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De l'Elysée à la désillusion : fin de partie pour Valérie
La clarification tant attendue est arrivée ce week-end. François Hollande a dû l'annoncer ce samedi et enfin assumer : il a rompu avec Valérie Trierweiler. La première dame va devoir reprendre une vie "presque" normale.
wikipedia/Cyclotron
Elle n'a plus de compte Twitter officiel. Elle n'existe plus non plus sur le site de l'Elysée. Sa page Wikipedia a été modifiée à la vitesse de l'éclair dès l'annonce de la rupture. Car oui, c'est officiel, le couple Hollande et Trierweiler, c'est désormais de l'histoire ancienne. La romance François & Valérie n'aura pas survécu au GayetGate. Et pour achever le feuilleton Amour, Gloire et Elysée, l'homme -il ne faut pas dire le président dans cette situation il paraît- s'est juste fendu publiquement d'une déclaration à l'AFP. "Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler". Pas de déclaration, larme à l'oeil, devant les voyeurs qu'au fond nous sommes. Pas de tirade "Moi président, je reconnais un comportement non exemplaire...Moi président, j'avoue avoir menti à ma compagne depuis de longs mois et avoir été lâche". Car il en aurait fallu du courage pour assumer être tombé amoureux de quelqu'un d'autre et dire à celle qui a été une des seules à le croire et à le soutenir dans son ambition présidentielle qu'elle devait laisser la place.
Rien n'est simple et oui, l'histoire est tristement banale. Valérie Trierweiler pourrait se consoler en se disant que des milliers d'autres hommes et femmes ont vécu exactement la même chose, au même moment qu'elle et qu'eux ne font pas la Une. Mais il n'y pas de repos à La Lanterne, ni de tempête médiatique, tout comme il n'y aura pas d'observateurs indiscrets dans les prochaines semaines.
Paris Match lui a assuré qu'elle garderait sa chronique culturelle. Finis les privilèges mais bienvenu aussi à l'heure de paiement des sacrifices. Devenir aux yeux de tous "la plaquée de l'Elysée" et "l'ex de" ne sera pas chose aisée, même si les anciens conjoints ont dû trouver un arrangement. En effet, Valérie Trierweiler risque de ne pas rencontrer beaucoup de compassion à l'avenir. Entre les affaires de tweet et les rumeurs de mauvais caractère, les deniers publics dépensés, l'ancienne première dame était la moins appréciée des compagnes de la Vème République. Elle se voulait Danielle Mitterand. Raté, et elle s'en rendra compte avec le temps, ce n'est peut-être pas plus mal.