompues quelques semaines plus tard après l'annonce de la mort du mollah Omar, le chef des taliban, survenue deux ans plus tôt au Pakistan.
(Hamid Shalizi; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)